Cause de l’extension des restrictions des usages de l’eau, la sécheresse influe également sur l’ossature des habitations. Le phénomène pousse des communes de l’Yonne à constituer des dossiers de demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, auprès de la préfecture.À ce jour, huit communes ont transmis le formulaire de demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle :

1. Déclarer le sinistre. Dès la survenance d’un sinistre, les administrés doivent se manifester auprès du maire de leur commune, afin que la procédure de reconnaissance soit engagée. Parallèlement, il leur est conseillé de faire une déclaration de sinistre à leurs assureurs.2. Constitution d'un dossier. Le maire rassemble les demandes des sinistrés et constitue un dossier qui comprend : la demande communale, qui précise la date de survenance et la nature de l’événement, la nature des dommages, les mesures de prévention prises, les reconnaissances antérieures dont a bénéficié la commune (formulaire Cerfa). Dans le cas d’une demande concernant des mouvements de terrain (hors sécheresse), une étude géotechnique devra être établie.3. Le dossier est transmis aux services préfectoraux, puis au ministère de l'Intérieur. Le dossier est ensuite adressé à la préfecture, qui regroupe l’ensemble des demandes communales pour le même phénomène, sollicite des rapports techniques et transmet les données pour instruction au ministère de l’Intérieur.Vincent Thomas 

La cartographie des risques est consultable sur le site internet : georisques.gouv.fr

Il ne s’agira que de renouveler la couche de roulement de cette portion de route, mais le Département, dont les services seront à la manœuvre, prévoit une semaine et demie de perturbations. 

Les travaux seront réalisés dans la traversée de la commune de Seignelay, avenue Colbert. Ils s’étireront depuis la pharmacie en direction d’Hauterive, et sur une distance de 600 mètres. Dans un premier temps, il s’agira de raboter la chaussée sur 17 centimètres d’épaisseur, puis de mettre en place une couche de bitume avant de finir par la couche de roulement en enrobé.

Les travaux débuteront lundi 15 octobre jusqu'au mercredi 24 octobre, en sachant que ces dates « sont susceptibles d’évoluer si les conditions météorologiques le nécessitaient », indique le Service routier départemental.

Durant le temps du chantier, la circulation des véhicules sera interdite. Ils devront emprunter l’itinéraire de déviation mis en place dans les deux sens. 

Selon les derniers comptages routiers du Département, pas moins de 6.000 véhicules empruntent la RD 84 chaque jour.  Catherine Lambertini catherine.lambertini@centrefrance.com

James Zhou, déjà deux ans à l'AJA

Alors que James Zhou souffle ses deux bougies avec l'AJA ce samedi 13 octobre, l'heure a sonné de regarder dans le rétro. Si tout ne s'est pas encore passé comme prévu, le milliardaire chinois n'a pas perdu espoir. 

Le jour du rachat, l'AJA végétait à la 19 e place de Ligue 2. Ce qui n'empêchait pas James Zhou d'évoquer « la remontée en Ligue 1 le plus rapidement possible. D'ici deux ou trois ans ».

Très vite après son arrivée à Auxerre, l'entourage de l'homme d'affaires chinois a évoqué la possible construction d'un hôtel ou d'investir dans les vignobles. Depuis, plus rien. À l'exception du club, James Zhou ne possède rien dans l'Yonne. De quoi faire craindre, pour les plus pessimistes, à un possible départ aussi soudain que son arrivée. « Il a un bien immobilier énorme, il a l'AJA et il y a fait de nombreux investissements bien au-delà de ce qui était prévu », rétorque Francis Graille avant de confirmer un engagement pris par son patron devant la DNCG, l'organe financier du football français.C’est écharpe de l’AJA sur les épaules que James Zhou avait donné sa première interview.

Budget de 20 millions d'euros à l'AJA : James Zhou a convaincu la DNCG

« Il s'est financièrement engagé à rester, au minimum, jusqu'à la fin de la saison 2020. Tout n'a pas réussi encore, mais il y a beaucoup de choses qui marchent et qui avancent depuis son arrivée. » Ce n'est pas toujours le plus visible, ce qui ne veut pas dire que ce n'est pas positif. « Il voulait que les relations avec l'Association avancent et ça se fait. Dans les relations avec la mairie et le conseil régional, ça va beaucoup mieux. Il y avait beaucoup de problèmes qui sont résolus depuis », insiste Francis Graille.

Guy Roux quitte le conseil d'administration de la SAS et intègre celui de l'Association AJ Auxerre

Reste à formaliser la passerelle entre Auxerre et la Chine qui semble tarder à véritablement s'établir. « Ça prend du temps, mais tout est lancé. Le centre international de formation à Auxerre, on y travaille activement. C'est d'actualité », prévient le président de l'AJA.

Et quid de l'Académie AJA à Bengbu en Chine ? « Il n'y a aucun problème, mais c'est long. Les recrutements ont été lancés. C'est en très bonne voie. »

En attendant, c'est à Auxerre que l'AJA pourrait rapidement prendre l'accent chinois révèle Francis Graille. « On cherche à recruter un joueur chinois, on y travaille. On aura sans doute également une Chinoise dans l'équipe féminine. »

De quoi répondre à une des priorités de James Zhou au moment du rachat du club.

L'offre de soins coordonnée se structure

Face à la raréfaction de l'offre de soins, la Puisaye-Forterre continue de s'organiser. Notamment avec des structures collectives, favorisant l'exercice coordonné – le partage d'informations entre professionnels de santé – encouragé par l'ARS (Agence régionale de santé).

La maison de santé de Saint-Sauveur, ouverte en 2012, compte aujourd'hui quatre médecins généralistes (dont une nouvelle installée ce mois-ci), trois infirmières libérales, un dentiste, un podologue, un orthophoniste, une psychomotricienne, un kinésithérapeute, un ostéopathe, une sage-femme, des spécialistes des addictions (ANPAA), une antenne du centre médico-psychologique (CMP). En outre, la maison de santé accueille régulièrement des internes des facultés de médecine de Paris VII et de Dijon, ainsi que des externes.

