La saison estivale est une période charnière. A la fois pour les entreprises, qui ont besoin de remplaçants lors des congés d'été ou à cause d'un accroissement de l'activité. Mais aussi pour les jeunes à la recherche d'un emploi. Voici trois astuces pour travailler en intérim dans l'Yonne.

Si la période pour postuler à un boulot d'été traditionnel est déjà passée, pour travailler en intérim "il n'est jamais trop tard", confie la responsable d'une agence auxerroise. En effet si certaines agences apprécient d'avoir dès le mois de mai le dossier de chaque candidat et ses disponibilités, d'autre préfèrent "que les personnes viennent dès qu'elles sont libres."

C'est à la fois une contrainte et une qualité. Le travail en intérim, par définition fait appel à une main d'oeuvre de façon temporaire et souvent aléatoire. Ainsi les candidats sont prévenus peu de temps à l'avance. 

"C'est un produit adapté aux jeunes", signale Fabrice Clerc. "Dans leur choix de vie, certains n'ont pas envi de s'engager sur la durée [...]. L'intérim, c'est plus souple, ça permet de travailler dans différents secteurs.

Si les recruteurs recherchent avant tout des personnes motivées, travailleuses ou ponctuelles, travailler par intérim passe par une première phase d'entretien au sein d'une agence. "Si la personne nous fait bonne impression, on peut la rappeler de suite si une mission arrive". Lors de la première rencontre les candidats peuvent ainsi fournir leur curriculum vitae, lettre et papier (carte d'identité, carte vitale, RIB...). 

En chiffres

63 %

Dans l'Yonne, les secteurs dans lesquels les entreprises font le plus appel à l'intérim sont l'industrie (63 %) et la conduite de poids-lourds. "A partir du mois de juin commence la période des moissons, confirme un agent. Pour les personnes c'est l'occasion de faire beaucoup d'heures en peu de temps." Le secteur du bâtiment recrute aussi beaucoup (8 %), notamment en période estivale car de nombreux chantiers doivent se terminer avant la rentrée. Sont aussi demandeurs le commerce (8 %) ou les services (20 %).

4391

Selon les chiffres de l’enquête 2018 des Besoins en main d’oeuvre 2018 de Bourgogne Franche-Comté de Pôle emploi et du Crédoc, 4391 salariés en intérim travaillaient dans l'Yonne en mars 2018.

4

En Bourgogne Franche-Comté, l'intérim représente 4 % de l'emploi. Dans l'Yonne, sur les trois premier mois de l'année le nombre d'emplois salariés dans l’intérim a augmenté de 1,2 % (et de 4,4 % sur un an), tandis qu'il a baissé dans la région (- 0.5%).

Lydia Berthomieu

"On organise assez régulièrement ce type d'opération de lutte anti-délinquance, afin d'aller au contact de la population", indiquait en amont, le chef d’escadron, Nicolas Nanni, commandant de la compagnie de Sens.

L'opération, qui a mobilisé quinze gendarmes – brigade de Joigny, Psig de Joigny et Sens –, cinq policiers municipaux de Joigny, et une équipe cynophile venue de Dijon, a été menée, deux heures durant, dans deux secteurs précis. Le quartier de la Madeleine et le centre-ville de Joigny.

Au total, deux personnes ont été interpellées, deux hommes de 21 et 23 ans contrôlés en possession de quelques grammes de résine de cannabis. A l'issue de leur audition, "ils ont été convoqués pour une ordonnance pénale", explique la substitute du procureur de la République de Sens, Laura Heurtebise. 

"Nous sommes là pour rassurer, persuader et perturber, ajoute le commandant Nanni. Mais en parallèle, à Joigny comme ailleurs, des actions de fond sont menées. Elles devraient aboutir dans les prochains mois."

Guy Férez, maire de la Ville d'Auxerre, et Francis Graille, président de l'AJA, se sont entendus "pour trouver une solution", le match qui opposera la France à l'Angleterre ou à la Croatie, dimanche à 17 heures, sera bien retransmis sur écran géant, à Auxerre. Et plus précisément au Stade de l'Abbé-Deschamps, en terre ajaïste.

