L'angoisse a pris fin, samedi 13 avril, pour les derniers passagers d'un téléphérique du sud de la Turquie, évacués après avoir passé vingt-trois heures au-dessus du vide à la suite de la chute d'un pylône, ont annoncé les secouristes.

L'accident, survenu en fin d'après-midi, vendredi, sur les hauteurs de la grande station balnéaire d'Antalya, a fait un mort et 10 blessés, selon le ministre turc de la Santé Fahrettin Koca. 

Une des cabines du téléphérique de Sarisu-Tünektepe, heurtée par le pylône, s'était brisée, entraînant la chute de ses passagers dans une zone rocheuse.

174 autres passagers, parmi lesquels des enfants, ont été évacués "avec succès" au terme d'une "opération très périlleuse", a annoncé samedi Okay Memis, le patron de l'agence publique turque de gestion des catastrophes (Afad). Il a précisé que "cet accident est survenu à la suite de la rupture d'un mécanisme au sommet d'un pylône du téléphérique", possiblement une vis.

Ayse Hatice Polat, une quinquagénaire restée prisonnière d'une cabine pendant plus de vingt-et-une heures, a embrassé la terre à sa descente d'hélicoptère, ont rapporté plusieurs médias locaux.

Dix hélicoptères et plus de 600 secouristes avaient été dépêchés sur les lieux, selon les autorités.

Des ordres de détention ont été émis contre treize personnes, dont des responsables de l'entreprise exploitant le téléphérique, dans le cadre d'une enquête visant à déterminer les causes de l'accident, a annoncé le ministre turc de la Justice, Yilmaz Tunç.

"L'incident s'est produit en raison de l'insuffisance et de la corrosion des fixations aux points de connexion des pylônes porteuses du téléphérique", a indiqué M. Tunç sur le réseau social X, faisant état d'un rapport préliminaire qui pointe également le mauvais état des systèmes de poulies.

Avec AFP 

Mauvaise nouvelle pour les fans d'En bande organisée, présentée par Philippe Caverivière et Alex Vizorek. L'émission ne sera pas reconduite à la rentrée, c'est officiel. Découvrez pourquoi !

Pour en savoir plus, consultez l’article sur le site de notre partenaire Diverto

Le prix littéraire Sayonne'Ara trouvait sa conclusion ces vendredi 12 et samedi 13 avril 2024 à Sens. Une grande fête a été proposée place des Héros. De nombreux participants sont venus célébrer la culture nippone. Ils étaient souvent déguisés.

Les ateliers qui étaient proposés étaient fort nombreux. Découvrez les images de cette édition 2024 couronnée de succès.

Emmanuel Gougeon

Des pâtes commercialisées par la marque Panzani font l'objet d'un rappel, a annoncé vendredi 12 avril le site RappelConso. Il s'agit des paquets de 500 grammes des macaronis cuisson rapide en 3 minutes. 

Les lots concernés ont été commercialisés entre le 3 janvier 2024 et le 7 mars 2024, dans la France entière. Les distributeurs suivants sont concernés : Auchan, Système U, Intermarché, et Leclerc.

Ils sont rappelés en raison de la présence potentielle d'un corps étranger "ressemblant à un morceau de plastique transparent". 

Si vous possédez des pâtes de cette sorte, le site RappelConso conseille de ne pas les manger, "en raison du risque de blessures / effets indésirables suite à l'ingestion de ce produit". 

Pierre Garnier est sur tous les fronts. Après l'immense succès de son titre Ceux qu'on était, le gagnant de la Star Academy pourrait-il s'attaquer au septième art ? Réponse maintenant !  

Pour en savoir plus, consultez l’article sur le site de notre partenaire Diverto

Après le très beau Lovesong, Jane Sanderson nous offre un nouveau roman aussi réussi, Une petite fille nommée Sunshine. Il y est aussi question de musique et d’amour, tant la bande-son de nos vies est liée à nos émotions. En outre, Chrissie, qui a toujours voulu être mère, fait partie, avec son compagnon Stuart, d’un célèbre groupe de musique. À l’unisson dans une vie professionnelle sans accroc, ils filent le parfait amour.

Ce qui les aide grandement dans l’infernal parcours d’obstacles des procédures d’adoption. Un jour pourtant, l’horizon semble se dégager : ce sera elle, Sunshine, une adorable fillette dont on ne sait pas grand-chose de ses deux premières années, avant son abandon.

Ce mystérieux passé, dont des bribes affleurent dans un suspens croissant, va mettre à l’épreuve l’amour maternel tout neuf de Chrissie. Du rêve au cauchemar, le chemin est court ! Et, alors que l’attention se focalise sur la petite Sunshine, des secrets bien gardés sur l’ascendance de Chrissie refont surface… Bâti comme un thriller, ce roman est aussi un hymne à l’amour, à l’espoir et à la musique, qui ont d’immenses pouvoirs.

Avec La gosse, Nadia Daam se place clairement du côté du récit. Elle est la mère de sa fille, et elle le raconte avec beaucoup d’humour. Il faut bien ça pour contrebalancer les terribles coups du sort et l’amour aussi démesuré que les angoisses existentielles.Ayant plus ou moins résolu la fameuse crainte d’être une mauvaise mère pour son enfant, Nadia Daam a découvert bien pire : la crainte d’être une mère inutile, autrement dit, être mère d’ado ! Un livre juste, touchant, et très drôle.

Si Nadia Daam s’exprime à la première personne, Marianne Rubinstein tutoie la fille qu’elle a été et la femme qu’elle est devenue. Comme un essai, Bord de mère s’articule autour de l’émancipation des femmes du point de vue de la génération qui, comme elle, née en 1966, a bénéficié « des combats remportés par nos mères ».

Documenté, le livre est aussi la tendre chronique d’une histoire familiale, avec ses déménagements, son accident de tricycle, et les traditionnelles vacances chez les grands-parents. La chronique d’une époque, qui passe du noir et blanc à la couleur.

C’est aussi le récit de la construction d’une femme, douée en maths et hésitante sur son orientation professionnelle, amoureuse d’un beau garçon gentil qu’elle quittera en même temps qu’une certaine prudence. Puis, bientôt, la fille devient mère à son tour… 

Une petite fille nommée Sunshine de Jane Sanderson, traduit de l’anglais (Royaume-Uni) par Maya Blanchet, Actes Sud,, 416 pages, 22,90 €.La gosse de Nadia Daam, Grasset, 176 pages, 17 €.Bord de mère de Marianne Rubinstein, Verticales, 96 pages, 15,50 €.

Pleurer au supermarché de Michelle Zauner. Dans ce récit traduit de l’anglais (États-Unis) par Laura Bourgeois, Michelle Zauner évoque les complexités de l’amour entre une mère et sa fille. En apprenant la maladie de sa mère, l’auteure rentre dans l’Oregon pour accompagner son combat contre le cancer, et essayer de rattraper le temps perdu. Elle a en effet longtemps fui la figure maternelle, qui incarnait l’exigence et la culture coréenne (en librairie le 2 mai, Christian Bourgois, 320 pages, 22 €).

Pascale Fauriauxpascale.fauriaux@centrefrance.com

Des habitants des quatre coins de l'Auxerrois, beaucoup de pancartes et aussi quelques poubelles. À l'appel du collectif "AuxR_M sa collecte en porte-à-porte", une manifestation a rassemblé plus de 300 personnes, ce samedi 13 avril 2024, à Auxerre, pour dénoncer la fin de la collecte des déchets en porte-à-porte et le passage sept déchèteries actuelles à deux, ainsi qu'une mobile. L'opposition à la nouvelle stratégie déchets de l'Agglomération de l'Auxerrois, adoptée en conseil communautaire le 28 septembre 2023 ne faiblit pas.

"La problématique de l'accès et de la mobilité pour des personnes âges ou handicapées", pour Guy, de Monéteau. "Une régression" aux yeux de Christine et Pierre, venus de Champs-sur-Yonne, qui jugent plus efficaces d'appliquer la loi imposant un ramassage dédié des biodéchets "pour réduire le volume des déchets mais aussi les odeurs, et ainsi réduire le passage du ramassage". Un "non-sens écologique", résume, quant à lui, Anthony.

Dans le cortège qui a remonté la rue du Temple, de la place de l'Arquebuse à la fontaine Cadet-Roussel, ils sont plusieurs à avoir déjà expérimenté les points d'apport volontaires, sur lesquels ils tirent un bilan négatif. C'est le cas de Jean-Marc, résident d'Appoigny. "Je les connais sur l'autoroute par rapport à mon travail et ça ne fonctionne absolument pas, explique-t-il. Le tri n'est plus respecté, il y en a partout à côté et les coûts ne cessent d'augmenter." Catherine, une Auxerroise qui a connu ce mode de collecte du côté de Narbonne (Aude) ajoute : "En plus de la présence de rats, ça pue l'été."

Initiateur d'un recours en annulation au tribunal administratif de Dijon contre la délibération, Auxerre Écologie Solidarité indique l'instruction se poursuit jusqu'au 15 mai prochain, avant un délibéré dans les mois suivants. De son côté, l'Auxerrois avait justifié sa nouvelle stratégie notamment par la crainte d’une explosion des dépenses de traitement des déchets.

Delphine Toujas

Le jeune homme de 18 ans, soupçonné d'être l'auteur du double-meurtre d'un couple de retraités dans l'Eure-et-Loir, a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué, a annoncé le parquet de Chartres, samedi 13 avril. 

"Lors de sa deuxième audition, le jeune homme gardé à vue confirmait être l’auteur du double homicide volontaire de ses voisins", a annoncé dans un communiqué le procureur de la République de Chartres Frédéric Chevallier.

"Il expliquait assez précisément le déroulement des faits criminels en déclarant s’en être pris d’abord au monsieur puis ensuite à la dame lorsqu’elle sortait de chez elle. Il indiquait qu’il voulait tuer pour passer sa colère", a ajouté le magistrat.

"Les coups – multiples et importants – portés avec le couteau, mais également les coups de pied, assénés notamment aux visages, correspondaient aux constatations médico-légales réalisées au cours des autopsies", selon la même source.

C'est une voisine du couple de retraités qui avait prévenu mercredi les gendarmes de la présence de deux corps inanimés dans le jardin de leur résidence, avait indiqué vendredi le parquet de Chartres.

Avec AFP

La passe de quatre pour l'AJA ? Après trois succès de suite en championnat, l'AJA veut poursuivre sa bonne série chez un mal classé, Quevilly-Rouen Métropole. 

En cas de victoire, les Icaunais prendraient 10 points d'avance sur la troisième place, après le faux pas de Saint-Etienne à Ajaccio (0-2) et en attendant le match d'Angers à Grenoble lundi 15 avril 2024. L'occasion donc de frapper un grand coup dans la course à la montée. Mais attention, car à l'aller, QRM avait malmené les Ajaïstes, finalement vainqueurs 3-2 après une remontée fantastique.

L'AJ Auxerre va-t-elle creuser l'écart ? Réponse via notre direct commenté de ce QRM-AJA, à revivre ci-dessous :

À Rouen, Yohann Tritz

Les attaques visant des villages palestiniens au nord de Ramallah depuis la disparition, vendredi 12 avril, de Benjamin Achimeir, un jeune berger israélien de 14 ans, se sont aggravées et étendues, samedi, après l’annonce de sa mort à la mi-journée. Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou l'a qualifiée de "crime odieux". 

Une demi-douzaine de villages de Cisjordanie occupée étaient assiégés par l’armée et attaqués par des centaines de colons, faisant plusieurs blessés, dont un touché à la tête par un tir, selon les autorités et les médias palestiniens, alors qu’il y avait déjà un mort et une trentaine de blessés.

"Des dizaines de colons attaquent le village et brûlent tout ce qui leur tombe sous la main", a déclaré à l’AFP le maire d’al-Mughayyir, Amir Abou Alia. Des panaches de fumée provenant de maisons, de champs, de bâtiments et d’engins agricoles incendiés s’élevaient au-dessus des collines et des vallons, ont constaté des correspondants de l’AFP.

Benjamin Achimeir, un jeune berger de 14 ans, a disparu alors qu’il faisait paître ses moutons à proximité du village palestinien d’al-Mughayyir, dans la région de Ramallah, à quelque 500 m de fermes appartenant à des colons israéliens. Le corps du garçon a été localisé samedi à la mi-journée non loin de ses pâtures et des fermes de Malachei HaShalom.

Le ministère de la Santé de l’Autorité palestinienne et le Croissant-Rouge palestinien ont recensé au moins un mort et des dizaines de blessés, dont de nombreux par balles, depuis vendredi.

Al-Muhayyir portait les stigmates des violences déjà samedi matin. Aux abords de maisons ou de hangars aux murs noircis par les flammes, les carcasses calcinées de voitures, de fourgons ou d’engins agricoles encore fumantes, a constaté un photographe de l’AFP. 

Avec AFP 

Actuellement en une de Vogue US, Zendaya a fait des révélations surprenantes au sujet de sa carrière. Si elle devait recommencer à zéro, l'actrice de 27 ans aurait changé un détail. 

Pour en savoir plus, consultez l’article sur le site de notre partenaire Diverto

En février dernier, Marvel a dévoilé le nouveau casting du remake des Quatre fantastiques. Si Joseph Quinn a décroché le rôle tant convoité de la Torche humaine, un autre acteur était pressenti. On vous dit tout !  