« Nous avons intégré deux médecins pour un départ à la retraite, se félicite le Dr Paulo Da Silva Moreira, cofondateur de la structure. Ces nouveaux médecins sont jeunes. L'accueil d'internes et d'externes est aussi une manière de préparer l'avenir, de les sensibiliser à la médecine en milieu rural et de faire parler de notre territoire. »

La structure se lance dans la télémédecine, proposant des consultations de dermatologie et de cardiologie à distance « pour des patients que l'on connaît ». Mais ce développement est freiné par les infrastructures de télécommunication. « Il n'y a pas assez de débit internet. Il nous faudrait la fibre », plaide Paulo Da Silva Moreira.

Première maison de santé de France labellisée par l'ARS, la Maison de santé amandinoise, à Saint-Amand-en-Puisaye (Nièvre) a été créée en 2005. Elle compte aujourd'hui trois médecins généralistes, un chirurgien-dentiste, trois infirmières, une kinésithérapeute, une orthophoniste, une podologue, une psychologue, une sage-femme, une diététicienne, un service d'aide à domicile. La structure recherche un quatrième médecin généraliste mais se heurte à un problème d'espace. Des travaux doivent être réalisés à l'étage.

Pas encore labélisée par l'ARS, la maison de santé de Charny compte un médecin généraliste, un dentiste, sept infirmières, un pédicure podologue, un psychologue, trois kinésithérapeutes, un orthophoniste et une psychomotricienne tout juste installée. « Nous recherchons toujours un médecin et un dentiste supplémentaire, indique Michel Courtois, maire de Charny-Orée-de-Puisaye. Nous utilisons tous les moyens à disposition. »

La commune nouvelle a passé une convention avec un étudiant en médecine ( notre édition du mardi 26 décembre 2017), mais celui-ci ne s'installera pas avant plusieurs années. 

La Communauté de communes de Puisaye-Forterre a repris la gestion de la maison de Charny juridiquement au 1 er janvier. Dans les faits, cette reprise est « en cours ». Objectif, « réorganiser le site pour avoir un véritable pôle médical à moyen terme », indique Patrick Buttner.

Il a été validé cet été. Il rassemble une sage-femme, quatre infirmières, un pédicure podologue, deux médecins généralistes, ainsi que deux kinésithérapeutes et le pharmacien de la commune, non installés physiquement dans la maison mais qui y adhèrent. « Des formations ont débuté pour l'exercice coordonné et nous allons recruter une coordinatrice », indique Thierry Gaudriault, pharmacien. 

Une autre MSP multisites a été validée cet été par l'ARS : celle de Courson-les-Carrères, avec Chevannes, Vincelles et Ouanne. 

Maillage du territoireEt ensuite ? « Les projets visent à renforcer les MSP existantes en créant des antennes, par exemple à Saint-Fargeau et à Champignelles, indique l'ARS. Il s'agit de maintenir des points d'offre de santé primaire, comme par exemple à Ouanne, et de créer des MSP multisites autour de Toucy et Charny, afin qu'aucun professionnel ne reste isolé sur le territoire de Puisaye-Forterre. Le travail de maillage en exercice coordonné devrait se poursuivre début 2019 avec un projet pour Toucy-Pourrain. »

Déserts médicaux : l'Yonne cherche toujours des médecins

21Le nombre de médecins généralistes installés en Puisaye-Forterre. Huit ont prévu de cesser leur activité dans les cinq ans. Deux installations sont prévues pour 2019 à Charny et Champignelles.

8 Le nombre de chirurgiens-dentistes installés sur le territoire. Deux cessations d'activité sont prévues d'ici cinq ans. Deux installations sont programmées l'année prochaine à Saint-Fargeau.

Source : Agence régionale de santé (ARS).

C'est, si on se rapporte au nombre d'habitants - 25.000 environ - la troisième intercommunalité de l'Yonne (hors communautés d'agglo) derrière l'interco XXL de Puisaye et la CC Yonne nord. 

Fondée le 1er janvier 2017 dans le cadre de la loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République) la communauté de communes Serein et Armance résulte de la fusion de la communauté de communes du Florentinois et de la communauté de communes de Brienon-Seignelay. Présidée par Yves Delot, maire de Saint-Florentin, elle rassemble 29 communes. 

Evoquant notamment des " dysfonctionnements " dans les rangs de cette intercommunalité, les conseils municipaux de Brienon-sur-Armançon (en avril) et d'Esnon (en juin) ont effectué des démarches auprès de la Préfecture de l'Yonne pour la quitter, tout en demandant leur rattachement à la communauté de communes de l'agglomération migennoise (CCAM).

Une réponse défavorable a été adressée aux maires de Brienon, Jean-Claude Carra, et d'Esnon, Jean-Yves Moyse. Réactions.

" Ce n'est vraiment pas dans l'air du temps de réduire les intercommunalités "

Claude Gillet est « heureux et fier ». Le coach de l'AS Héry basket a vu ses joueurs gagner leur premier match (78-67), dominé de bout en bout, face à Noisy-le-Grand, ce samedi soir.

« Ce n'est sans doute pas la plus grosse opposition qu'on aura cette saison, mais on a montré qu'on pouvait être solides », souligne l'un des héros de la soirée, Lionel Zandronis.

La victoire héryssoise est l'un des principaux résultats sportifs de cette journée de samedi, dans l'Yonne.

Nationale 3 masculine : AS Héry – Noisy-le-Grand, 78-67 (21-21 ; 17-12 ; 20-16 ; 20-18).

Handibasket, Nationale 2 : Auxerre CAP SAAA, 53-38 (16-8 ; 15-5; 12-12 ; 10-13).

Coupe de Bourgogne (2e tour) : Sens (R1) - Magny (R2), 4-0

Amical : AJ Auxerre B (National 3) - AS Saint-Etienne B (N2), 1-0.

Prénationale masculine : Avenir Saint-Georges - Volley Saint-Vitois, 3 à 0 (25-14 ; 25-15 ; 25-23).