Les informations pratiques seront communiquées dans un deuxième temps, au cours de la journée du jeudi 12 juillet. Mais pour l'heure, ce qui comptera pour les Auxerrois, c'est qu'ils auront bien droit à une retransmission de la finale du Mondial, sur écran géant. Comme Sens ou Avallon ou d'autres communes de l'Yonne. Alors que ces villes ont déjà diffusé la demi-finale et même les quarts à Sens, les commentaires se faisaient nombreux en ville et sur les réseaux sociaux.

Un proche de la ville disait cette fin d'après-midi avoir entendu "la colère populaire". Tandis qu'à la Ville, on indique avoir travaillé en "back-office" à l'organisation de la soirée de dimanche 15 juillet. 

C'est sans doute l'engouement pour l'équipe de France et la compétition qui a fait changer d'avis la Ville, car ce mercredi matin encore, rien n'était prévu. Et c'est aussi cet engouement qui fait dire à la Ville "qu'il y a de la place pour tout le monde. Ceux qui veulent aller dans les bars, au centre-ville, pour l'ambiance, trouveront de la place, tout comme ceux qui préfèrent l'ambiance stade". Histoire aussi de rassurer les cafetiers qui auraient bien vu l'écran géant installé place des Cordeliers.

Ce mercredi soir, l'AJA de son côté, faisait savoir que le match serait diffusé sur les écrans du stade.

Catherine Lambertini

À la recherche d'activités estivales pour toute la famille ? Randonnée culturelle, concerts ou cinéma en plein air... Faites le plein d'idées pour sortir, ce jeudi 12 juillet.

À voir

À Auxerre. La 6e édtion du cinéma en plein air Ô la belle toile revient cet été. Tous les jeudis jusqu'au 30 août, à 22 heures, 8 films seront projetés sur un écran géant en plein air mis à disposition par la Ville d'Auxerre, dans le cloître de l'abbaye Saint-Germain. Ce soir : Indiana Jones et les aventuriers de l'arche perdue. À Pierre-Perthuis. La Scène Faramine organise en juillet le festival « L'art est dans le pré ». Spectacles de danses, musique ou théâtre en plein air sont au programme. À 21 heures, la peinture se met en mouvement, entre danses et arts plastiques, avec Frédérique Lemarchand, artiste-peintre lumineuse installée à Vézelay. Tarif : de 12 à 15 € par spectacle. renseignements auprès de la Faramine au 06.80.71.76.00 ou l'office de tourisme de Vézelay et Avallon. 

A écouter

Festival Garçon, la note ! Le groupe Soul air (soul) se produira à l'Erable, à Monéteau, à 21 heures. Le groupe CoHENDoZ (blues) sera sur scène au Martin Bel Air, à Saint-Martin-du-Tertre, à 21heures. 

À Tonnerre. Tous les jeudis soirs jusqu'au 9 août, apéro-concerts dans différents endroits de Tonnerre.  

Tous nos articles sur l'été dans l'Yonne

Comme pour chaque période de vacances, l'ODSAA et ses éducateurs sportifs diplômés ont concocté un programme riche autour du sport, avec des disciplines en tous genres.

L'Office des sports d'Avallon et de l'Avallonnais accueille les enfants de 6 à 13 ans, pour des vacances sportives. Pour la semaine du 16 au 20 juillet, où de nombreuses activités telles que du tir l'arc, du canoë-kayak ou du paintball étaient prévues, toutes les places sont déjà prises.

Les enfants pourront néanmoins être accueillis pour la deuxième semaine de stages organisée du 23 au 27 juillet. « Nous prévoyons une course d'orientation au Bois Dieu, un jeu de piste et une randonnée dans le Morvan et sur les bords du Cousin, une sortie accrobranche et une visite du Parc animalier de l'Auxois. Mais contrairement aux vacances scolaires, les accueils se feront à la journée, de 8 heures à 17 h 30, et non à la demi-journée », explique l'ODSAA.