Pour en savoir plus, consultez l’article sur le site de notre partenaire Diverto

La rencontre n'aurait pas pu plus mal débuter pour l'AJA B. Après à peine quatre minutes de jeu, les Floriacumois ouvraient le score par l'intermédiaire de Belliard (1-0, 4e). Sylla doublait la mise peu après le quart d'heure de jeu (2-0, 18e) avant que Koffi n'aggrave la marque sur pénalty (3-0, 34e). Difficile dans ces conditions d'espérer ramener un quelconque résultat de la région parisienne tant les Auxerrois étaient dominés.

Mais les hommes de David Carré allaient montrer un tout autre visage dans le deuxième acte. Et malgré bon nombre d'occasions, ils buttaient sur un portier adversaire inspiré et ne trouvaient la faille uniquement sur un pénalty de Koum (3-1, 65e). À noter qu'avec cette défaite, l'AJA B recule à la 11e place du classement.

FLEURY-MEROGIS (stade Auguste-Gentelet). Le FC Fleury bat l’AJ Auxerre B, 3 à 1. M-T : 3-0. Arbitre : M. Laplagne.Buts.  Fleury : Belliard (4e), Sylla (18e), Koffi (34e, s. p.) ; AJA B : Koum (65e, s. p.)Avertissements.  Fleury : Vogt (40e), Leleve (76e) ; AJA B : Keïta (11e).AJ Auxerre B. Laiton - Aboubakar, Keita, Mayela (Siwé, 85e), Koum - Cissé (Diawara, 46e), Danois, Vandenbossche (Mary, 60e),  Mandengue - Silvestre (Ouso. Camara, 46e) - Adekalom (Diawara, 89e). Entr. : D. Carré.

Hugo Borrel

Match complètement fou à Robert-Diochon ! Le leader auxerrois a été battu par le relégable Quevilly-Rouen (4-3) après de multiples rebondissements, dont trois buts dans le temps additionnel, ainsi qu'une exclusion.

Vous pouvez poser vos questions à nos journalistes en remplissant le formulaire ci-dessous, ils y répondront dans l'épisode du podcast Déb'AJA publié dimanche 14 avril en fin de journée.

La rédaction sportive

Ce soir, durant la deuxième soirée des battles, Gwendal White et Julien Kela ont fait le show sur une chanson de Bjork, offrant aux coachs et au public une prestation pleine de puissance. Pari gagné pour les deux talents puisqu'aucun d'entre eux n'a quitté l'aventure pour l'instant.

Pour en savoir plus, consultez l’article sur le site de notre partenaire Diverto

Gauthier Hein, milieu de l'AJA

Jean-Louis Garcia, entraîneur de QRM

"La fin de match, c'est un énorme ascenseur émotionnel. On pense avoir fait le plus dur en marquant ce troisième but, puis très vite, il y a des occasions, ce corner, et ce but concédé. On se dit que si on ne gagne encore pas celui-là, c'est dur. On y croit encore, on obtient ce coup franc et le geste idéal de Ndiaga (Yade) pour nous donner la victoire au terme d'un match de très grande qualité. Un très beau match de football, avec une dizaine d'occasions, une quinzaine de tirs de chaque côté. On est à 3 xG face au leader ! Je suis fier de mes garçons."

À Rouen, propos recueillis par Benoît Jacquelin et Yohann Tritz

Ce soir dans The Voice, la battle entre Odem et Anna a offert une véritable séquence émotion. Alors qu'Odem a finalement été gardé par Vianney, le jeune homme a supplié les coachs d'appuyer sur le buzzer du "Talent volé" pour sauver Anna.

Pour en savoir plus, consultez l’article sur le site de notre partenaire Diverto

Ce soir, dans la deuxième partie de l'épreuve des battles de The Voice, Carla et Lillian se sont affrontés sur un titre de France Gall et Elton John. Une performance loin d'avoir laissé les coachs indifférents.

Pour en savoir plus, consultez l’article sur le site de notre partenaire Diverto

Le duel le plus déséquilibré sur le papier de ces play-down d'Élite Access, entre le leader Sens et le dernier Calais, commençait par un non-match dans le premier acte, avec un cavalier seul des Lionnes (25-14). Dans la lignée de leur exploit contre Harnes (victoire 3 sets à 2) à la journée précédente, les visiteuses ne lâchaient pas le morceau et recollaient au score avant de rentrer aux vestiaires (23-25, 1-1). 

Moment venu pour l'entraîneur sénonais Johann Guille, qui prenait place ce samedi soir pour la dernière fois sur le banc du SV89 à Roger-Breton, de remettre les point sur les i auprès de ses joueuses. Le message visiblement bien passé, les Sénonaises retrouvaient de la justesse et reprenaient les commandes (25-20, 2-1), avant de conclure avec plus de mal que prévu les débats (25-19, 3 sets à 1).

Ce grand huit décroché, le SV89 valide du même coup la première place des play-down d'Élite Access, avant même d'aller défier son dauphin Harnes, le vendredi 19 avril (20 heures), lors de l'ultime rencontre de la saison. 

Florent LEYBROS

Florent Leybros

En déplacement à Poligny avec l'ambition de frapper un grand coup pour le maintien, le Phénix GAB-Héry repart avec la plus lourde défaite de la saison et des doutes quant à sa capacité d'atteindre son objectif. Et pourtant, à la pause, les hommes de Nicolas Zagrocki étaient au contact de leur adversaire (57-48). Mais au retour des vestiaires, les Héryssois allaient se voir surclassés par Poligny tout au long de la seconde période, perdre totalement pied et baisser les bras (122-85). De quoi inquiéter leur entraîneur pour les deux derniers matches à venir. 

"Je n'ai pas de problème à perdre un match. Mais là où je m'inquiète, c'est que je me demande si on est capables de réagir et de répondre présents à l'occasion de ce genre de matches couperets. Je me dis qu'on n'a pas le mental nécessaire."

POLIGNY (salle omnisports Champ d’Orain). Poligny bat le Phénix GAB-Héry, 122 à 85. Arbitres : Mme Decertaines et M. Lamris.Les quart-temps. 30-22, 27-26, 30-16, 35-21. Les points pour le Phénix GAB-Héry. Patgis (3), Grivet (1), Ibraimi (20), Vaughn (7), Diouf (35), Basele-Ikongo (15), Pesant (4).

Hugo Borrel

"L'Iran a lancé des drones depuis son territoire en direction d'Israël", a déclaré le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari. Plus de 100 drones en direction d'Israël, et d'autres "vagues de drones" pourraient suivre, a affirmé un responsable militaire israélien.

"Nous surveillons la menace dans l'espace aérien. C'est une menace qui prendra plusieurs heures pour atteindre le territoire de l'État d'Israël", a-t-il ajouté. Les sirènes d'alerte ont retenti dans la nuit de samedi à dimanche dans un kibboutz du nord d'Israël près de la frontière avec le Liban

La télévision d'État iranienne a confirmé dans la nuit de samedi à dimanche une "vaste" attaque de "drones et de missiles" vers Israël en réponse notamment à "l'attaque contre la section consulaire de l'ambassade de la République islamique d'Iran à Damas" et  "d'un groupe de commandants et conseillers militaires en Syrie". 

"L'armée de l'air de la Force aérospatiale du Corps des Gardiens de la révolution islamique a tiré des dizaines de missiles et de drones sur des cibles spécifiques à l'intérieur des territoires occupés", a déclaré la télévision d'État iranienne.

Le Hezbollah libanais a annoncé avoir lancé des roquettes sur le Golan occupé par Israël qui va fermer son espace aérien dans la nuit de samedi à dimanche. L'Irak, frontalier de l'Iran, et le Liban également.

La France a "condamné" l'attaque par l'Iran qui "franchit un nouveau palier" de déstabilisation. 

1/2

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait assuré samedi soir qu'Israël s'était préparé à "l'éventualité d'une attaque directe de l'Iran" et était "prêt à faire face à n'importe quel scénario, tant en matière de défense que d'attaque".

"Nous apprécions la présence des États-Unis aux côtés d'Israël, ainsi que le soutien de la Grande-Bretagne, de la France et de nombreux autres pays", a ajouté le Premier ministre dans une allocution vidéo alors que la menace d'une opération iranienne ciblant le pays était jugée imminente.

Face aux menaces iraniennes, les États-Unis ont réaffirmé leur "engagement inébranlable en faveur de la sécurité" de l'allié israélien, et annoncé l'envoi de renforts au Moyen-Orient.

L'Iran a juré de "punir" Israël après une frappe le 1er avril contre son consulat à Damas qui a coûté la vie à deux généraux des Gardiens de la Révolution. Téhéran a accusé Israël qui n'a ni confirmé ni démenti.

L'attaque iranienne a été annoncée après la saisie en début de journée par les forces spéciales maritimes des Gardiens de la Révolution d'un navire accusé d'être "lié" à Israël, avec 25 membres d'équipage à bord, dans les eaux du Golfe.

"Au regard des conditions de sécurité", Israël a annoncé la fermeture des écoles et va restreindre les rassemblements. Dimanche, premier jour de la semaine en Israël, et lundi, "les activités d'enseignement, les voyages et les sorties" scolaires et périscolaires sont suspendues en Israël, a dit Daniel Hagari.

La République islamique d'Iran est l'ennemi d'Israël et un allié du Hamas, auteur le 7 octobre d'une attaque sanglante sans précédent sur le sol israélien qui a provoqué une offensive israélienne dévastatrice à Gaza, où 33.686 personnes essentiellement des civils ont péri selon les autorités du mouvement palestinien.

La Maison Blanche a appelé l'Iran à libérer "immédiatement" le navire saisi et son équipage arraisonné près du détroit d'Ormuz, l'une des voies maritimes les plus empruntées par la marine marchande. 

Pour Karim Bitar, chercheur à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), cette saisie "pourrait être le début d'une escalade (...) plus large". 

AFP

Les Sims 4 n'ont pas fini de nous surprendre ! EA vient d'annoncer la sortie imminente de deux nouveaux kits d'objets. Découvrez-les sans plus tarder !  

Pour en savoir plus, consultez l’article sur le site de notre partenaire Diverto

Le 10 avril dernier, Louane a fait une belle surprise à ses fans lors de son concert à Olympia. La jeune chanteuse a dévoilé une nouvelle chanson en featuring avec son amoureux Florian Rossi.  

Pour en savoir plus, consultez l’article sur le site de notre partenaire Diverto

Vous n'avez pas pu faire le déplacement jusqu'en Californie pour assister à la nouvelle édition de Coachella ? Pas de panique ! Vous pouvez désormais suivre les concerts depuis votre canapé.  

Pour en savoir plus, consultez l’article sur le site de notre partenaire Diverto

Ce samedi 13 avril a sonné la fin du Tournoi des Maestros dans N'oubliez pas les paroles. Si l'équipe de Margaux a finalement remporté la finale, Laurens a vécu une expérience inoubliable pour sa première édition en tant que participant. Pour l'occasion, le candidat a accordé une interview à Diverto.

Pour en savoir plus, consultez l’article sur le site de notre partenaire Diverto

La sixième édition du Tournoi des maestros a officiellement pris fin ce samedi 13 avril, une équipe gagnante a finalement été désignée et il s'agit de celle de Margaux. Pour l'occasion, la candidate a accordé une interview à Diverto pour se livrer, après cette compétition acharnée.

Pour en savoir plus, consultez l’article sur le site de notre partenaire Diverto

Ce soir, durant la deuxième partie de l'épreuve des battles dans The Voice, Morpho et Clément ont livré une performance pleine d'émotion. Si Clément a été sauvé par Mika, Ambre Ever a finalement vu son aventure s'arrêter là.

Pour en savoir plus, consultez l’article sur le site de notre partenaire Diverto

Un accident entre trois voitures, faisant au total neuf blessés dont cinq mineurs, est survenu vers 23 heures, samedi 13 avril 2024. Alors que les circonstances restent à éclaircir, ces trois véhicules sont entrés en collision au carrefour de l'avenue de l'Europe et l'avenue du 8 mai, à hauteur du quartier de la Trecey à Saint-Florentin. 

"Nous avions dans un premier temps sept victimes dénombrées, précise le lieutenant Frery en charge des opérations de secours sur place. Après une reconnaissance aux alentours, nous avons finalement neuf victimes." Parmi elles, se trouvent deux blessés dans un "état grave" dont le pronostic vital n'est toutefois pas engagé. 

Huit des neuf victimes, âgées de 4 à 38 ans, ont été transportées vers les hôpitaux de Sens, Auxerre et Joigny. L'intervention a nécessité de nombreux moyens sur place : une douzaine d'engins et une vingtaine de pompiers. Une déviation a été mise en place le temps de l'intervention, qui s'est terminée vers 2 heures. 

Tiphaine Sirieix

Passionné de Vézelay et des mystères qui entourent sa basilique, l’Auxerrois Jacques Drouhin, chirurgien-dentiste à la retraite, qui anime depuis les années 1990 des "balades avec des yeux de découvreur" propose d’explorer plusieurs chemins dans La Madeleine de Vézelay, un ouvrage qui vient de paraître aux éditions Entre deux mondes, joliment illustré par Thierry Gaufillet. Mercredi 17 avril, à 20 heures, le livre-guide fera l’objet d’une conférence, agrémentée des dessins originaux de l’Icaunais Thierry Gaufillet, au café-théâtre La Scène des quais, à Auxerre.