Prénationale féminine : Migennes - Convention Cosnoise, 20-27

Prénationale masculine Grand Est : Epernay - CSVV, 37-27

Excellence masculine : Entente Puisaye - US Charitoise, 20-0 (forfait)

Honneur masculine : ASAV - Migennes, 22-20

Sud Nivernais Decize - Auxerre, 36-33

Championnats de France Seniors D3 : Julien Couderc (Judo-Club Clémentin) s'incline en 16e de finale des - 66 kg face à Baba Junior Camara (CM Aubervilliers Judo).

Jérémy Maison (Fortuneo Samsic) a mis fin à sa saison avec une 67e place au Tour de Lombardie. Son leader Warren Barguil s'est classé 26e.   « J'ai craqué dans le terrible Muro di Sormano et ses pentes à plus de 25 % ! » avoue le professionnel icaunais sur les réseaux sociaux.

Dimanche 14 octobre

Auxerre. Vide-greniers et brocante, de 8 à 18 heures, à Auxerrexpo. Espace ouvert et chauffé. Entrée gratuite. Buvette et restauration. Auxerre. De 6 à 17 heures, vide-greniers organisé par le collectif des commerçants du Temple, sur la place de l'Arquebuse.Brienon-sur-Armançon. 24e vide-greniers de la Sentinelle Omnisports, au stade. Chailley. De 9 à 17 heures, vide-armoires à la salle des fêtes. 

Chevannes. Vide-armoires organisé par l'Edac (vêtements, chaussures, linge de maison, articles de mode...), à la salle polyvalente de 9 à 18 heures. Entrée libre. Courson-les-Carrières. De 9 h 30 à 12 heures, un vide-coffres aura lieu à la salle des fêtes, au profit d'une association locale.Saints-en-Puisaye. Jusqu'à 18 heures, 19e vide-greniers organisé dans le cadre de la Saint-Firmin. 

Véron (10 km sud de Sens). 28e vide-greniers organisé par l'ASV Football de l'aube à la nuit. Location : 2,50 € le mètre - professionnels et particuliers. Buvette, frites, sandwiches, merguez (réservé exclusivement à l'organisateur) Parking gratuit. Renseignements au 03.86.97.18.40.>> N'hésitez pas à nous écrire si des vide-greniers manquent dans cette liste : reporters.yr@centrefrance.com

Les Foulées roses de l'Yonne, c'est une course-marche de 6 km 100 en faveur de la lutte contre le cancer du sein. La première édition de ce rendez-vous a lieu ce dimanche 14 octobre 2018, à Auxerre.

Ce dimanche 14 octobre, les inscriptions de dernières minutes sont encore possibles le jour J de la course-marche, sur le village des Foulées roses, de 8 heures à 9 h 30. Ne tardez pas au risque de manquer l'échauffement avant la course. Deux jours avant le top départ, le nombre d'inscrits au rendez-vous s'élevait à 5.800 personnes. 

Au village des Foulées roses de l'Yonne, au parking de la Noue à Auxerre, de 8 heures à 9 h 30.  

Attention ! La remise de votre dossard et de votre tee-shirt est soumise à la validation de votre inscription. Pensez à vous munir de votre confirmation d'inscription reçue par mail avec votre numéro de dossard. 

Illustration Pierrick DelobelleLa distance (6,12 km) et le faible dénivelé du parcours est fait pour que tous, coureurs comme marcheurs, puissent y participer. Il permet aussi de profiter des quais d'Auxerre.

- À 9h15, départ des Foulées des enfants (1 km) ;- à 9 h 30, échauffement ;- à 10 heures, départ des Foulées roses des adultes (6 km) ;- à 11 h 30, séance d'étirements.- A midi, remise du chèque à L’Yonne en rose et la Ligue contre le cancer. 

Ce dimanche, le village ouvre dès 8 heures, sur le parking de la Noue, à Auxxerre. Des animations et des professionnels de santé informeront les visiteurs.Information sur les chirurgies plastiques du sein, présentation des actions et ateliers pour aider les patients en chimio, de tatouages après chirugie ou de perruques et bonnets... Des associations de santé et spécialistes seront présents. 

Le service sécurité et gestion des risques de la Ville d’Auxerre a dressé une liste des "rues barrées totalement ou partiellement le temps de la course-marche", toute la matinée du dimanche 14 octobre :

Tarifs.  Foulées des adultes (6 km), départ le 14 à 10 heures : 8 €, dont 5 € au profit de la recherche contre le cancer du sein (gratuit pour les - 14 ans, mais sans t-shirt souvenir). Pour les Foulées des enfants (1 km), départ à 9h15 : 3 € (ou gratuit sans t-shirt).

Stéphanie Zeimetstephanie.zeimet@centrefrance.com

Des progrès, mais peut mieux faire… Membre et responsable des droits des femmes au sein du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), Sylvie Pierre-Brossolette sait qu’il y a encore du chemin à faire, mais la prise de conscience est là, et les actes suivent petit à petit pour que les femmes occupent enfin leur juste place sur les ondes et le petit écran.

Peut-on dire que les choses bougent ?

"Oui, mais il faut préciser qu’on est parti de très bas. En 2014, nous avions mené une étude avec l’Ina, pour établir le taux d’expertes et de témoins dans les médias audiovisuels. Il dépassait rarement 20% et plongeait même à 13,2% dans une radio. Sur l’année 2017, nous sommes parvenus à 35%, avec une hausse de 5 points en un an. La hausse est même de 8 points pour la radio. Même si c’est encore insuffisant, c’est un beau résultat en si peu de temps.

La loi d’août 2014 sur l’égalité réelle entre les femmes et les hommes confiant au CSA la mission de veiller, entre autres, à une juste représentation des femmes et des hommes dans les programmes et de lutter contre les stéréotypes, les préjugés sexistes et les images dégradantes a porté ses fruits. Des progrès sont à noter, même si des efforts sont encore à fournir.

Concernant la présence globale des femmes (expertes, présentatrices, animatrices, ...), l’étiage se situe à 40%. En ce qui concerne les expertes, il y a un engagement fort de la télévision publique. France Télévisions s’est engagé à la parité d’ici la fin du mandat de Delphine Ernotte en 2020. Quant à TF1, la chaîne est passée à 25% d’expertes en 2017 quand elle était à 20 % en 2016. Concernant la présence globale des femmes à l’écran, TF1 est passé de 31% en 2016 à 44% en 2017."