Alors pour participer, il est conseillé de s'inscrire rapidement…

Contact. 03.86.34.28.28. Plus de détails sur le site : http:\\www.odsaa.fr\

Des ateliers couture organisés à l'App'art

À plusieurs reprises cet été, Mirka Vauchelles, couturière, propose des ateliers pour les enfants à partir de l'âge de six ans, à l'App'art, 29, rue Gabriel-Cortel, à Joigny.

Il s'agit de la nouvelle adresse de la créatrice, auparavant installée place de la République, dans le quartier Saint-André. Le premier rendez-vous a lieu ce vendredi 13 juillet, de 14 à 16 heures, pour fabriquer des accessoires pour les cheveux.

Les autres ateliers auront lieu les mercredis 18 et 25 juillet puis le mercredi 1 er août – mêmes horaires – pour créer un sac, une jupe ou encore un doudou.

Une participation de 25 euros par enfant est demandée, Mirka Vauchelles fournit le matériel nécessaire ainsi qu'un goûter. Les jeunes créateurs emportent ensuite leur réalisation avec eux. Renseignements et inscriptions en appelant au 06.37.43.04.21.

Lui, c'est « Nano ». Dans cette Argentine où l'on affectionne les surnoms, souvent en référence au physique, de « La Pulga » (la Puce) Messi à « El Flaco » (le Maigre) Pastore, Daniel Mancini a vite été caractérisé par sa petite taille. Le privilège est revenu à sa sœur aînée de trouver ce sobriquet à l'apprenti footballeur, toujours appelé le Nain aujourd'hui malgré son 1,70 m.

Grandir, « Nano » ne fait pourtant que ça depuis ses débuts. Déjà, quand, enfant, il a préféré le football au pato, le sport argentin à l'origine du horse-ball. « Mes parents ont beaucoup de chevaux pour pratiquer le pato, un jeu national », explique le jeune homme, qui a pris ses premières licences de footballeur à Arroyito, la ville dans laquelle il a grandi.

À onze ans, en 2008, Daniel Mancini a rejoint Proyecto Crecer (littéralement Projet Grandir), une école de football basée à San Francisco, à moins de 100 kilomètres de chez lui. « Mais il y a des jeunes qui viennent de toute l'Argentine et même du Chili ou du Brésil », précise le milieu droit. Un centre de formation qui a noué un partenariat avec les Girondins de Bordeaux depuis 2004 et le passage dans le club au scapulaire du milieu offensif Juan Pablo Francia, le bien nommé.

Dans la foulée d'un Emiliano Sala (Nantes) ou Valentin Vada (toujours à Bordeaux), Daniel Mancini a donc fait ses classes dans cette académie fondée par Julio Cesar Di Meola. Chaque année, un stage à Bordeaux permettait aux Girondins de suivre la progression des joueurs et de détecter les talents les plus prometteurs. Le partenariat a ensuite été étendu au club professionnel de Newell's Old Boys, voué à faire franchir le cap du professionnalisme aux meilleurs espoirs. Avant, pour quelques-uns, de franchir l'Atlantique et de débarquer au Haillan.

Daniel Mancini a franchi une à une ces étapes. « J'ai toujours essayé de jouer. C'est ma passion, c'est ma vie. Mon rêve est de jouer en première division, peu importe le pays », retrace le joueur de 21 ans. « J'ai commencé avec Newell's (16 matches en D1 argentine, 2 buts) puis je suis parti pour progresser et connaître d'autres cultures », dit l'Argentin, dans un français forgé par deux mois de cours à Bordeaux et une saison de vie de groupe à Tours.

Après six mois d'adaptation à la France, aux côtés de la famille Vada sur les bords de la Garonne, c'est entre Loire et Cher que le milieu offensif a découvert la Ligue 2, la saison passée. « Je suis parti pour jouer et m'adapter au foot français. Le club et le coach m'ont fait confiance », salue celui qui a inscrit 4 buts en 26 rencontres disputées lors du dernier championnat.