Vous souvenez-vous la première fois où vous avez découvert la basilique Marie-Madeleine ? Très bien. C’était en 1985. Mon amie de l’époque habitait à 100 mètres de la basilique. Moi, j’avais eu une éducation très catholique, issu d’une famille bourgeoise, avec école privée catho et même petit séminaire. Et puis, j’ai tout arrêté. En 1985, mon amie m’a emmené dans la basilique. J’étais comme un touriste lambda à regarder un monument parmi d’autres. Et là, il y avait une femme, Isabelle Malaury (orthographe incertaine, NDLR), prof de français à Avallon, qui était assise sur une chaise, dans la basilique. Elle attendait. Si des gens venaient lui demander un truc, elle leur racontait un détail, leur montrer une chose. C’était une démarche totalement bénévole. Cela m’a touché !

Davantage qu’une visite guidée ? J’en ai fait avec les moines, les guides, mais cela ne me parlait pas trop. On me causait de Dieu et surtout du péché. Qu’on allait ressortir de là meilleur qu’on était rentré. Vraiment, c’est en regardant les chapiteaux que tout d’un coup, je me suis senti en 1250. Je m’appelais Jacquou le Croquant, je vivais dans une cabane en planches en bas, j’avais un champ de patates, je ne savais ni lire ni écrire. Je n’avais d’autre référence dans ma vie que Dieu ! Y avait des croix dans les champs, des clochers qui sonnaient, des curés tout-puissants. Et ma seule idée était de pas aller en enfer. Quand je me suis mis à penser à cela, j’ai commencé à regarder et j’ai vu le travail des champs dans le tympan, le passage des grues sur les chapiteaux.

C’est ainsi que vous êtes devenu guide de la basilique ? Oui, après quelques déboires (rire). Au Moyen Âge, la basilique était un lieu de vie animé. On pouvait y manger, y boire. Dans les années quatre-vingt-dix, j’ai décidé de faire une dégustation de vins dans le narthex. Là, je me suis fait virer. J’étais un peu un trublion. Je considérais qu’on devait pouvoir danser, chanter dans le narthex. Un jour, j’ai écrit un texte au recteur de la basilique pour lui expliquer qu’on devait retrouver l’esprit du Moyen Âge. Au final, j’ai eu un agrément de guide. Moi, je voulais ouvrir la réflexion : qu’est-ce que cette basilique nous raconte aujourd’hui ?

De vos déambulations au sein de la basilique, vous avez souhaité faire un livre ? Il y a d’abord eu une vidéo L’alchimie à Vézelay, vue 60.000 fois sur YouTube. À Vézelay, vous avez le mode d’emploi de comment notre psyché, telle que Jung la définit, se développe. À Vézelay, et il n’y a pas cela dans les autres basiliques, on vous dit “Il n’y a rien à jeter de ce que vous êtes, même le pire. L’énergie est là, mais il faut lui donner une direction”.

Vous invitez à regarder autrement la basilique, ses chapiteaux, ses tympans en proposant plusieurs chemins, celui de lumière, mais aussi des fleurs, des basilics, du temps… Lequel vous touche le plus ?

De tous les chemins que je décris pour comprendre la basilique, c'est celui des fleurs me touche le plus. Le premier que je regarde et que j’ai trouvé avec mes enfants. Il n’est décrit dans aucun guide ni par Viollet-le-Duc.

À l’entrée, vous avez des fleurs fermées au pied de la première colonne, orientées vers le mur nord. Puis un autre ensemble de fleurs s’entrouvrent vers le centre de la basilique et à la sortie, elles sont ouvertes, toujours sculptées, mais regardant vers l’intérieur du pilier. On voit l’arrière de la fleur. La symbolique est très belle !

De quelle manière Thierry Gaufillet a intégré l’aventure ? L’éditeur a vu la vidéo et m’a encouragé à écrire. Mais moi, je suis un baladin, pas un écrivain. Je lui ai alors dit que le livre devait obligatoirement comporter des dessins. Cela permet d’exagérer un détail, d’attirer l’attention sur quelque chose. Thierry, je le connais depuis 30 ans. C’est un dessinateur professionnel, récompensé à Angoulême. Il a souvent participé à des visites de la basilique, c’est un dessinateur, un artiste. Il a fait des tas de croquis, regardé mon texte. Il a mis trois ans pour faire les trente dessins du bouquin. Il devait s’imprégner, comprendre, interpréter. Dans le livre, je lui ai demandé de faire en tant que dessinateur sa conclusion en dessin.

De quelle manière va se présenter votre conférence à Auxerre ? L’idée est de plonger les spectateurs en 1250. De se demander ce qu’un monument comme la Madeleine peut nous raconter aujourd’hui sur notre vie de tous les jours, qu’on soit croyant ou mécréant… à propos de la sexualité, la famille, la beauté, le sacré. Par exemple, on va apporter une corde à treize nœuds, l’outil de mesure “multi-usages” du Moyen Âge. Cela va permettre de voir ce qu’est le nombre d’or, la divine proportion. On va faire l’expérience avec la corde pour montrer que le corps est une proportion parfaite quel que soit votre âge ou votre taille. On va apprendre des choses comme cela. En même temps, moi, j’adore expérimenter des trucs nouveaux, inconnus. Il faut toujours une partie joyeuse. Mais je tiens à ce que le support de la conférence soit les trente dessins de Thierry qui seront projetés.

Mercredi 17 avril, à 20 heures, au café-théâtre La Scène des quais, à Auxerre. Participation au chapeau.

Propos recueillis par Véronique Sellès

Une aide d’un nouveau genre fait son apparition en Puisaye. Celle de Christelle Bellier. Sa profession : orthographothérapeute. "Nous sommes des réparateurs d’écriture, présente-t-elle. L’objectif est qu’elle soit efficace, c’est-à-dire lisible, rapide et non douloureuse. Les graphothérapies nous ont précédées, mais ces spécialistes s’arrêtent à l’acquisition d’une écriture lisible. L’orthographothérapie va plus loin en intégrant l’orthographe qui va de pair avec l’écriture, ainsi que la lecture. Un module peut également permettre d’aller plus loin autour des réflexes archaïques, dits de bébés, persistants pour lever les blocages du corps. Ceux-ci peuvent d’ailleurs être la source de troubles comme le manque d’attention."

Christelle Bellier achève sa formation à Dijon en juillet avec les derniers modules mais a déjà commencé à accompagner 13 enfants et adolescents, allant du CE2 à la troisième aux quatre coins de l’Yonne, et même au-delà. "L’idée est de faire des prises en charge brèves en quelques séances pour ne pas décourager, souligne-t-elle. L’accompagnement peut être global, estimé en une douzaine d’heures en moyenne, ou partiel, selon les besoins. Les parents assistent aux séances et reçoivent les outils pour continuer à travailler à la maison, en s’appuyant sur les devoirs, sans en rajouter."

L’orthographothérapeute veut ouvrir ses portes à tous, porteur ou non de troubles des apprentissages. "Les enfants et adolescents qui ont des difficultés à apprendre à écrire et à lire sont vraiment en souffrance à l’école, détaille Christelle Bellier. Confrontés quotidiennement à l’échec, ils perdent confiance en eux et peuvent être la cible de moqueries de leurs camarades, qui les jugent. Je souhaite leur venir en aide."

L’orthographothérapie sert de déblocage scolaire, avec un apprentissage par une autre méthode que celle de l’Éducation nationale qui leur correspond davantage. En y arrivant, ils reprennent confiance en eux et sont fiers d’eux.

Elle-même enseignante pendant 20 ans, particulièrement de français, puis directrice d’établissement, Christelle Bellier connaissait déjà le sujet avant d’entamer cette reconversion professionnelle. "Il ne s’agit pas d'une méthode miracle ou meilleure, mais juste différente de celle enseignée à l’école, pour ceux qui s’engouffrent dans les brèches et y restent enlisés, promet-elle. Les enseignants sont tout aussi démunis que les parents car ils n’ont appris qu’une seule méthode et se retrouvent alors, eux aussi, sans solution pour leur venir en aide. L’orthographothérapie vient alors en complément."

"J'ai vendu un réservoir d'essence d'avion" : chinez des objets insolites lors d'un vide-maisons collectif, dimanche

Complémentaire aussi, souhaite-t-elle, avec les orthophonistes notamment. "Dans ma promotion, certaines ont vu leur installation susciter une levée de boucliers de ces professionnels, craignant une concurrence, poursuit-elle. Mes collègues ont été présentées comme des charlatans, alors qu’il s’agit simplement d’un autre accompagnement, toujours pour aider. Eux sont davantage des spécialistes de la parole, même s’ils ont dû se diversifier, du fait de l’absence jusque-là de spécialistes de l’écriture et de l’orthographe. Je rêve d’un partenariat avec les orthophonistes et qu’ils puissent se recentrer sur le discours, leur cœur de métier. Je les rencontrerai volontiers si besoin pour dissiper les malentendus."

Pratique. Contact et renseignements au 07.88.99.71.18

Delphine Toujas

L’information n’est pas passée inaperçue, le week-end dernier, où la case “forfait” était cochée à côté de celle du Paron FC, qui devait se déplacer le samedi 6 avril 2024  (18 h 30) sur la pelouse de Nevers Banlay. "Nous avions sept joueurs retenus exceptionnellement par leur travail, en plus des blessés et suspendus. Nous avons demandé à décaler le match à dimanche, mais notre adversaire a refusé. Plutôt que de faire forfait avec notre équipe B, qui jouait un match capital pour son maintien en D1, on a décidé de le faire avec l’équipe première, qui est déjà condamnée", explique Jean-Luc Garcia.

Alors que fleurissaient depuis des rumeurs de forfait général, ce dernier coupe court à ce scénario. Le président paronnais se veut même confiant pour la suite et la capacité des siens à enfin enrayer la spirale négative du côté de l’équipe vitrine : "On a récupéré les ruines de la précédente gestion sur ces deux dernières saisons. Mais ce groupe va réapprendre à gagner la saison prochaine en R3. Nous sommes enfin en règle avec l‘arbitrage, ce qui nous permettra de recruter de nouveaux joueurs, le téléphone sonne d’ailleurs déjà pas mal… On a toujours une base très solide de jeunes et d’éducateurs, avec 400 licenciés. On reste un club prisé, je n’ai aucun doute sur le fait que l’on va repartir."

Paron (stade Roger-Treillé). Le Paron FC (12e, 7 pts) reçoit Nevers-Challuy (6e, 21 pts), ce dimanche 14 avril 2024 à 15 heures. Arbitre : Mme Demoncay.Le groupe de Paron. Joly, Lemouele, A. et M. Legars, Vassard, Jayet, Manche, Meghen, + à désigner.

Florent Leybros

La météo du jour

Le temps restera printanier ce dimanche, avec néanmoins quelques brumes matinales. Les températures grimpent entre 10 et 24°C.

Bonne fête aux  Maxime et aux Ludivine !

Depuis le 26 mars 2024, des actions ciblées contre le trafic de stupéfiants et la fraude ont été menées dans l'Yonne. Au total, huit opérations ont été effectuées par le groupement de gendarmerie départementale, avec le soutien de l'action "place nette" à l'échelle nationale. Un premier bilan a été fait ce samedi 13 avril 2024 : 24 personnes ont été interpellées, 19 armes ont été saisies ainsi que plusieurs kilos de stupéfiants.

Chaque semaine, la rédaction de L'Yonne républicaine livre quelques informations insolites glanées au cours des reportages de ses journalistes. Retrouvez les indiscrétions de la semaine, ce dimanche midi sur www.lyonne.fr.

La rédaction

Dans la perspective des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024, la Fédération française de la randonnée pédestre (FFRandonnée), labellisée Terre de Jeux, a lancé un événement exceptionnel : "La Grande Randonnée vers Paris". Cette initiative inédite vise à unir les marcheurs et randonneurs de toute la France, partant de 16 villes métropolitaines à travers sept itinéraires principaux, pour converger vers la capitale du samedi 13 janvier au dimanche 12 mai.Située sur plusieurs itinéraires "Fortifications Vauban" (de Nice à Paris via Grenoble et Besançon), "Culture et œnologie en Bourgogne" (de Mâcon à Paris) et "Des sources de la Loire à la Seine", l’Yonne ne pouvait manquer pareille initiative.

Du mercredi 24 avril au jeudi 2 mai, les Icaunais sont invités à prendre part à onze randonnées, soit les onze étapes des deux itinéraires via les GR 13 et 14 (avec convergence à Auxerre), pour un total de 247 km. Les randonnées sont ouvertes à tous et gratuites. Départ de chacune d’entre elles à 9 h 30. Il est possible de réserver une navette pour revenir au point de départ ou le participant aura stationné son véhicule (sous réserve d’un nombre suffisant de participants).

Mercredi 24 avril. De Vézelay à Arcy-sur-Cure, soit 23 km (durée : 5 heures). Départ de la navette retour à 15 heures place de la mairie. Ou d’Etourvy à Tonnerre, soit 22 km (durée : 5 heures). Départ de la navette retour à 15 heures place Marguerite de Bourgogne.