Il n’y a aucune raison que les femmes compétentes ne trouvent pas leur juste place.

La quantité mais la qualité aussi des sujets abordés…

"Au sujet des expertes, la loi nous demande de fournir des données quantitatives. Mais nous sommes également attentifs à l’aspect qualitatif, c’est-à-dire, le type de sujet sur lequel on interroge les femmes expertes. On les invite encore trop pour parler de sujets dits « féminins » comme l’éducation ou la santé et pas assez pour parler de sport, d’économie ou de défense. Mais on avance. Notamment sur le service public. Depuis l’arrivée de Caroline Roux, par exemple, dans l'émission « C dans l’air », non seulement les chiffres montent, mais les femmes expertes sont invitées pour parler de sujets dits « masculins »."

Qu’est-ce que les chaînes et les radios ont à y gagner ?

"D’abord, ça ne coûte pas plus cher ! Et puis, il faut dire qu’aujourd’hui, un plateau purement masculin, ce n’est plus regardable. Cela fait étrange. Cela peut provoquer des réactions de rejet. C’est une question d’image, pas seulement de vertu. Il y a eu une prise de conscience. La pression de la loi, les chiffres publiés avec la mise en évidence de bons ou de mauvais élèves, tout ceci enclenche un cercle vertueux."

N’y a-t-il pas une part d’inconscient dans cette représentation bancale ?

"Oui. Il y a la force de l’habitude. C’est la facilité d’inviter des hommes parce que beaucoup sont déjà connus, qu’ils ont publié un livre sur tel ou tel sujet technique. Les journalistes ont tendance à piocher naturellement dans leur stock d’invités masculins. Aujourd’hui, ils ont moins d’excuses, il existe un Guide des expertes.

En interne, le référent responsable des statistiques à fournir en vue de la publication du rapport annuel du CSA, généralement publié autour du 8 mars, incite les programmes à compter de plus en plus de femmes, notamment expertes. Le décompte n’est pas seulement quantitatif puisque les télévisions et les radios doivent aussi déclarer leurs programmes non stéréotypés et ceux destinés à lutter contre le sexisme et les violences faites aux femmes."

En quoi cela est-il important pour la petite-fille qui regarde la télé ?

"Ecouter une diversité de profils de « sachants », comprendre qu’une femme est capable d’être une experte dans tel ou tel domaine au lieu d’être cantonnée dans un rôle de ménagère est capital pour faire évoluer les mentalités, rééquilibrer les représentations. La petite fille ou la jeune fille, comme le petit garçon ou le jeune homme, vont ainsi pouvoir se projeter dans le futur avec en tête des modèles de compétence unisexes. C’est vraiment important que les filles puissent s’imaginer un avenir aussi valorisant que celui des garçons.

La lutte contre les stéréotypes de genre est tellement importante pour forger les esprits que nous avons prolongé notre action dans le secteur de la publicité. En effet, notre étude sur l’image des femmes dans la publicité a révélé des constats alarmants : les hommes représentent 82 % des experts (ceux qui réparent une machine, conseillent les placements financiers, présentent une voiture, ...) ; une majorité des femmes est limitée à un rôle familial ou de ménagère ; deux tiers des corps dénudés sont des femmes. Le 8 mars dernier, nous avons signé une charte avec le secteur qui s’engage à faire diminuer ces stéréotypes tous les ans."

La journaliste Léa Salamé 

Que répondez-vous aux accusations de discrimination à l’égard des hommes ?

"Nous en sommes loin. Mais il est toujours très difficile pour une catégorie de faire de la place à une autre. Jusqu’ici, les hommes avaient le monopole de beaucoup de rôles valorisants dans la société. Il leur faut faire un peu de place à l’autre moitié de l’humanité. Ils vont s’y habituer. Il n’y a aucune raison que les femmes compétentes ne trouvent pas leur juste place. Il n’est pas question de discrimination positive qui porterait injustement atteinte à la place des hommes."

Propos recueillis par Florence Chédotal 

Après une journée de samedi marquée notamment par la première victoire des basketteurs de l'AS Héry et celle du FC Sens sur l'AS Magny en Coupe de Bourgogne, le programme de ce dimanche est aussi dominé par une affiche en Coupe... Mais de France, cette fois.

Après deux exploits face à des formations de Régional 2, Appoigny (D1), dernier club de district bourguignon qualifié, reçoit l’ogre avallonnais (N3), ce dimanche, pour une place au 6e tour de la Coupe. Nul doute que la magie de la coupe va s'emparer du stade Maurice-Laguillaumie dès 15 heures.

Le tirage au sort du deuxième tour de la coupe Bourgogne-Franche-Comté a réservé deux duels d’Icaunais, programmés, ce dimanche, à 15 heures. Chablis (R3) recevra l’AJA C (R1) et le Paron FC (R1) accueillera le Stade Auxerrois (R2).

Après deux matches sans victoire, le Rugby Club Auxerrois veut rebondir, dès ce dimanche (15 heures), en concrétisant les bonnes intentions actuelles et redevenir maître dans son stade de Bouillot.

La manifestation solidaire en faveur de la lutte contre le cancer du sein rythme la vie d’Auxerre tout le week-end. Mais la course reste le moment phare, ce dimanche. Le village ouvrira à partir de 8 heures, avant le départ des courses : à 9?h?15 d’abord, avec les Foulées enfants?; suivi, à 9?h?30, de l’échauffement puis, à 10 heures, du départ des Foulées roses adultes. Après les étirements, à 11?h?30, remise du chèque à L’Yonne en rose et à la Ligue contre le cancer.

La Direction interdépartementale des routes Centre-Est réalise des travaux de carottage de chaussée sur plusieurs bretelles d'échangeurs de la RN6. Ellesseront donc successivement fermées et la circulation sera déviée dès lundi 15 et jusqu'au 19 octobre. 

Ces travaux étant organisés par phases, il n'est pas possible de prévoir avec certitude le jour et l'heure de leur exécution. Ces informations peuvent donc être sujettes à changements.