Son tout premier match, Daniel Mancini ne l'a pas disputé plus loin qu'ici, sur les bords de l'Yonne et la pelouse de l'Abbé-Deschamps. Et après moins de trois minutes, « Nano » avait déjà marqué son premier but… de la tête (1-1, 6 e journée, le 8 septembre 2017). Le voilà aujourd'hui de retour sous les couleurs de l'AJ Auxerre. « Le club est très bien structuré, tout est là pour monter », découvre Daniel Mancini, qui veut continuer à grandir en même temps que l'AJA. « Le club veut être dans les premières places, moi je suis là pour jouer, donner ma contribution, donner tout pour le club. On verra en fin de saison. »

11 novembre 1996

Naissance à Transito (Argentine, province de Cordoba).

2008

Rejoint Proyecto Crecer, club de San Francisco (province de Cordoba), filiale des Girondins de Bordeaux.

2014

Rejoint Newell's Old Boys (D1 argentine), club de Rosario.

Janvier 2017

Rejoint les Girondins de Bordeaux.

Juin 2017

Prêté à Tours.

2018

Prêté à l'AJ Auxerre.

Début de vacances en fanfare

Avec son ambiance de colonie de vacances, l'Académie de musique a débuté samedi à Tonnerre. Le but est de permettre aux instrumentistes de tout âge, ayant derrière eux au moins deux ans de pratique, de progresser à vitesse grand V pendant une semaine intensive.

La musique d'ensemble est au cœur de ces sept jours. « Il n'y a pas de pratique individuelle », confirme le directeur Alexandre Comble. L'objectif est de pratiquer collectivement. Cela passe par l'orchestre d'harmonie et le Brass Band.

Une marque de fabrique qui fait le succès de cette académie qui existe depuis 29 ans et attire toujours plus de musiciens. Cette année, les plafonds ont été crevés puisqu'on s'approche de la centaine d'enfants et adolescents. Ils viennent de toute la France et leur programme est très chargé avec cinq à six heures de répétitions par jour, entrecoupées par des prestations en public, mais aussi des moments de détente.

Lancée en 1990 par le directeur du conservatoire de l'époque, Pierre Sacchetti, l'Académie suit tous les mois de juillet à peu près la même partition. Un véritable défi musical puisque les deux orchestres montent tout un programme en une semaine pour finir avec un concert final. Une immersion musicale totale qui débouche sur de gros progrès.

Du côté des professeurs, chacun apporte sa façon d'enseigner. « Nous avons les uns et les autres un regard un peu différent, et ça fait du bien à tous les musiciens de changer de professeurs de temps en temps. La force de cette Académie, c'est qu'elle a toujours été synonyme de rencontres et d'ouverture sur les autres » affirme le directeur.

Thomas Morel, jeune enseignant de trombone, vient ainsi spécialement de Toulon pour l'occasion. « L'ambiance est extraordinaire. On s'amuse. L'équipe travaille vraiment dans le même sens. Les jeunes aussi. Nous avons une liberté de création qui est unique. »

Il pose son regard sur le Jovinien

Si Gérard Foutrier accepte de se définir comme un artiste, il se veut aussi être « un technicien d'art, celui qui applique les règles de l'art ». Formé aux Beaux-Arts de Mâcon et à l'école d'arts appliqués à Nîmes, il se décide tardivement à franchir le pas et à créer sa petite entreprise de photographe, graphiste, maquettiste et décorateur.

La peintre Claire Marin l'approche et lui propose de rejoindre le collectif de douze artistes, les Joviniales. Avec une condition : que les œuvres exposées représentent le territoire de la communauté de communes. Gérard Foutrier accepte et expose actuellement deux photos issues d'une série de trente reconstituant la Libération de Saint-Julien-du-Sault, en août 1944.