Jeudi 25 avril. D’Arcy-sur-Cure à Irancy, soit 18 km (durée : 5 heures). Départ de la navette vers 15 heures, près de la salle des fêtes. Ou de Tonnerre à Chablis, soit 20 km (durée : 5 heures). Départ de la navette vers 15 heures, du parc de la liberté.

Vendredi 26 avril. D’Irancy à Auxerre, soit 16 km (durée : 4 heures). Départ de la navette vers 14 heures, de la Maison des Randonneurs. Ou de Chablis à Auxerre, soit 23 km (durée : 5 heures). Départ de la navette vers 15 heures, de la Maison des Randonneurs.

Samedi 27 avril. Repos.

Dimanche 28 avril. D’Auxerre à Appoigny, soit 18 km (durée : 4 heures). Départ de la navette vers 14 heures, devant la collégiale.

Lundi 29 avril. D’Appoigny à Joigny, soit 25 km (durée : 6 heures). Départ de la navette vers 16 heures, place du marché.

Mardi 30 avril. De Joigny à Villeneuve-sur-Yonne, soit 25 km (durée : 6 heures). Départ de la navette vers 16 heures, de la place de la mairie.

Mercredi 1er mai. De Villeneuve-sur-Yonne à Gron, soit 19 km (durée : 5 heures). Départ de la navette vers 15 heures, de la Maison familiale.

Jeudi 2 mai. De Gron à Pont-sur-Yonne, soit 23 km (durée : 6 heures). Départ de la navette vers 15 heures. L’étape suivante repart vendredi 3 mai de Montereau, en Seine-et-Marne.

Pratique. Tarif : 8 € (pour le retour en bus). Réservation obligatoire sur helloasso.com

53e randonnée Auxerre-Vézelay, dimanche 28 avril

Photo Marion BoisjotLa grande randonnée vers Paris, organisée dans le cadre de Paris 2024, ne doit pas occulter la marche incontournable de l’Yonne, Auxerre-Vézelay. En 2023, ils étaient plus de 2.100 participants à randonner vers la colline éternelle. Dimanche 28 avril, le Club Alpin d’Auxerre organise la 53e édition sur la portion du chemin de Saint-Jacques de Compostelle qui relie Auxerre à Vézelay. Six départs possibles au programme.Auxerre, à 6 heures, de la maison de quartier des Piedalloues pour 57 km. Adulte : 12 (sans bus) et 19 € (avec bus) ; moins de 16 ans : 2 (sans bus) et 9 € (avec bus).

Cravant, à 8 h 30, de la salle Gué d’Arbaut pour 35 km. Adulte : 12 (sans bus) et 19 € (avec bus) ; moins de 16 ans : 2 (sans bus) et 9 € (avec bus).

Bessy-sur-Cure, à 10 heures (26 km), de la place de la mairie. Adulte : 8 (sans bus) et 13 € (avec bus) ; moins de 16 ans : 2 (sans bus) et 7 € (avec bus). Arcy-sur-Cure, à 10 h 30 (21 km), de la gare SNCF. Adulte : 8 (sans bus) et 13 € (avec bus) ; moins de 16 ans : 2 (sans bus) et 7 € (avec bus).

Quels sont les vide-greniers du mois d'avril dans l'Yonne ?

Saint-Moré, à 11 heures (17 km), de l’entrée du camping. Adulte : 8 (sans bus) et 13 € (avec bus) ; moins de 16 ans : 2 (sans bus) et 7 € (avec bus).

Montillot, à 13 h 45 (8 ou 11 km), du parking du gymnase. Adulte : 4 (sans bus) et 9 € (avec bus) ; moins de 16 ans : 2 (sans bus) et 7 € (avec bus). Les départs des bus débutent à 15 heures, et pour Auxerre et Cravant à partir de 16 heures. Un départ par heure environ, un délai d’attente est à prévoir suivant l’affluence.

Pratique. Les inscriptions sont ouvertes sur cafauxerre.ffcam.fr avant vendredi 26 avril, minuit ; du lundi 22 au vendredi 26 avril, 19 heures, chez Decathlon Auxerre ; par courrier, chèque à joindre, au CAF Auxerre, 29 avenue de Lattre de Tassigny, à Auxerre avant vendredi 26 avril, 13 heures ou le jour même (chaque inscription coûtera 3 € de plus).

YonneMag

Selon une étude Ipsos réalisée pour le Centre national du livre, un jeune de 16 à 19 ans sur trois ne lit jamais pour ses loisirs. Un sur trois ! Et le temps de lecture en moins, c’est toujours plus de temps d’écrans en plus. Les jeunes passent quotidiennement 10 fois plus de temps sur les écrans qu’à lire des livres. Au regard de ces résultats, Régine Hatchondo, la présidente du CNL – établissement public ayant pour mission de soutenir tous les acteurs de la chaîne du livre – appelle à « une prise de conscience massive pour mettre en exergue les bienfaits de la lecture chez les enfants, notamment en matière de concentration, d’imagination, d’empathie, de développement du langage et du cerveau… »

Son constat semble largement partagé par les Français. Selon un sondage réalisé par Opinionway en janvier, 93 % conviennent que passer trop de temps devant les écrans est nocif pour les enfants. Un constat qui transcende les clivages générationnels, sociaux ou de genre. En conséquence, 88 % des Français aimeraient que l’État consacre davantage de moyens à la promotion de la lecture. 

Emmanuel Macron a profité du Salon du livre de Paris pour inviter les jeunes à systématiser la lecture, en la pratiquant au moins 15 à 30 minutes par jour. C’est un début…

Mais au fond, sur ce sujet, le gouvernement marche sur des œufs. Il sait que les Français, et notamment les plus jeunes, seront prompts à invoquer censure et privation de libertés si les propositions encadrant l’usage des écrans sont jugées trop strictes.

Mais il sait aussi que sans mesures structurantes, nous allons collectivement continuer à glisser sur la pente dangereuse, socialement et démocratiquement, sur laquelle nous sommes engagés. Il faut donc agir. 

Mais la puissance publique est-elle la mieux placée pour le faire, alors que 87 % des Français considèrent qu’éduquer les enfants sur les dangers des écrans revient aux parents, plutôt qu’à l’école ? 82 % des Français souhaiteraient d’ailleurs que les parents interdisent aux moins de 13 ans l’utilisation d’écrans dans leur chambre. Les parents le veulent-ils, et surtout le peuvent-ils ? C’est là tout le sujet. Avant d’avancer, la ministre Catherine Vautrin attend les conclusions du groupe d’experts chargé d’évaluer l’impact des écrans sur les jeunes dans les semaines qui viennent. 

Chloé Morin

Joueur de l’ombre par excellence, Arthur Boutillier brille par son abattage défensif à chacune de ses sorties. Des qualités de combat et de don de soi qui l’ont propulsé en équipe première du Rugby Club Auxerrois depuis trois saisons et qui font de lui un titulaire régulier. "À mon poste, c’est une des tâches principales de plaquer. J’aime défendre. Et puis le fait que ce soit mon club de toujours, je me donne encore plus sur le terrain. J’ai ce petit supplément d’âme qui fait la différence sur l’énergie que je peux mettre en match", explique celui qui a rejoint le club à l’âge de 4 ans. "Arthur est un jeune très intéressant. En défense, bien qu’il ait encore du travail, il est énorme pour son âge. C’est franchement une belle révélation", livre Raphaël Urbina.

Et pour cause, l’entraîneur du RCA ne s’attendait pas forcément à voir son joueur atteindre ce niveau : 

Il est allé chercher sa place de titulaire. Il dominait chez les jeunes, et quand il est monté en seniors, il a pris beaucoup de pression. Mais dès ses débuts en Fédérale 3 il s’est mis au niveau, et il en a fait de même en Fédérale 2 cette année.

Tout comme son joueur, qui ne semble pas encore tout à fait réaliser. "À mes débuts en seniors, la Fédérale 2 c’était un niveau que je ne pensais pas atteindre. Je ne me considérais pas comme un très bon joueur de rugby. Aujourd’hui, je me sens bien dans le groupe, je sens que je suis à ma place. J’ai des retours assez positifs du staff, de mes coéquipiers, des supporters. J’ai gagné en confiance en moi", reconnaît le troisième ligne aile de 20 ans.

Auxerre (stade Pierre-Bouillot). Le Rugby Club Auxerrois reçoit Plaisir, ce dimanche 14 avril 2024 à 15 h 15. Arbitre : M. Perrin.La compo du RCA. Grossier, Claud, Hazana - Charpentier, Chasseloup - Bourachon, Preti (cap.), Dinescu - Matysiak, Laurin - Morisot, Liporace, Katsvere, Nganou - Carp. Remp. : Gnabaly, Aubrun, Boutillier, Ronga, Bouvier, Lowyck, Stalpart.

Hugo Borrel

Début octobre 2023, le ministre Gérald Darmanin lançait l’opération anti-drogue baptisée "place nette". Les actions ne se sont néanmoins pas déclinées dans tous les territoires de métropole, car "tous ne le méritent pas", explique le colonel Nicolas Nanni, à la tête du groupement gendarmerie de l’Yonne.

Les autorités ont estimé que le département de l’Yonne devait bénéficier de cette mise à disposition de ministère pour répondre à un constat. En 2023, en zone gendarmerie (78 % du territoire de l’Yonne), "on enregistre une hausse de 4,63 % d’infractions à la législation des stupéfiants." De la même façon, les militaires constatent une hausse de 13,53 % des amendes forfaitaires délictuelles, essentiellement délivrées à des primo consommateurs de produits stupéfiants. Toujours en 2023, les enquêteurs ont démantelé treize trafics de drogue, contre seize, en 2023.

Si le préfet de l’Yonne Pascal Jan rappelle que "l’objectif de l’opération place nette est bien la lutte contre les produits stupéfiants", la drogue agit par ricochet sur d’autres facteurs non moins importants. "C’est un phénomène à plusieurs facettes." Dont deux volets prioritaires des services de la préfecture : les violences intrafamiliales et la sécurité routière.Selon le colonel Nicolas Nanni, 30 % des violences intrafamiliales sont liées à des addictions.

En matière de violences intrafamiliales, la gendarmerie observe que 30 % des affaires sont intimement liées à l’usage de substances toxiques. Alcool ou drogue "sont des facteurs déclencheurs", assure Nicolas Nanni. Concernant la sécurité routière, les conduites addictives constituent la deuxième cause de mortalité sur la route en 2023. Une année avec 35 tués sur les routes icaunaises. Les accidents de la route commis sous l’emprise des stupéfiants et le non-respect des règles de priorité étaient par ailleurs en nette augmentation, par rapport à 2022.

"Lutter contre le trafic de drogue, c’est lutter contre ces autres priorités du département et pour lesquelles nous travaillons en continu", poursuit Pascal Jan. Pour lutter contre ce phénomène "structurel", le colonel Nanni entend poursuivre "place nette" dans la durée.

Tiphaine Sirieix

Israël et des pays alliés ont "déjoué" l'attaque iranienne contre son territoire en interceptant "99% des tirs", a déclaré dimanche le porte-parole de l'armée israélienne.

Joe Biden a assuré samedi Israël de son soutien "inébranlable" face à l'attaque de l'Iran, les forces américaines abattant des drones lancés depuis la République islamique vers Israël, une escalade majeure au Moyen-Orient.

Dans le même temps, les alliés de l'Iran, le Hezbollah libanais et les rebelles yéménites houthis ont mené des attaques anti-israéliennes, le premier en tirant des roquettes sur le Golan occupé par Israël, et les seconds en lançant des drones en direction du territoire israélien.

Une réunion d'urgence du Conseil de sécurité est prévue dimanche, après que le patron de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné "une grave escalade".

L'Iran a appelé dimanche Israël à ne pas réagir militairement à son attaque inédite lancée dans la nuit, qu'il a présentée comme une riposte justifiée à la frappe ayant détruit son consulat à Damas. "L'affaire peut être considérée comme close", a annoncé la mission iranienne à l'ONU dans un message posté trois heures après le début de son opération. Mais, a-t-elle aussitôt prévenu, "si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l'Iran serait considérablement plus sévère".

AFP

Dans son livre Du héros à la victime : la métamorphose du sacré François Azouvi revient sur cette étrange inscription qui figurait initialement sur la plaque du jardin qui porte le nom du colonel Beltrame : "Assassiné lors de l’attentat terroriste du 23 mars 2013 à Trèbes. Victime de son héroïsme". Étrange en ce qu’elle fait cheminer main dans la main le héros et la victime, celui qui agit et celui qui subit.

Cet oxymore est pourtant symptomatique de l’ère du temps : le héros n’a plus bonne presse, au contraire de la victime qui a acquis une manière de dignité et une valorisation sociale qui va croissante.

Que ce soit les populations sous les bombes, pour lesquelles on s’afflige et s’indigne à juste titre, et qui du fait de leur extrême malheur, associé à une très grande vulnérabilité, acquièrent une forme de sacralité, ou les individus brisés dans leur parcours de vie pour avoir été maltraités : la souffrance des victimes fait autorité. Sur les réseaux sociaux ou dans les librairies, son récit marche, à tel point qu’on peut se demander parfois s’il n’y a pas une jouissance, masquée sous des allures d’indignation morale, de la peine inconsolable.