 Lundi 15 et mardi 16Lundi et mardi, les travaux auront lieu sur la chaussée de la RN6, dans le sens Paris-Province, impliquant la fermeture de la section en travaux et le basculement de la circulation dans le sens Province-Paris sur la voie rapide du sens opposé. La circulation du sens Paris-Province sera déviée par le giratoire de Perrigny.

Mercredi 17 Mercredi, la bretelle de l'échangeur de Perrigny en direction d'Auxerre devrait être fermée après le Pont de pierre. 

Au giratoire de Perrigny, prendre successivement la RD 158 en direction de Sommeville,  le giratoire de Sommeville,  la RN6 en direction de Sens, la bretelle de sortie n° 3 de l’échangeur A6 Nord, au giratoire prendre à droite direction Auxerre par RN 6.

Jeudi 18 La prochaine phase de travaux concerne les bretelles 1 et 2 de l'échangeur du Géant Casino des Clairions. La bretelle 1 serait tout d'abbord fermée, puis la bretelle 2. Deux déviations seront mises en place.

Fermeture de la bretelle 1. Emprunter successivement la RN 6 (sens Paris – Province) en direction giratoire de Jonches, la bretelle de sortie n° 1 de l’échangeur jusqu’au giratoire, la bretelle d’entrée n° 4 de l’échangeur de Jonches en direction de la RN 6 (sens Province – Paris), la bretelle de sortie n° 3 de l’échangeur Géant Casino jusqu’à la rue de l’écluse.

Fermeture de la bretelle 2. Emprunter successivement le giratoire de l’avenue Haussmann, la rue de l’écluse, la bretelle d’entrée n° 4 de l’échangeur (Géant Casino) en direction de la RN 6 (sens Province – Paris), la bretelle de sortie n° 3 de l’échangeur Europe – Les Chesnez, le giratoire des Chesnez, le giratoire du carrefour de l’Europe, la bretelle d’entrée n° 2 du giratoire de l’Europe (sens Paris – Province).

Vendredi 19 Vendredi 19 octobre, la bretelle de l'échangeur de Jonches qui part en direction de Paris sera fermée. 

Il faudra emprunter le giratoire de Jonches, la bretelle d’entrée n° 2 en direction de la RN 6 (sens Paris – Province), la bretelle de sortie n° 1 de l’échangeur Auxerrexpo jusqu’au giratoire Auxerrexpo, la RN 65, la bretelle d’entrée n° 3, la bretelle n° 2 de l’échangeur Auxerrexpo jusqu’à la RN 6.

Ces travaux de carottage sont préalables à des travaux plus importants. 

Plus d'informations sur les sites de la préfecture de l'Yonne et de la Direction interdépartementale des routes Centre-Est.

Myriam Lebretmyriam.lebret@centrefrance.com

Chessy-les-Près (Aube) : un mort et un blessé grave dans un accident de la route

Un grave accident de la route s'est produit samedi 13 octobre, vers 23 h 45 à Chessy-les-Près (Aube), à seulement 10 km de Flogny-la-Chapelle. À hauteur du lieu-dit les Maisons Rouges, pour une raison qui reste à déterminer, un conducteur a perdu le contrôle de son véhicule. La voiture a percuté un poteau électrique. Celui-ci a été sectionné à sa base et est tombé sur le véhicule. Sous le choc, la voiture a été coupée dans le sens de la longueur. Le passager, âgé d'une vingtaine d'années, est mort sur le coup. Le pronostic vital du conducteur est engagé. Le trentenaire a été transporté par hélicoptère au centre hospitalier de Dijon. Les pompiers et les gendarmes de la communauté de brigades de Bouilly sont intervenus sur place.

Une entreprise de Bléneau, spécialisée dans le transport de bois, a été victime d'un vol de gasoil. C'est la 3e fois que la société est visitée en l'espace d'une semaine. Le responsable de l'entreprise devait faire un état des lieux avec les gendarmes au cours de la matinée de ce dimanche pour évaluer les quantités siphonnées.

Un camion stationné, dans la nuit de samedi à dimanche 14 octobre, à hauteur de la commune de Précy-sur-Vrin, a été victime d'un vol. Un ou plusieurs individus se sont introduits dans le véhicule et sont repartis avec du shampoing et du gel douche. Le conducteur a prévenu la gendarmerie. D'autres véhicules auraient été visités au cours de la nuit dans le secteur.

Marc Charasson

Un bouquet de roses et des applaudissements nourris. La prestation de Claire Chazal, hier soir, au Festival international des écrits de femmes (FIEF), à Saint-Sauveur-en-Puisaye, a été saluée par les auditeurs et les organisateurs. La journaliste a lu une adaptation d'"Album de là-bas", récit autobiographique de Jeanine Worms, évoquant son exil en Argentine durant la Seconde guerre mondiale. Changements de tons, pauses, gestes et regards : la lectrice a donné corps et vie à des souvenirs sans concessions, parfois drôles, souvent poignants. Claire Chazal a également dédicacé son dernier livre, "Puisque tout passe", sur le stand de la librairie Jofac et a volontiers répondu aux demandes de photos et autres selfies.Photos Jérémie Fulleringer

La première journée du FIEF, organisé par l'association de la Maison de Colette, a été très dense. Une douzaine d'universitaires, journalistes, écrivain.e.s et comédien.e.s sont intervenu.e.s  autour du "théâtres de femmes", thème de cette 7e édition, parcourant pas moins de dix siècles.Le festival se poursuit ce dimanche, à partir de 10 heures, dans les communs du château de Saint-Sauveur. Avec notamment un grand entretien avec Dominique Blanc, sociétaire de la Comédie Française (15 heures). L'entrée et libre et gratuite.

Olivier RICHARD

La somme dépensée à de quoi donner le vertige. Lors d'une vente organisée par la maison Sotheby's à New York, samedi 13 octobre, une bouteille de Romanée-Conti (Côte-d'Or) de 1945 a été adjugée à 558.000 dollars, soit plus de 482.000 euros. 

Cette bouteille à l'étiquette tachée est l'un des 600 exemplaires produits en 1945, juste avant que le domaine de la Romanée-Conti n'arrache les vignes pour les replanter ensuite.

Le Romanée-Conti est souvent considéré comme le plus grand vin de Bourgogne, peut-être le cru le plus prestigieux au monde. Le domaine est situé sur une parcelle de moins de deux hectares et ne produit aujourd'hui qu'entre 5.000 et 6.000 bouteilles par an. Il fait partie de la Côte de Nuits, une bande de coteaux située au nord de la Côte d'Or. Domaine de la Romanee Conti. Photos Jeremie Fulleringer

Lors de la même vente samedi, une autre bouteille de Romanée-Conti millésime 1945 a été adjugée 496.000 dollars, établissant le deuxième prix le plus élevé jamais vu aux enchères pour du vin.

Les lots vendus samedi provenaient de la collection personnelle de Robert Drouhin, qui dirigea de 1957 à 2003 la maison Joseph Drouhin, l'une des plus importantes de Bourgogne.

Le domaine Joseph Drouhin compte 73 hectares, dont une majorité de grands crus et de premiers crus. La maison Joseph Drouhin a été distributeur exclusif du domaine de la Romanée-Conti pour la France et la Belgique de 1928 à 1964.

Trois autres bouteilles de Romanée-Conti, des magnum (1,5 litres soit le double d'une bouteille standard) millésime 1937, ont atteint chacune 310.000 dollars samedi.

Un peu plus tôt, deux lots millésime 1945 de La Tâche, qui appartient au domaine de la Romanée-Conti mais a une taille et une production moyenne sensiblement plus importantes, avaient été vendus pour 297.600 et 248.000 dollars respectivement. Chaque lot comprenait néanmoins trois bouteilles.

Au total, la vente a rapporté 7,32 millions de dollars pour cent lots, soit plus de 73.000 dollars en moyenne par lot.

Le record pour une bouteille de vin de contenance standard était jusqu'ici de 233.000 dollars pour un Château Lafite Rothschild de 1869, adjugé lors d'une vente à Hong Kong en 2010. Trois exemplaires du même millésime avaient été adjugés, ce jour-là, au même prix.

Toutes tailles confondues, l'ancien record datait de 2007 pour un jéroboam (3 litres) de Mouton-Rothschild millésime 1945, vendu à New York pour 310.700 dollars.Stéphanie Zeimet avec AFP

Un perpétuel jeu de chaises musicales

Fermetures, ouvertures, reprises. Le commerce sénonais est en constante mutation. Ces dernières semaines, le paysage commercial a été encore remodelé. Revue de détail de la valse des enseignes.

ÉquipementFace à Darty, à Saint-Clément, l'enseigne Mobalpa va ouvrir courant novembre dans la zone du Pré-Aubert. Deux cogérants, Blandine Calmus et Cyrille Lopez, seront épaulés par trois vendeurs. Ils proposeront, sur 240 m², de l'équipement de moyen et haut de gamme pour la cuisine, la salle de bains et le dressing.

Épiceries Deux nouvelles épiceries proposant des produits exotiques viennent d'ouvrir rue Émile-Zola, à Sens, portant à quatre leur nombre dans le secteur. Geneviève Nnomo a créé Chouchou à la place de Pianorama. Balamurali Balasingam et Sharmimi Ravindran ont installé Uthayam Alimentation dans le local de NS Coiffure.

Bières Implantés à Auxerre depuis 2014, Christine et Bruno Droguet arrivent à Sens, avenue Georges-Pompidou. Début novembre, ils ouvriront leur deuxième Bacchus et Gambrinus. La cave proposera près de 500 bières, de nombreux whiskies, des rhums et du vin. Le bar, avec dix pompes à bières, séduira les amateurs de houblon. Restauration, concerts et diffusion de matches.

Espace lounge The Truth a ouvert derrière Aldi, rue des Wagons, à Saint-Denis-lès-Sens. Deux Seine-et-Marnais, Mehdi Baaziz et Adrien Lagneau, ont créé un bel espace lounge avec l'ambition de devenir « un gros before sur Sens ». Comprenez un lieu où l'on s'amuse juste avant la boîte. Snacking, bar, chicha. Matches sur grand écran, DJ hip-hop le week-end.

Vêtements de créatrice Rue du Plat-d'Étain, à Sens, à la place de Showroom, Tom Van Hove a ouvert Maison Grace. Il y propose des vêtements pour femmes de la marque Grace et Mila.

Articles pour la pêche Pêche 89 a ouvert ses portes, avenue de Sénigallia, à Sens. Le magasin, dirigé par Olivier Robba, propose des permis, accessoires, appâts, et du matériel toutes marques.

Animaux en résine Décorations pour l'intérieur ou pour le jardin, des animaux en résine ont trouvé leur place dans une boutique, en Grande-Rue, à Sens. Julian Langlet a ouvert en octobre à cette adresse où se trouvait autrefois Shopping discount. Patron d'une maison de production audiovisuelle à Paris, il a décidé de se reconvertir.

Coiffure En Grande-Rue, à Sens, dans l'ancienne boutique Pause-Lecture, Carole Gnalla a installé un salon de coiffure pour homme, femme et enfant. Carole Hair traite tous les types de cheveux (afros, défrisés).

Vêtements de marque Valérie Domèce a fermé sa boutique à Troyes pour investir les locaux d'une ancienne chemiserie en Grande-Rue, à Sens. Elle y a créé Maeva, le dressing des filles. Achat, dépôt-vente, l'activité se concentre sur le prêt-à-porter de marque, tendance et haut de gamme.

Broderies Avec BB Crea, rue Alsace-Lorraine, à Sens, Laetitia Maniez propose des vêtements pour bébé mais aussi de la création. Elle brode et personnalise des articles. Elle a pris la place de l'agence immobilière Ramos (départ à la retraite).

Tissus Dirigée par Marjorie Rossell, M-Tissus déménage. La boutique quittera la rue de Laurencin, à Sens, pour rouvrir le 17 octobre dans la rue des Déportés-et-de-la-Résistance.