Il ne s’agit pas de juger cette évolution, mais de la constater. Elle est tout entière dans cette antithèse : victime de son héroïsme.

Mais elle a aussi à voir avec l’évolution du sacré, dans sa relation avec le dépassement, jusqu’au sacrifice, dans une société sécularisée où le patriotisme que chaque guerre fait renaître ressemble aujourd’hui à un archaïsme.

Le problème de ce nouveau récit victimaire est qu’il laisse aux nostalgiques des valeurs héroïques – souvent confondues avec la virilité mais faisant également signe vers le sacrifice pour une cause plus grande que soi – la voie libre et la réponse facile : celle d’un nationalisme rance et simpliste, qui promet un Sens quasi mystique dans une société matérialiste qui n’attend que cela.

A tel point que H. Bouteldja dont je ne partage pourtant pas les positions peut légitimement dire, au Bandung Nord en 2018 :“ … la gauche radicale n’arrive pas à […] comprendre le besoin d’histoire, d’identité, de spiritualité et de dignité, une dignité qui ne soit pas seulement (...) la dignité de consommer. Les prolos français qui ont voté pour Sarkozy ou Le Pen n’attendent pas d’eux qu’ils augmentent seulement leurs salaires, ils votent pour des valeurs, quoi qu’on puisse penser de ces valeurs, et à des valeurs on n’oppose pas 1.500 euros mais d’autres valeurs !”

Le problème est sans doute que le progressisme est aujourd’hui indissociable de l’individualisme. Il ne s’agit pas de renoncer à la promesse libérale et la garantie des droits individuels, mais de faire place à un récit plus collectif dans lequel on pourrait éventuellement pratiquer un héroïsme ordinaire sans en avoir honte au point d’être contraint de donner des gages d’acceptation sociale en s’en prétendant la victime.

Mazarine M. Pingeot

Les chroniques du temps présent s'inscrivent dans la tradition créée par Alexandre Vialatte.

Les oreillons ou la rougeole aux premiers pas d’un enfant, la grippe à l’autre bout de la vie ou l’irruption d’un nouveau virus venu de loin sont autant de piqûres de rappel de la nécessité de la vaccination et de ses progrès depuis la première injection contre la rage, en 1885, par Louis Pasteur. Dans la plupart des pays, quand ils en ont les moyens, au-delà de la bélonéphobie - la peur de l’aiguille -, seule une petite minorité de réfractaires refuse de s’y soumettre, contestant les vertus de la vaccination en général ou de tel ou tel vaccin en particulier.

« La vaccination, pointe l’historien Gaëtan Thomas, n’est pas la seule méthode préventive, ni toujours la plus efficace, mais c’est la plus simple. Un des grands enjeux de santé publique est donc de maintenir cette simplicité alors que le nombre élevé d’injections menace leur diffusion. À défaut d’avoir un vaccin combiné rassemblant dans une seule injection tous les vaccins disponibles, les médecins ont trouvé une solution avec le calendrier vaccinal qui permet d’optimiser la protection de chacun et de tous sans la rendre trop complexe. Ce calendrier est le plus dense dans les premiers mois de la vie pour des raisons immunologiques et aussi parce que pendant le postpartum les parents, dans leur très grande majorité, sont moins enclins à remettre en question l’autorité médicale. Le calendrier crée de la norme et du consentement, il crée de la normalité, un “cela va de soi”. Cette invention a permis de remédier aux limites de l’obligation légale. »

Vacciner suppose des bras pour administrer les doses et pour les recevoir. « L’obligation vaccinale, note le chercheur, ne peut pas tout, ce dont se sont rendu compte les responsables sanitaires dans les décennies d’après-guerre. L’État ne se donnait pas les moyens de vérifier si les individus concernés par un vaccin avaient été effectivement immunisés. Quant aux sanctions, elles n’étaient guère dissuasives. Et, censées aller de pair, les obligations scolaire et vaccinale se contrariaient, la première prévalant sur la seconde. »

« Certes, concède l'historien, des refus d’accès à l’école existent et quelques parents d’enfants non vaccinés ont perdu devant la justice administrative, mais ces cas restent peu nombreux. D’ailleurs, les parents pleinement récalcitrants restent rares : selon les derniers chiffres de santé publique, seulement 1 % des enfants a échappé à toute vaccination. »

Le législateur a longtemps été à la traîne. « Ce n’est, rappelle Gaëtan Thomas, qu’en 1902, tardivement donc par rapport à d’autres pays occidentaux, que les parlementaires ont, en France, voté la première obligation vaccinale étendue à l’ensemble de la population. C’était contre la variole. Depuis la fin des années 1930, la législation s’est étoffée, plaçant la France parmi les pays les plus coercitifs. Mais les politiques doutaient de leurs instruments, considérant que le droit manquait de souplesse face à l’évolution de la science. En outre, dans les années 1960, ils considéraient n’être pas suffisamment armés pour appréhender la technicité de la médecine. »

Le succès grandissant des campagnes de vaccination depuis la Seconde Guerre mondiale a d’abord consacré un pouvoir médical et mandarinal incarné par Robert Debré. « L’État longtemps impliqué à distance, contextualise l’historien, le contrôle des maladies infectieuses a surtout été l’affaire de grands médecins, en tout cas jusqu’à l'épidémie de sida en 1981. Les pouvoirs publics prennent alors la mesure de la dangerosité des maladies infectieuses que nombre d’experts s’étaient empressés de déclarer maîtrisées, cantonnées aux pays du sud. Au sein de la communauté scientifique comme au sein de l’État, l’optimisme a vécu quant à l’éradication des maladies infectieuses. Mais ce n’est pas seulement la foi dans la disparition des épidémies qui a été mise à mal par le sida et d’autres émergences virales, c’est aussi la foi dans la raison des masses, dont les négligences ou les résistances actives à la vaccination sont ensuite accusées de provoquer le retour de maladies que l’on croyait maîtrisées. »

En 1994, une controverse autour de la vaccination contre l’hépatite B, la première d’une telle ampleur dans l’Hexagone, a durablement écorné le discours médical. « Cette polémique qui a opposé des spécialistes et des victimes présumées à l’État et aux industriels, poursuit le chercheur, a entamé l’idée d’une vaccination bien acceptée dans le “pays de Pasteur”. Au-delà des effets iatrogènes supposés, la suspicion s’est installée parce qu’il s’agissait du premier vaccin onéreux fabriqué par des laboratoires privés dans un domaine historiquement dominé par la recherche publique. Les vaccins devenant source de profit, les inquiétudes sur leur sécurité n’ont depuis cessé de se faire entendre. La controverse est aussi une réaction aux transformations de la santé publique, à sa marchandisation, on ne peut pas la réduire à un mouvement irrationnel d’opinion. » Mais le pli était pris, cutané le cas échéant : « Les médecins, l’État et les industriels ont construit un dispositif robuste. Si, dans un premier temps, la vaccination contre l’hépatite B a lourdement chuté, elle est remontée depuis jusqu’à atteindre dès les années 2010 des taux idéaux. »

La récente crise sanitaire en a aussi fait la démonstration : « Entre janvier 2021 et l’automne 2022, constate Gaëtan Thomas, 83 % des personnes majeures vivant en France métropolitaine ont reçu toutes les doses prescrites contre le Covid-19 et 93 %, au moins une dose. »

L’injonction à l’injection des autorités sanitaires alors impatientes s’est heurtée à une résistance marginale à laquelle une contagion virale sur les réseaux sociaux a donné une importance qu’elle n’avait pas. « Si le consentement à la vaccination, relève l’historien, s’est renforcé en dépit de crises passagères, les médecins ont perdu confiance dans la raison des individus... et des individus, peu nombreux, dans la raison des médecins et la sincérité de la vaccination. Mais l’opposition est une forme légitime d’expression en démocratie. Les autorités ne devraient pas craindre la critique car elles sont parvenues à imposer la vaccination dont l’efficacité et l’innocuité se sont améliorées et qui a pour elle la simplicité. Comme l’a montré la crise sanitaire, elle est mieux acceptée que l’isolement… »

Jérôme Pilleyre

Lire. Gaëtan Thomas, Vaccination. Histoire d’un consentement, Seuil, 2024, 22,50 euros, et, avec Guillaume Lachenal, Atlas historique des épidémies, 2023, 24 euros

Dans 80 pays dont la France, la Fashion revolution week débute le 15 avril. Jusqu'au 24 avril, cette mobilisation est bien plus qu’une semaine d’actions militantes. Organisée pour commémorer le triste anniversaire de l’effondrement du Rana Plaza où plus de 1.100 ouvriers du textile sont morts le 24 avril 2013, à Dacca, au Bangladesh, la Fashion revolution week fait la promotion d’"une mode juste et équitable qui respecte le vivant et la planète" à travers des rendez-vous très variés (couture de rue, conférence, fresque du textile, défilé de mode éthique...).

Au-delà de ce coup de projecteur, il est possible d’agir au quotidien. Pour vous guider, il existe une multitude de labels prenant en compte le respect de l’environnement et du droit du travail, le bien-être animal, la préservation de la biodiversité.

Les plus fiables sont recensés par l’Ademe. L’agence gouvernementale de la transition écologique met en avant huit certifications pour les vêtements : - Trois sont classées "excellent choix" : Écolabel européen qui garantit que "les vêtements respectent l’environnement tout au long de leur cycle de vie", Demeter qui atteste que "les matières premières sont produites selon les principes de l’agriculture biodynamique et que la fabrication des textiles a des impacts limités sur l’environnement" et Global organic textile standard (GOTS). - Et cinq "très bon choix" : bioRe, Ecocert Textile, Made in green by Oeko-Tex, Bluesign et Fairtrade Max Havelaar Textile production.

Donner des droits aux nuages : tout sauf une idée en l'air

Alors que l’État semble vouloir imposer plus de transparence aux industriels de la mode, nul besoin d’attendre la création d’un écoscore pour en savoir plus sur les conditions de production des textiles qu’on trouve en boutique ou sur Internet.

Maud Turcan

On pourrait dire que l’histoire commence à Paris et se poursuit à Bourges. En 2021, deux anciens membres des Bérurier Noir, le chanteur Fanfan (François Guillemot, FanXoa) et le saxophoniste mastO (Tomas Heuer) ont donné leurs archives au département de la Musique de la BnF. Il y a là, couvrant une période qui va de 1977 à 2000, des photographies, des affiches de concerts, des carnets de notes, des griffonnages, des brouillons de chansons, des accessoires de scène, des enregistrements…

L’ensemble va progressivement être mis en ligne sur Gallica, la bibliothèque numérique de la BnF. Benoit Cailmail, adjoint au directeur du département de la Musique de la BnF et Émilie Kaftan, chargée de collections, en ont extrait une petite partie, une centaine de pièces, pour l’exposition, qui tient elle-même dans une seule pièce.

C’est à la fois très peu et très riche. Assez pour saisir l’air du temps d’une époque, l’écouter hurler ses révoltes, embrasser ses rêves, et sentir filer les années entre ses doigts. Quelque part, dans ce « lieu de mémoire », FanXoa a 14 ans et il écoute les Sex Pistols. Bientôt, il va rejoindre les Bérurier Noir?; MastO arrrivera plus tard. Le groupe va vivre et mourir, et revivre (1983-1989/2003-2006).

Des photos, des manifestes, des affiches, des vidéos racontent la suite. Les musiciens qui vont et viennent, les concerts, qui tiennent du spectacle et de la performance, avec choristes, danseurs, nez de cochons, masques… Et puis, les principes. La volonté de ne pas entrer dans l’industrie du disque. Les prises de position, contre le racisme, le mal logement, la répression policière…  « En 2024, la jeunesse emmerde toujours le FN », a écrit un visiteur sur le livre d’or de l’exposition, référence à un titre du groupe, Porcherie (1985).

Si tu attends d’être autorisé, tu ne fais jamais rien. Signé B.N.

On la retrouve à Bourges, cette référence à Porcherie, dans l’exposition collective Salut à toi. C’est le titre d’une lithographie de Damien Deroubaix. Ce n’est pas la seule passerelle entre les deux expositions. La plus évidente est l’évocation de la venue du groupe dans cette ville, en 1986, à l’invitation d’une association d’étudiants des Beaux-Arts, Emmetrop. Quarante ans plus tard, elle perdure sous le nom d’Antre Peaux. Et c’est dans la friche qu’elle a investie qu’elle accueille Salut à toi.

Au-delà de l’histoire du compagnonnage entre Emmetrop et les Bérus et de l’histoire du groupe, illustrées par quelques documents d’archives, l’exposition conçue par Julie Crenn donne la parole à treize artistes, de générations et d’univers très divers, qui sont d’une certaine façon leurs héritiers. Les luttes politiques et sociales des années 1980 trouvent toujours un écho dans les années 2020?; d’autres sont montées en puissance, comme le féminisme ou l’écologie.

Les photos d’Estelle Prudent racontent les combats de la communauté Queer (Queer Pride 9), les tapis de Juliette Vanwaterloo plongent dans une actualité encore chaude, comme les manifestations de janvier 2021, tandis que l’installation in situ de Babi Badalov (Feeling destroy is a creative feeling), faite d’affiches, de prospectus, de photos… récoltés lors de diverses manifestations, est comme un concentré d’engagements collectifs.