Chaussures Le 6 octobre, Chaussea a pris la place de La Grande Récré à Sens-Sud. L'enseigne est spécialisée dans la vente de chaussures.

Literie Le 8 septembre, la Maison de la Literie a ouvert dans les locaux de l'ancien Chauss'Expo, avenue Georges-Pompidou, à Sens.

Bar Le CJ2, bar de Saint-Clément situé près de But, a fermé ses portes.  

Maroquinerie La boutique Ludivine Passion, en haut de la Grande-Rue, a stoppé l'activité.

Banques L'agence CIC, place Drapès, à Sens, a fermé ses portes tandis que celle de la Banque populaire, en Grande-Rue, va rouvrir après travaux.

Mutuelle Place de la République, à Sens, Adréa Mutuelle a baissé le rideau pour recentrer son activité sur Auxerre.

Les 26 et 27 janvier 2019, Vézelay accueillera la 75e Saint-Vincent de Bourgogne. Après Irancy et Chablis, la grande fête vineuse se déroulera pour la quatrième fois dans l’Yonne.Forte de sa nouvelle AOC village, Vézelay n’a eu qu’une année pour mener à bien ses préparatifs. À la tête du syndicat des vignerons du Vézelien et du comité de Saint-Vincent, Matthieu Woillez reconnaît que la pression monte.

La période de vendanges nous a permis de faire une pause d’un mois et de penser à autre chose. Mais aujourd’hui, il faut reprendre le collier. Beaucoup de dossiers sont encore devant nous. Il ne s’agit pas de relâcher les efforts.

On continue à recruter. On doit pouvoir se reposer sur 250 à 300 personnes. Mais si on veut que les bénévoles se relaient au fil du week-end de la Saint-Vincent, que tous puissent en profiter, il faut encore du monde. On est notamment en discussions avec les scouts. Tous les volontaires sont les bienvenus.

En bonne intelligence. On est parfaitement conscient qu’il s’agit de la Saint-Vincent de Bourgogne et que Vézelay est un lieu symbolique de la chrétienté en Bourgogne. Les exigences de la préfecture sont importantes. Sur sa colline, Vézelay bénéficie de peu d’axes de circulation. Cela crée des contraintes supplémentaires. En matière de stationnement, nous ne disposons pas de terrains plats. Il faut décaler les parkings, trouver des champs dans lesquels des plaques seront installées pour éviter que les véhicules ne s’embourbent, mettre en place des navettes. Tout cela implique des coûts, la préfecture le sait.

Découvrez l'affiche de la Saint-Vincent tournante de 2019 à Vézelay

Tous, excellents. Le menu a été testé. Apparemment, il a beaucoup plu. Comme cela s’est fait en plein milieu des vendanges, je n’ai pas pu moi-même le déguster. Mais les inscriptions ont bien démarré. Avant même de connaître le détail des plats mais parce qu’ils connaissaient les quatre chefs (Jean-Michel Lorain de La Côte Saint-Jacques, Marc Meneau, Ryo Nagahama d’Au Fil du Zinc à Chablis et Olivier Vidal, meilleur ouvrier de France chocolatier en 2007, ndlr), les habitués de la Saint-Vincent se sont inscrits dès juillet. Outre plusieurs cuvées de vezelay, les vins servis lors des banquets, il y aura du gevrey-chambertin puisque nous travaillons en partenariat avec les vignerons de cette commune qui accueillera la Saint-Vincent de Bourgogne en 2020. 

La Saint-Vincent tournante 2019 de Vézelay a désormais son verre officiel

Du 16 au 18 novembre, « Vézelay aura un stand Saint-Vincent 2019 à Beaune lors de la fête des grands vins de Bourgogne, organisée dans le cadre de la vente des vins des Hospices.»

Véronique Sellèsveronique.selles@centrefrance.comPratique. Toutes les infos sur vezelay2019.fr

La carrière de Guy Roux ne s’est pas uniquement jouée sur les terrains de football. La vie médiatique de l'homme au bonnet s'est écrite pendant, et se prolonge encore au-delà de celle d’entraîneur : il travaille encore aujourd'hui pour la télévision et pour la radio en tant que consultant, et a prêté son image à plusieurs marques, à des fins publicitaires.  Si Guy Roux s'est attaché durant toute sa vie à construire et cultiver son image, cette dernière a aussi été façonnée à travers les médias, parfois en dehors de son contrôle.

Le précédent record datait de 1990 avec 26,7 degrés.  Implantée depuis 1946 à Auxerre, la station référente n'avait jamais enregistré une telle chaleur pour un 14 octobre. "Ce dimanche, elle a relevé une température maximale de 26,9°C", précise Mickaël Oquidan, prévisionniste à Météo France, à Mâcon. "Depuis le début de l'année, Auxerre comptabilise 98 jours de chaleur, au dessus de 25°C. Là aussi, le record datant de 2003 est battu."

Le week-end a été chaud dans l'Yonne. "Nous sommes quasiment sur des valeurs estivales avec des températures maximales qui sont 10°C au dessus des normales de saison". Samedi, avec 26,6 degrés du côté d'Auxerre , le record de 27°C en 2001 avait été approché." Les minimales ont aussi été remarquables ce week-end soit 15,1°C enregistrés à Auxerre. Une température proche du record de 1990 (14,1°).

Il va y avoir une petite transition avec deux ondées prévues. "Elles devraient avoir lieu ce dimanche soir et lundi matin ainsi que mercredi. Ce sera une petite parenthèse. Mais rien de bien significatif. Les quantités d'eau seront faibles, marginales." Des quantités qui ne permettront pas de remplir les nappes phréatiques en cette période de sécheresse.

"Il faudra attendre après le 22 octobre pour avoir une fracture nette où l'on raccrocherait le wagon des normales, précise le prévisionniste. Mais ce phénomène ne serait pas lié à des pluies mais à des vents qui amèneraient de l’air relativement frais." Il faudra donc s'armer de patience pour avoir des précipitations significatives dans l'Yonne.