Partie prenante de ce bouillonnement, FanXoa et MastO exposent eux aussi dans Salut à toi. Ici et maintenant, on les retrouve à un autre moment de leur vie. FanXoa, artiste et historien spécialiste du Viêt Nam contemporain, présente sur Le Mur des AgitéeXs, les portraits de personnalités publiques et d’anonymes qui inspirent et font vivre la culture punk. MastO, qui a animé des ateliers en milieu carcéral de 2008 à 2020, a apporté Debout, album inédit composé et enregistré dans une prison pour femmes. 

PratiqueBourges : Salut à toi, exposition collective, au Centre d’art -Transpalette, friche Antre Peaux, 24-26, route de la Chapelle, à Bourges.Jusqu’au 5 mai, du mercredi au dimanche, de 14 à 18 heures. Entrée gratuite. www.antrepeaux.netParis : Dans les archives de FanXoa et mastO de Bérurier Noir, à la BnF, site François-Mitterrand (galerie des Donateurs), quai François-Mauriac, à Paris.Jusqu’au 28 avril, du mardi au samedi de 10 à 19 heures, le dimanche de 13 à 19 heures. bnf.fr/fr

Martine Pesez

L'essentiel  L'Iran a mené une attaque aérienne contre Israël, samedi 13 avril, en réponse à une frappe contre son consulat à Damas, datant du 1er avril dernier.  Téhéran a lancé plus de 200 drones et 120 missiles balistiques sur Israël dans cette opération nommée "Promesse honnête", et estime avoir "atteint tous ses objectifs". Israël a annoncé, dimanche 14 avril, avoir intercepté 99 % de ces tirs, et a déploré une seule personne gravement blessée.  La France aurait eu recours à des moyens de défense aérienne afin de protéger ses bases dans la région. Elle appelle ses ressortissants résidant en Iran à quitter le pays temporairement.Le direct 

13 h 20 | Londres confirme avoir abattu "plusieurs" drones iraniens

Le Premier ministre britannique, Rishi Sunak, a confirmé que son armée avait abbatu plusieurs drones iraniens, dans une vidéo postée sur X (ex-Twitter).  "La Royal Air Force a envoyé des avions additionnels dans la région", a-t-il continué. 

13 heures | Est-ce qu'il y aura une riposte israélienne ?

Interrogée sur franceinfo, Alona Fisher-Kamm, l'ambassadrice d'Israël en France a rappellé dimanche que l'Etat hébreu n'avait pas, pour le moment, mentionné son intention de riposter, ni quand et comment". 

La réaction d'Israël, incluant une potentielle riposte, sera débattue lors de la réunion du cabinet de guerre aujourd'hui, prévue à 15 heures.

12 h 53 | François Hollande estime que la France doit "assurer à Israël son soutien" et chercher la "désescalade"

L'ancien président de la République François Hollande a estimé dimanche que "la France doit assurer à Israël son soutien", mais également "chercher les moyens de la désescalade", quelques heures après l'attaque lancée par l'Iran en Israël.

"La seule question qui doit être posée, c'est : 'Est-ce qu'il y aura maintenant une réponse des Israéliens à l'attaque de l'Iran'", a interrogé l'ancien leader socialiste sur France 3. "Clairement, c'est une hypothèse", a-t-il répondu. 

"C'est la raison pour laquelle l'ensemble de la communauté internationale demande qu'il n'y ait pas de reprise des hostilités", a-t-il ajouté, se félicitant que cette ligne rassemble également "les soutiens de l'Iran, même la Russie et la Chine" et "les pays de la région".

"La France, si elle est attaquée - elle pourrait l'être par l'Iran - devra forcément répondre", a ajouté l'ancien locataire de l'Elysée, en faisant valoir qu'elle "doit forcément protéger ses intérêts vitaux".

12 h 26 | Le pape lance un "appel pressant" contre la "spirale de violence"

Le pape François a lancé dimanche un "appel pressant" contre "une spirale de violence risquant d'entraîner le Moyen-Orient dans un conflit encore plus grand", après l'attaque de l'Iran contre Israël.

"Je lance un appel pressant pour que cesse toute action pouvant alimenter une spirale de violence risquant d'entraîner le Moyen-Orient dans un conflit encore plus grand", a-t-il déclaré à l'issue de sa traditionnel prière dominicale en public place Saint-Pierre.

12 h 20 | L'Iran convoque les ambassadeurs britannique, français et allemand

Le ministère iranien des Affaires étrangères a annoncé dimanche avoir convoqué les ambassadeurs du Royaume-Uni, de France et d'Allemagne pour protester contre les propos des autorités de ces pays après les frappes iraniennes menées dans la nuit contre Israël.

Les trois diplomates européens "ont été convoqués au ministère (...) suite aux positions irresponsables de certains responsables de ces pays concernant la réponse de l'Iran à la série d'actions du régime sioniste contre les ressortissants et les intérêts de notre pays"", a déclaré la diplomatie iranienne, dans un communiqué publié par l'agence officielle Irna.

11 h 55 | Le quai d'Orsay recommande aux Français résidant en Iran 

La France recommande, dans un communiqué, aux Français résidant en Iran de quitter le pays temporairement. 

"En raison du nouveau palier franchi dans la nuit par l’Iran et du risque d’escalade militaire, l’ambassade de France recommande aux Français résidents en Iran qui en ont la possibilité (...) de quitter temporairement le pays. Il est demandé de faire preuve de la plus grande prudence dans les déplacements, d’éviter tout rassemblement dans le pays et de se tenir informé de la situation."

Dans ce communiqué, le quai d'Orsay rappelle la consigne, pour les ressortissants français, de s’abstenir impérativement de se rendre en Iran, au Liban, en Israël et dans les Territoires palestiniens. Notre article

11 h 48 | L'Otan "condamne l'escalade de l'Iran" et "appelle à la retenue" 

L'Otan a condamné "l'escalade de l'Iran" qui a mené une attaque sans précédent samedi contre Israël et "appelle à la retenue", afin que "le conflit au Moyen-Orient ne devienne pas incontrôlable", a indiqué dimanche une porte-parole de l'Alliance.

"Nous condamnons l'escalade de l'Iran au cours de la nuit, nous appelons à la retenue et suivons de près l'évolution de la situation. Il est essentiel que le conflit au Moyen-Orient ne devienne pas incontrôlable", a indiqué la porte-parole, Farah Dakhlallah, dans un communiqué.

11 h 40 | La France a assuré la "défense" de ses bases au Moyen-Orient

La France a assuré "l'autodéfense" de ses bases au Proche-Orient au moment de l'attaque iranienne visant Israël, grâce à des "moyens" de protection antiaérienne, a indiqué dimanche une source militaire française, après qu'Israël a affirmé que la France l'avait aidée à "déjouer" l'attaque iranienne.

"Nous avons contribué à la surveillance et la protection des empreintes (bases, NDLR) sur lesquelles nous sommes déployés avec des moyens de défense", a déclaré samedi une source militaire française à l'AFP. Dimanche, le porte-parole de l'armée israélienne Daniel Hagari a annoncé que la France faisait partie des pays l'ayant aidée à se défendre de l'attaque aérienne sans précédent lancée par l'Iran dans la nuit de samedi à dimanche.

11 h 30 | Moscou appelle à la "retenue"

 Le ministère russe des Affaires étrangères a appelé dimanche "toutes les parties impliquées" à la "retenue", après les frappes iraniennes visant Israël.

"Nous appelons toutes les parties impliquées à la retenue. Nous comptons sur les Etats de la région pour trouver une solution aux problèmes existants, par des moyens politiques et diplomatiques", a-t-il ajouté dans un communiqué.

11 h 15 | Le président iranien menace Israël d'une réaction "plus forte"

Le président iranien Ebrahim Raïssi a prévenu dimanche que la réaction de son pays serait "plus forte" en cas de "comportement imprudent" d'Israël, après l'attaque iranienne inédite menée dans la nuit.

"La punition de l'agresseur s'est réalisée", s'est félicité Ebrahim Raïssi dans un communiqué, en ajoutant que "si le régime sioniste ou ses partisans" faisaient "preuve d'un comportement imprudent, ils recevraient une réponse décisive et bien plus forte".

10 h 55 | Une fillette gravement blessée suite à l'attaque

Israël a fait état d'une seule personne gravement blessée suite à l'attaque iranienne : il s'agit d'une fillette touchée à la tête par un éclat d’obus lancé pour intercepter un projectile iranien.

Les services de secours israéliens ont déclaré avoir secouru trente et un blessés dans un état léger, "présentant des symptômes d’anxiété ou des blessures causées par la recherche d’un abri".

10 h 50 | L'Iran a "tout fait pour qu'il ne se passe pas grand-chose" dans la rispote, analyse Bertrand Badie

Interrogé par nos confrères de franceinfo, dimanche 14 avril, le spécialiste des relations internationales a expliqué que l'Iran avait "tout fait pour qu'il ne se passe pas grand-chose dans la riposte", mais "déclare que ce qu'il s'est passé est important et décisif". D'après Bertrand Badie, cette posture pourrait permettre à l'Iran d'"éventuellement quitter la scène". 

10 h 10 | Emmanuel Macron "condamne" l'attaque 

Sur son compte X (ex-Twitter), le président français a dit "condamner" l'attaque iranienne "avec la plus grande fermeté". 

Une frappe israélienne a visé dimanche matin un bâtiment relevant du Hezbollah dans l'est du Liban, au lendemain d'une attaque inédite de l'Iran contre Israël, a indiqué une source du parti pro-iranien à l'AFP.

"Un raid israélien a visé (...) un bâtiment de deux étages relevant du Hezbollah", a précisé cette source. L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) a indiqué que "le raid ennemi" avait "détruit un bâtiment dans le village de Nabi Chit" dans la plaine de la Bekaa.

9 h 40 | Les réactions internationales après l'attaque iranienne

"Notre engagement en faveur de la sécurité d'Israël face aux menaces de l'Iran et de ses relais (dans la région) est inébranlable", a écrit le président américain Joe Biden sur le réseau social X, en postant une photo d'une réunion d'urgence avec son équipe chargée de la sécurité nationale à la Maison Blanche.

Il a ensuite "condamné ces attaques avec la plus grande fermeté", les qualifiant d'"éhontées" et réaffirmant son soutien "inébranlable" à Israël. Les forces américaines ont contribué à abattre "presque tous" les projectiles iraniens, a-t-il dit dans un communiqué.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a fermement condamné samedi "la grave escalade" que représente l'attaque de l'Iran contre Israël, et appelé à "une cessation immédiate de ces hostilités".

Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a condamné "fermement" l'attaque "inacceptable" lancée samedi soir par l'Iran contre Israël. "Elle constitue une escalade sans précédent et une menace grave à la sécurité régionale", a ajouté le responsable sur X. 

Le porte-parole militaire en chef d’Israël, Daniel Hagari, a déclaré dimanche que la France faisait partie des pays qui ont aidé Israël à se défendre de l’attaque aérienne sans précédent lancée par l’Iran dans la nuit.

"La France a apporté une importante contribution", a-t-il déclaré lors d’un entretien avec des journalistes de la presse étrangère en Israël, dont le journaliste Samuel Forey, qui assure une correspondance pour Le Monde sur place. "La France dispose d’une très bonne technologie, d’avions, de radars – et je sais qu’ils ont contribué à patrouiller l’espace aérien", a-t-il ajouté, selon l’agence Reuters.

9 h 22 | Vidéo-conférence des leaders du G7 ce dimanche

Les chefs d’État et de gouvernement du G7 se réuniront en vidéo-conférence dimanche en début d’après-midi "pour discuter de l’attaque iranienne contre Israël", a annoncé le gouvernement italien, qui préside actuellement ce groupe des pays industrialisés, dans un bref communiqué. Lire notre article. 

À la demande d’Israël, une réunion d’urgence du Conseil de sécurité est déjà prévue dimanche (22 heures, heure de Paris).

9 h 17 | L'espace aérien israélien a été rouvert

L'espace aérien israélien, fermé dans la nuit de samedi à dimanche juste avant l'attaque iranienne contre Israël, est rouvert depuis 04 h 30 GMT, selon un communiqué de l'autorité aéroportuaire.

"Conformément aux directives du dispositif sécuritaire, l'espace aérien israélien est rouvert depuis 7 h 30 du matin (04 h 30 GMT) et l'aéroport Ben Gourion est de nouveau opérationnel", détaille le communiqué. Le site de l'aéroport fait état de très importants retards tant au départ qu'à l'arrivée.

9 h 15 | L'Iran estime s'être vengé et met en garde Israël

Dimanche, l’Iran a appelé Israël à ne pas réagir militairement à son attaque inédite lancée dans la nuit, qu’il a présentée comme une riposte justifiée à la frappe ayant détruit son consulat à Damas, en Syrie, le 1er avril, qu’il impute à Israël.

"L’affaire peut être considérée comme close", a annoncé la mission iranienne à l’ONU dans un message posté sur X trois heures après le début de l’opération. Mais, a-t-elle aussitôt prévenu, "si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l’Iran serait considérablement plus sévère".

9 heures | Bonjour ! 

Bienvenue dans ce direct consacré à l'attaque iranienne sur Israël. 

Avec AFP 

"Nous avions déjà tiré la sonnette d’alarme en 2022, dans le cadre de la programmation pluriannuelle des finances publiques." Une alerte concernant la trajectoire budgétaire émise par le président (LR) de la chambre haute, Gérard Larcher, sur laquelle il revient, entre autres sujets brûlants qui font l’actualité politique.

Le déficit public devrait atteindre 5,1 % du PIB en 2024, contre les 4,4 % initialement annoncés par le gouvernement...Le vrai sujet que nous avons et c’est un point de divergence profond avec ce que vient de dire le président de la République : il ne s’agit pas uniquement d’une affaire de recettes. C’est d’abord une affaire de dépenses ! Nous sommes devenus le pays qui a le record de la dépense publique et en même temps, nos concitoyens ont le sentiment que les services publics se dégradent.

Nous allons avoir un rendez-vous majeur dès la fin du mois de juin, à savoir la préparation du budget 2025 : il est impératif que nous redressions les comptes publics de ce pays. Alors, le risque d’une motion de censure est réel.

La trajectoire budgétaire du gouvernement encore à l'étude et déjà jugée insuffisante

N’y a-t-il pas un risque que les collectivités, pour résorber ce déficit, soient ponctionnées ?On ne réparera pas les erreurs de la dépense publique en tapant sur les collectivités, qui, elles, sont à l’équilibre. Il faut plutôt s’appuyer sur ces dernières pour redresser le pays. 

"C’est pourquoi nous militons depuis longtemps pour un nouvel élan de décentralisation : il faut absolument refaire confiance aux territoires et redonner le pouvoir d’agir aux élus locaux.

La proposition de loi du sénateur Hervé Marseille (Union centriste) qui interdit les débrayages dans les transports publics, trente jours par an, a récemment été adoptée en commission au Sénat. Quelle est votre position ?Nous l’avons soutenue, parce que je pense que chacun doit faire preuve de responsabilité. La grève ne peut pas être un préalable au dialogue social !

Il faut à la fois préserver le droit de grève, il a valeur constitutionnelle, et en même temps préserver les droits des usagers du service public. La proposition de loi d’Hervé Marseille, votée au Sénat, respecte cet équilibre.

Une autre réforme est dans les cartons, celle de la fonction publique...Je pense qu’une réforme de la fonction publique est nécessaire pour plus de fluidité. Je ne suis pas choqué par le fait qu’en cas de faute grave, on traite un salarié du privé et un fonctionnaire de manière égale. Quand vous arrivez à avoir, sur 2,5 millions d’agents dans la fonction publique d’État, moins de 235 licenciements pour faute grave par an...

La fonction publique a un sens, c’est une manière de servir et il faut préserver son indépendance vis-à vis-du politique, mais il ne faut pas que les gens aient le sentiment qu’il s’agit d’un lieu de “sur droits” par rapport au secteur privé.

Gérard Larcher, président du Sénat, vendredi, dans les jardins de la présidence. Photo : Sébastien BesseLes élections européennes approchent. François-Xavier Bellamy est-il le bon choix pour redresser la barre LR et contrer le Rassemblement national ?Nous voyons qu’aujourd’hui, la liste conduite par Jordan Bardella est créditée de plus de 30 % et l’écart se creuse avec la majorité présidentielle. Oui, je soutiens la liste de François-Xavier Bellamy, il a porté les intérêts de notre pays en Europe, notamment sur les questions agricoles et l’immigration.

Contrairement au Rassemblement national, nous croyons en l’Europe, nous voulons plus d’Europe mais autrement (moins de bureaucratie, moins de normes contradictoires…).

J’ai respecté le vote du Sénat, mais je n’avais pas souhaité inscrire l'IVG dans la Constitution, car mon rôle de président d’assemblée était de dire que ce n’était pas sa place, donc je me suis abstenu

Le groupe LR, au Sénat, a majoritairement voté pour l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Ce vote vous a-t-il surpris ?J’ai respecté le vote du Sénat, mais je n’avais pas souhaité l’inscrire dans la Constitution, car mon rôle de président d’assemblée était de dire que ce n’était pas sa place, donc je me suis abstenu. Au-delà du symbole, je ne suis pas sûr que cela ait été une journée d’avancées concrètes pour les droits des femmes.

Les travaux en cours au Sénat, à la commission des affaires sociales, montrent que le nombre d’IVG augmente mais que les femmes n’y ont pas accès de manière égale sur le territoire. Il y a donc un problème de prévention et un problème d’accès aux soins.

Mon objectif c’est ça : que les femmes disposent effectivement de la liberté d’être informée, dans les délais, de mettre éventuellement fin à une grossesse, puis d’être accompagnée ensuite, notamment en ce qui concerne la contraception. Ça, ce serait une vraie victoire concrète. 

La liberté de recourir à l'IVG figure désormais officiellement dans la Constitution

Les Jeux olympiques de Paris sont sur toutes les lèvres...Il faut que ce soit un moment de joie et d’unité nationale. J’ai été vétérinaire de l’équipe de France en 1976, aux JO de Montréal, et j’ai vécu cette ambiance que je souhaite à tout le monde de vivre.

L’enjeu c’est celui de la sécurité de la cérémonie d’ouverture. Il faut que cela marche, parce que c’est l’image de notre pays. Mais je me pose la question pour les futurs JO, après 2024 : est-on raisonnable ? Est-ce qu’on ne devrait pas revenir à une certaine forme de sobriété ?

Propos recueillis par Laura Alliche

Prolongés ou nouvellement programmés, plusieurs chantiers vont perturber la circulation dans l'Yonne sur la seconde moitié du mois d'avril 2024.

Des travaux de minéralisation du terre-plein central de la RN6 sont en cours entre le plateau des Chesnez et l'échangeur de Jonches. Prévus pour finir le 12 avril, ils sont prolongés jusqu'au 26 avril 2024. Durant ces travaux, les voies de gauche sont neutralisées et la vitesse abaissée à 70 et 50 km/h selon les sections.

D'autres travaux vont s'additionner, sur le même axe : entre le 22 et le 26 avril, durant une journée, la bretelle sortante de l'échangeur de l'Europe (A6 Nord) devrait être fermée à la circulation, selon la direction interdépartementale des routes Centre-Est. Les usagers devront emprunter les déviations depuis la route nationale 6 en passant par le giratoire AuxR_Parc, l’avenue Jules Verne, la RD139 rue du Fossé du Bois et la RN6 dans le sens Paris – Province.

Le Département et la Ville de Migennes réalisent une opération de transformation du carrefour actuel entre la RD 177 et la RD 377 en giratoire. Les travaux auront lieu du 22 avril au 21 juin et seront réalisés entre la rue Paul-Bert, la rue Jules-Rimet et le pont de Charmoy, à l'une des entrées de la Ville. Une voie verte doit également être créée pour le cheminement des cyclistes et des piétons.

La circulation sera interdite pour toute la durée des travaux. Des déviations sont mises en place pour les poids lourds, d'une part et les véhicules légers, d'autre part. Pour rejoindre la RD 943 qui traverse Migennes, la déviation poids lourds emprunte la RD 277 (rue Jules-Rimet), la RD 43 (rue Henri-Surier) et la RD 91 (avenue Jean-Jacques-Rousseau). Les véhicules légers pourront contourner les travaux en prenant la rue Jules Rimet et la rue Paul-Bert (au niveau de la gare). Pour rejoindre Charmoy, il leur faudra faire un détour par la RD 606 (RD 377, RD 606 puis RD 177), ils ne pourront pas prendre le pont routier.

Myriam Lebret

Face à la scène, alors que All you need is love se lance en guise de rappel, la foule se trémousse. Parmi les danseurs qui finissent par quitter leurs sièges confortables après plus de deux heures trente d’incitations tout au long de ce concert retraçant la fulgurante carrière des Beatles, figurent en grande majorité des cheveux d’argent semblant retrouver une seconde jeunesse.

Au premier rang, aussi exaltée, une blondinette se démarque par son âge : Helina, 17 ans, accompagnée de son ami Lucas et de sa mère, ne cache pas sa joie d’entendre enfin en public Michelle et tous les titres iconiques de ce qui reste probablement le plus grand groupe de rock de tous les temps. "C’était génial", s’enthousiasme la Bourbonnaise, en écho au millier de spectateurs visiblement heureux de sa fin de journée passée en compagnie de Paul McCartney, John Lennon, George Harrison, et Ringo Starr… Ou du moins leurs doublures.

En cette fin mars, Montluçon accueillait pour la deuxième fois les Rabeats, groupe hommage au "Fab Four" et précurseur du genre. "C’est plutôt bien parce que cela fait vivre des musiciens. Cela fait aussi survivre de la musique éteinte depuis un moment", contextualise Dip, le bassiste de la troupe.

Celle des Beatles reste bien vivante à la radio, à la télévision, sur les plateformes... "Mais j’aurais adoré les voir sur scène", reprend Helina. "Sauf que c’est dorénavant impossible. Et même si j’étais née à l’époque, ça aurait sûrement été impensable. Là, c’est un peu comme si c’était eux", apprécie l’adolescente, qui recevait sa place vendue une quarantaine d’euros en cadeau à Noël.

Au centre Athanor, habitué à accueillir régulièrement ces spectacles "tribute to", ces amis amiénois passionnés des quatre de Liverpool jouaient à nouveau pour ce qui s’annonce comme leur dernière tournée avant des projets plus personnels. "Au départ, pour nous, c’était un amusement qui devait durer six mois, grand maximum un an, et aujourd’hui cela fait presque vingt-cinq ans", retrace celui qui joue de la batterie en costume et perruque "en brosse" façon années 1960. Et ce fan invétéré de noter.

Les Beatles n’ont fait que huit ans en termes de discographie mais chaque morceau est un monument.

Un peu plus haut dans les gradins, Marie-Claude et André profitent du spectacle assis mais ne boudent pas leur plaisir pour autant. "Leur timbre de voix est proche. Même si Yesterday, c’était dur à tenir quand même…", trouve juste à redire le couple de septuagénaires.

Pour le mari, plus qu’une session de rattrapage, il s’agit d’un voyage dans les méandres de la mémoire. "J’ai vu les Beatles à l’Olympia, j’étais Parisien à l’époque, j’avais 17 ans… Je crois", révèle le senior qui faisait partie des chanceux à les voir en 1964, pendant les trois semaines - à raison d’un ou deux shows par jour - passées dans la mythique salle.

Autre temps, autres pratiques. "On les écoutait à la radio, mais on n’avait pas la télévision", rappelle Marie-Claude, qui habitait déjà l’Allier à l’époque. "Alors pour nous, c’est vraiment pas mal de pouvoir voir ce genre de groupe sur scène. Surtout quand on n’adhère pas trop aux chanteurs actuels…"

Si le concept rencontre le succès dans des sociétés plus que jamais tournées vers le passé, il trouverait son origine pour d’autres raisons, explique Dip.

À l’époque, il ne fonctionnait qu’en Angleterre et en Australie, où le mouvement est né. Aucun grand groupe ne programmait une tournée là-bas, ou alors à condition d’allonger beaucoup d’argent, ne serait-ce que pour y aller. C’est comme ça que le concept est né

Apparue un peu par défaut, la mode de ces concerts "revivals" se développe abondamment à travers les 20.000 groupes à thème répertoriés dans le monde pour un chiffre d’affaires qui représenterait dorénavant plus de 500 millions de dollars par an. Une manne financière qui se traduisait jusque dans le petit espace merchandising installé en marge de ce concert des Rabeats, et qui attirait les acheteurs désireux de porter leurs couleurs.

Et à en croire la jeune Helina, la tendance semble promise à un bel avenir. À 40 ou 60 ans, la mélomane s’imagine bien profiter à son tour de concerts hommage à ses idoles d’aujourd’hui, comme Beyonce ou Rihanna… "En hologramme", s’amuse l’adolescente, que la réalité pourrait vite rattraper.

Dans les soirées karaoké de Clermont-Ferrand, les années 80 réunissent toutes les générations

Julien Pépinot, avec Martial Delecluse

L'homme qui a tué six personnes dans le Westfield Bondi Junction, samedi 13 avril, souffrait d'une maladie mentale. Karen Webb, commissaire au sein de la police locale, a donné dans la soirée des précisions sur le profil de l’agresseur, Joel Cauchi, un homme de 40 ans".

Selon elle, cet homme, venu de l’Etat du Queensland (nord), qui a agi seul, était connu des services de police, mais "s’il s’agit bien de la personne à laquelle [les policiers pensent, ils] ne craign[ent] pas qu’elle ait des motivations idéologiques". "En d’autres termes, a-t-elle dit, il ne s’agit pas d’un incident terroriste."

L’attaque s’est produite dans le centre commercial Westfield Bondi Junction, situé dans le quartier emblématique de Bondi, non loin de la plage du même nom, en fin d’après-midi. La chaîne de télévision australienne ABC a rapporté que la police avait évacué les clients du centre, après avoir été appelée sur les lieux peu avant 16 heures (heure locale, 8 heures à Paris).

Le bilan, à ce stade, fait état de six morts, et huit personnes hospitalisées. Parmi les blessés, les services de secours ont indiqué qu'il y avait un bébé de neuf mois.