Marc Charasson

1. Les pics d'affluence.

« Ce parking, il est toujours blindé. C’est le seul constat que je peux faire », s’amuse Nicolas en allant récupérer sa voiture, sur le parking municipal de la gare d’Auxerre. Marie-Joëlle, elle, est moins critique. « Je n’ai pas à me plaindre, je trouve toujours de la place. Bon, parfois, c’est la toute dernière place… mais j’en trouve quand même?! »

Sauf qu’au moment des pics d’affluence, les vendredis soirs, samedis matins ou durant les vacances scolaires, il arrive parfois aux usagers auxerrois de la SNCF d’être moins chanceux. Autrement dit, de devoir faire une fois, deux fois, trois fois le tour du parking… avant d’aller tenter leur chance plus loin, vers la rue de Laborde, pour arriver à se garer. Et ne pas laisser le train partir sans eux.

2. Les voitures-ventouses, abandonnées-là.Nathalie, qui travaille dans le secteur, connaît bien ce parking. « Par moments, c’est compliqué, observe-t-elle. Mais il y a sans doute un tri à faire, car certaines voitures sont totalement abandonnées là. L’une a son pot d’échappement qui traîne au sol depuis des semaines?; l’autre a de la mousse qui pousse sous les roues… » 

Un véhicule a son pot d'échauppement au sol, sur la parking de la gare SNCF à Auxerre. Photo R. Blanc

3. Les véhicules de location, au fond du parking.

Hormis ces "voitures-ventouses", une autre problématique colle à ce parking municipal : celle des véhicules utilitaires de location. Garés au fond du parking, ils occupent à eux seuls une bonne quinzaine des 270 places gratuites. Voire plus, au moment des vendanges, fin août et septembre, période de l’année à laquelle l’entreprise de location loue le plus de ces véhicules utilitaires et autres mini-bus. « Nous utilisons ce parking le moins possible. Et nous sommes totalement conscients du désagrément que cela peut occasionner aux usagers », s’excuse-t-on chez Avis Location Auxerre. « Mais faute de mieux, nous sommes obligés d’y stationner nos utilitaires. » La société (locataire d’un local au croisement des rues Paul-Doumer et Léon-Bourgeois, devant la gare) dispose d’un garage… où elle a la place de stocker ses voitures, mais pas ses utilitaires.

La société de location de véhicules indique enfin que la mairie d’Auxerre est déjà entrée en contact avec elle, pour tenter de « trouver une solution ». Ce que confirment les services de la Ville. « Nous sommes en train de négocier avec eux, dans le but de trouver une solution à l’amiable, commente-t-on du côté de la mairie. Afin que ce parking retrouve sa destination première. »

Romain Blanc

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« À l'hôpital, la vie ne s'arrête pas »

Il aurait bien aimé que ce concert anniversaire se passe à Lyon, là où tout a commencé. Malgré tout, Philippe Zrounba, cancérologue au centre Léon-Bérard (Lyon) ne pouvait cacher son plaisir de venir assister, hier, au concert anniversaire de Kiosque à musique. L'association qu'il préside promeut la musique auprès des publics empêchés depuis dix ans maintenant à Lyon, Paris et Sens. Rencontre.

Pourquoi avoir choisi, il y a dix ans, de devenir président de Kiosque à musique ? Je ne suis pas musicien, mais je ne pourrais pas me passer de musique. Elle fait partie de la vie et, comme la vie ne s'arrête pas lors d'un séjour à l'hôpital, j'estime que la musique ne doit pas s'arrêter à ses portes. Le courant est aussi très bien passé avec Vincent et Aurélie Courion ( lire encadré).

Qu'est-ce que la musique peut apporter à un patient ? Je travaille dans un centre anticancéreux où il y a parfois des moments difficiles, des annonces difficiles. Certains enfants peuvent aussi passer une longue période en pédiatrie. Et si la musique ne se substitue pas à la médecine, elle permet de s'échapper d'un quotidien douloureux.

Quand l'association a débuté, l'initiative était nouvelle. A-t-elle toujours été bien accueillie ? Il a fallu essuyer les plâtres. Certains confrères se plaignaient du niveau sonore, les artistes ont dû s'adapter à l'environnement, dans des lieux qui ne se prêtent pas toujours à la musique. Mon seul rôle est de faire l'intermédiaire entre les musiciens et les chefs de service car, si on ne peut pas parler de réticence, cette initiative n'est pas encore naturelle en France.

De plus en plus d'associations franchissent les portes des hôpitaux pour soutenir les patients. Ça a toujours un effet bénéfique ? L'hôpital ne doit plus apparaître comme un lieu fermé, mais il faut aussi pouvoir assurer l'encadrement des associations. Certaines actions permettent de masquer des cicatrices, l'activité physique adaptée permet de limiter les risques de récidives d'un cancer… Si les bénévoles sont bien accompagnés, ce sera forcément bénéfique pour le patient.

Quel regard portez-vous sur le parcours de Kiosque à musique ? On a commencé petit avec simplement le Duo Angélus, mais on avait déjà le souhait que cela puisse grandir avec d'autres musiciens. On a pu développer d'autres projets pédagogiques, comme les rencontres entre des sixièmes et des enfants en pédiatrie qui travaillent, sur une année scolaire, à un spectacle commun. En se dotant aussi d'un orgue sensoriel, on est allé encore plus loin dans l'objectif de permettre aux publics empêchés d'avoir accès à la musique.

Que peut-on souhaiter à votre association pour les prochaines années ? On aimerait encore s'exporter, mais ce n'est pas impératif. Ça se fera si on trouve les bonnes personnes. Il ne faut pas oublier que ce sont des musiciens professionnels qui donnent de leur temps et qui ne proposent pas de la musique au rabais. Sans eux, rien ne se ferait.

Association. Antoine Compigneantoine.compigne@centrefrance.com

Aurélie Monjanel-Courion et Vincent Courion ont fondé Kiosque à Musique en 2008, avec le parrainage de Michel Portal. L'association donne des concerts dans les hôpitaux de Lyon, Paris et Sens. L'an passé, près de 40 concerts ont été donnés à l'hôpital Gaston-Ramon de Sens, dans les services oncologie, soins palliatifs et pédiatrie.