Avec AFP

Avec sa jolie couleur et son goût ensoleillé, la fraise a ceci d’intéressant qu’elle se suffit à elle-même autant qu’elle se marie à la perfection avec d’autres saveurs. Bien sûr, vous pouvez l’associer à de la crème chantilly et à du chocolat. Mais d’autres combinaisons existent, comme nous le révèle Olivier Etcheverria, maître de conférences et enseignant chercheur en géographie de l’alimentation à l’université d’Angers.

« Ce qui me plaît dans la fraise, c’est l’extraordinaire parfum de ce fruit dans lequel je trouve toujours des notes florales », note le gastronome. Ainsi aime-t-il la cuisiner avec de l’eau de rose, de la lavande ou du jasmin. « Pour cela, il faut de la fraise très parfumée, comme la mara des bois ou la fraise des bois, précise Olivier Etcheverria. Il existe un confiturier à Nice (la confiserie Florian, NDLR) qui fait un confit de fleurs de jasmin. Je coupe les fraises en carpaccio et je les fais mariner dans ce confit. »

Pour des saveurs sucrées - salées, le chercheur suggère également de rouler des fraises très légèrement humectées dans du parmesan finement râpé. Et voici une bouchée apéritive à déguster avec du champagne. « La fraise va très bien avec les notes lactées. La crème fraîche et la crème chantilly sont des associations qui ne ratent jamais leur cible. J’ai donc cherché à l’associer à un fromage. On peut rajouter un peu de sel et de poivre dans le parmesan. »

La fraise s’entend aussi parfaitement avec des produits de la mer. Olivier Etcheverria suggère d’en couper de très petits morceaux dans une vinaigrette à l’huile de sésame, au jus de citron, au sel et au poivre de Sarawak. Vinaigrette qui viendrait rehausser une salade de langoustines, en carpaccio ou snackées à la poêle.

Enfin, alors que l’autrice de ces lignes aime verser le fond de son verre de rouge dans sa salade de fraises, l’universitaire a une autre idée : « Je préfère l’associer avec du vin blanc et notamment des vins moelleux. J’imagine une compotée de fraises tiède avec un cake au monbazillac. Mais elle conviendrait aussi très bien dans un verre de vin dans l’idée d’une sangria. Peut-être en rajoutant des morceaux de mangues ou d’oranges… Cela peut faire un apéritif très estival et très rafraîchissant. » Envie de fraise ?

À lire. La fraise, dix façons de la préparer. Par Olivier Etcheverria, aux éditions de l’Épure.

Pauline Mareix

La promotion 2024 des internes en médecine en comptera environ un millier en moins par rapport aux quelque 9.500 internes de la promotion précédente, a indiqué le Professeur Benoît Veber, président de la Conférence des doyens de facultés de médecine.

La raison de ce décrochage ? L'entrée en vigueur d'un nouveau concours de l'internat pour la promotion 2024, introduisant pour la première fois une épreuve orale, l'Ecos, qui se déroulera en mai.

Une petite partie de la promo 2024 a décidé de redoubler sa cinquième année de médecine, pour ne pas essuyer les plâtres d'un concours crucial pour les étudiants -c'est leur classement qui détermine la spécialité choisie.

"Le taux de redoublement en cinquième année a été de 7 %, contre 3 %" d'habitude."

Avec AFP

"Stupéfiant" L’affaire de trafic de drogue impliquant la maire d’Avallon Jamilah Habsaoui n’a pas manqué de faire réagir. Jusqu’à Isabelle Balkany, l’épouse de l’ancien maire de Levallois-Perret, condamné pour blanchiment de fraude fiscale, qui a écrit, via X, "stupéfiant", sous un article sur l’élue avallonnaise.

Fossé culturelLa France est riche de 30.000 équipements culturels, selon la Fédération des agences d’attractivité, de développement et d’innovation (CNER). Mais le maillage du territoire est très inégal : en Bourgogne Franche-Comté, un habitant doit parcourir en moyenne 11 km pour atteindre un lieu culturel, selon une étude de février 2024.

Les EcologistesFlorence Loury, conseillère municipale d’opposition à Auxerre, annonce qu’elle sera "vers la 40e place" sur la liste des Écologistes aux élections européennes du dimanche 9 juin 2024. Sauf surprise, elle ne devrait donc pas siéger au Parlement européen. "À moins qu’on fasse une énorme campagne", sourit-elle.

PrédictionUne intelligence artificielle a prédit les futurs vainqueurs de la Ligue 1 pour les 80 prochaines années. Si le PSG domine le classement, l’AJA n’est pas en reste puisque le club serait sacré champion deux fois. Les fans devront toutefois patienter car si la prédiction devait se réaliser, les titres interviendraient en… 2061 et 2095.

Mea culpa... ou pasEn séance publique jeudi, le conseiller régional RN Thomas Lutz estimait que ses droits étaient "piétinés" par la présidente Marie-Guite Dufay (PS), se sentant comme un "untermensch". Une expression utilisée par les nazis pour décrire "des sous-hommes". "Il est bien évident qu’à aucun moment je n’ai voulu faire un parallèle avec le martyr du peuple juif", a-t-il regretté a posteriori, sans pour autant s’excuser.

PiqueFace à "une administration particulièrement tatillonne dans l’Auxerrois", le vice-président du Département Christophe Bonnefond (LR) a lancé un appel en séance vendredi. "Mon cher André, comme nous n’avons plus de député en capacité de nous défendre, je m’adresserai à toi pour essayer d’avoir un peu d’aide." André Villiers (Horizons), député de la deuxième circonscription, appréciera. Un peu moins Daniel Grenon (RN), député de la première.

Sens 1 - Auxerre 0Pour le premier derby de football américain entre les Spectres de Sens et les Lynx d’Auxerre, dimanche, les deux équipes se sont prêtés avec humour au "trash-talking" sur Facebook. Les Auxerrois avaient imaginé l’affiche comme une saga intitulée "La conquête du Nord". Résultat ? 36-16 pour des Spectres qui ont réussi à sacker des Lynx rentrés la queue basse. Ce qui a fait dire aux Sénonais que le chapitre 1 devait s’intituler "L’échec".

Trouble-fêtes ?Les auteurs de "mavillemabataille.com", un site "satirique et humoristique", disent vouloir "dénoncer les agissements d’une équipe municipale de Sens qui manœuvre pour ses propres intérêts". En six mois, seuls trois articles ont été mis en ligne. Assez maigre. Dans le dernier, le site parle pourtant de son "succès" et promet pour bientôt "un journal papier gratuit". Prochain article annoncé pour "le 23 avril", soit précisément… quatre jours avant la foire.

Centenaire dans les airsLors de la visite de l’entreprise Boudin, à Maillot, par des élèves du lycée Janot-Curie, de Sens, le directeur commercial, Antoine Vié, a donné des nouvelles du fondateur de la société, Paul Boudin. À 103 ans, il a toujours un œil sur l’atelier. Il vit encore dans la maison qui fait face aux bureaux de la société. Et s’adonne toujours à sa passion, l’aviation. Lors de son centenaire, en 2020, il totalisait plus de 1.600 heures de vol. Renversant.

Fête (vite)Dans la cité de Brennus, un parfum de foire se fait sentir. La canopée, place des Héros, est déjà sur pieds. Sur la promenade du Cours-Tarbé, les barrières ont été retirées, les blocs de béton pour bloquer les routes s’y amassent et, en levant la tête, les haut-parleurs se balancent déjà. Aussi, certains engins et débris, issus des travaux dans la rue de l’Écrivain, y trônent encore. Il est prévu qu’ils disparaissent avant le 27 avril. Le chrono est lancé.

Perte de tempsLa crue de l’Yonne ne fut pas une bonne nouvelle pour les plaisanciers comme Philippe Klimacek dont la péniche "Le Fistoulik" est amarrée à Joigny. "À peine ouverte, la navigation a cessé avec la montée des eaux, car naviguer devenait trop dangereux, explique-t-il. Sans être trop inquiet, je suis resté vigilant. Les bois charriés par le courant peuvent abîmer les coques. Cela nous a surtout fait perdre du temps pour la saison touristique."

Eternel secondLe Serein serait-il condamné à rester dans l’ombre de son voisin avallonnais ? C’est ce que déplorait le président de la communauté de communes du Serein, Xavier Courtois, en conseil lundi. L’élu était passé la veille dans l’émission "La France à découvrir", diffusée sur Sud Radio. Un passage qui, selon lui, n’a pas eu l’écho qu’il méritait, la faute à une "actualité nationale" qui a attiré tous les regards. Question de timing…

À titre indicatifEn avril 2022, la Maison de Colette se réjouissait d’admirer enfin des "panneaux marron" de promotion de "Saint-Sauveur-en-Puisaye, pays de Colette", sur les autoroutes A6 et A77. L’écrivaine poyaudine y est croquée par les illustrateurs Floc’h et Forichon. En revanche, "depuis son ouverture (en 2016, ndlr), la Maison de Colette n’est toujours pas indiquée sur les routes départementales", signale son président Frédéric Maget.

La rédaction

Les journalistes de la rédaction vous proposent leur nouvelle sélection "culturelle". Ils vous invitent à la découvrir au plus vite :

Masters of the air. Diffusée sur Apple TV+, la série "Masters of the air" clôt le tryptique consacré à la Seconde Guerre mondiale produit par Tom Hanks et Steven Spielberg. Plus de vingt ans après l’épopée de la Easy Company à travers l’Europe occupée par les nazis dans "Band of brothers", le dernier volet de la fresque retrace les aventures de soldats américains qui, à bord de leurs forteresses volantes aux allures de cercueil ambulant, ont pour mission de bombarder les installations militaires de l’ennemi allemand. Un voyage au bout de l’enfer pour les pilotes et leurs équipages priant les dieux du ciel qu’une balle adverse ne vienne pas leur trouer la peau ou leur arracher la moitié du visage. Dans une débauche de moyens dignes d’une superproduction, "Masters of the air" et ses personnages attachants nous offre un cours d’histoire riche en émotions et en anecdotes. Partie sur les chapeaux de roue, la série ne tient malheureusement pas la distance et finit par s’essouffler comme un soldat éreinté par l’horreur de la guerre. Un manque de rythme qui n’efface pas le souvenir de ces jeunes dans la force de l’âge qui "après des centaines d’heures d’entraînement, pensaient être prêts au combat". Martial Delecluse

Rise of the Ronin tranche dans le vif. Adepte des jeux de couloirs, le studio nippon Team Ninja se lance dans le monde ouvert avec Rise of the Ronin, un action-RPG qui nous emmène dans le Japon du XIXe siècle pour revisiter la tourmentée période Bakumatsu (1853-1868). On incarne un samouraï sans maître qui est déterminé à retrouver sa moitié et va devoir faire des choix forts. Rise of the Ronin ressemble beaucoup à un Assassin’s Creed ou à Ghost Of Tsushima, sans les égaler, et ne révolutionne pas le genre. Mais il se démarque surtout par un choix de multiples armes, permettant de tester différents styles d’arts martiaux, et par un système de combat technique à la merci d’une barre d’endurance. Les combats sont bien chorégraphiés, dynamiques, exigeants et assez jouissifs, sauf quand on fait face à une armée (ce qui arrive souvent !). Disponible sur PS5. Environ 60 €.Frédéric Levent

Jean-Louis Murat. Cela fait presque un an que Jean-Louis Murat a soudainement quitté la scène, malheureusement définitivement. Son décès, le 25 mai 2023, a laissé orpheline toute une génération de fans, bercés par son sens poétique unique et sa musique à la croisée des chemins entre les grands noms de la chanson française et les géants de la scène anglo-saxonne, comme Neil Young. En hommage au premier anniversaire de sa mort sortira une splendide version collector triple vinyle d’un album live uniquement sorti en DVD en 2004 : Parfum d’acacia au jardin. Un disque superbe, composé uniquement d’inédits et enregistré dans les conditions du direct, avec une équipe resserrée, comme le bassiste Fred Jimenez, plus connu pour avoir travaillé avec... Johnny Hallyday. Cet objet très convoité par les admirateurs de l’Auvergnat bougon est limité à... 500 exemplaires, ce qui le rend d’autant plus désirable. Rémi Bonnet

Nouvelle Chine. Novembre 1975, Berlin. En plein couvre-feu, le boucher du Tiergarten vient de commettre un nouveau crime, le septième. L’inspecteur Viktor Eberhad avale sa gélule hebdomadaire de vaccin puis file sur les lieux. Trouvera-t-il des indices, cette fois ? Pourvu que la police politique chinoise lui en laisse le temps… Dans cet album noir et blanc, mêlant science-fiction, thriller et polar, il y a de la matière Comme dans le film Seven, il pleut souvent. On y apprend même que la propagande joue sur les biais cognitifs pour actionner l’adhésion, le rejet, l’autorité ou le conformisme. Quant au personnage tourmenté de l’inspecteur, il permet de se projeter dans l’univers imaginé par Clarke, l’auteur, qui est assez déstabilisant, pour ne pas dire torturé, et qui fait cogiter. Ne serait-ce que par le prisme de cette histoire de vaccin qui n’est pas sans rappeler des événements récents. Sans oublier ce parti omnipotent qui ne manque pas une occasion de se faire pressant, tout en maniant comme il se doit la censure. Y compris dans des documents officiels qui pourraient être gênants. Jusqu’à quand ? Alexis Marie