Il s'est attaché « à gommer les anachronismes comme les vignettes ou antennes auto pour se tenir au plus près de la vérité ». Mais s'il ne veut pas trahir la vérité, le photographe plasticien est en quête du beau dans ses prises de vue. Tout comme il « apprécie que l'artiste soit dans une recherche de spiritualité ». Il insiste : « Il s'agit de spiritualité hors toute connotation religieuse, plutôt de la recherche de la lumière, fut-elle d'abord intérieure. » Gérard Foutrier est un membre actif du renouveau de la rue Cortel. Il est l'auteur du décor de la vitrine Marjolaine face au pont Nicolas, de 3 m sur 2,50 m. Ainsi que de la bâche fleurie avec papillons face aux Joviniales et du décor de rue pour l'exposition photo sur les arbres remarquables à l'Appart'. Il travaille actuellement à un nouveau projet : « Une grande exposition d'une cinquantaine de photos pour donner à voir Joigny sous d'autres angles, parfois invisibles ou méconnus. »

Pratique. Les Joviniales (59, rue Cortel) sont ouvertes le vendredi, le samedi et le dimanche de 10 à 13 heures et de 15 à 18 heures.

De beaux étendards sont levés

Cela fait vingt ans que les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Cet anniversaire donne lieu cet été à de nombreux événements en France, notamment à Asquins et Vézelay.

L'église Saint Jacques le Majeur et la basilique Sainte-Marie-Madeleine sont les premiers édifices phares pour les pèlerins qui se rendent au-delà des Pyrénées, par la via lemovinensis, qui traverse le Limousin.

C'est dans cet esprit de célébration que la ville de Vézelay a invité le peintre Gabriele Reina, historien de l'art et portraitiste vivant en Italie, à exposer cinquante-six de ses œuvres, une série scénographique d'étendards peints à la main sur tissus. Dessinés d'après des codex ou des tableaux conservés à Paris, ils représentent les armoiries de grandes familles de Bourgogne, Espagne, Portugal, figurant sur des monastères, des châteaux, des ponts bâtis entre le IX e et le XIV e siècle, entre Vézelay et Santiago. Ces constructions méritoires ont sauvé bien des pèlerins des nombreux dangers qui jalonnaient leur chemin.

Passionné du chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle qu'il a arpenté deux fois, Gabriele Reina a présenté samedi son travail aux visiteurs du musée de l'œuvre Viollet-le-Duc où l'exposition aura lieu jusqu'au 1 er septembre. « C'est un voyage héraldique dans le voyage physique, de la vallée de la Cure jusqu'à l'océan Atlantique. »

L'itinéraire de l'exposition passe en effet par la Bourgogne, l'Auvergne, la Navarre, le Béarn, l'Aragon, la Castille, le Léon, les Asturies, la Galice et le Portugal. Elle mène les visiteurs sur le chemin des étoiles, de Vézelay à l'Espagne, à travers les symboles de l'histoire de la deuxième moitié du Moyen Âge.

Pratique. Au musée de l'œuvre Viollet-le-Duc, place du Cloître, tous les jours de 14 à 18 heures, jusqu'au 1 er septembre. Tarifs : 1 et 3 €.

Achetez Sénonais peut mieux faire

«Si on n'est pas visible sur la toile, on est voué à mourir. » Cette phrase, Francis Sarlin, le directeur de l'Office du commerce et de l'artisanat du Sénonais (OCAS) l'a entendue dans de nombreuses conférences auxquelles il a assisté. Et il martèle ce message aux commerçants et artisans du territoire, en les incitant à rejoindre la plateforme Achetez Sénonais.

Le site internet regroupe aujourd'hui une soixantaine d'enseignes locales, deux ans après son lancement. « Dès le début, il y a eu un engouement des commerçants, qui l'ont pris comme un nouveau jouet, avant de prendre conscience des contraintes liées à la mise à jour de la vitrine virtuelle », explique Francis Sarlin.

Attirer les clients dans la boutique physique

Cette place de marché interactive veut regrouper un maximum de vitrines en ligne et générer du flux. « L'objectif n'est pas de faire de la vente en ligne, mais bien d'amener les gens dans le magasin, poursuit le directeur de l'OCAS. On constate qu'aujourd'hui, il y a deux types d'acheteurs : ceux qui viennent en ville pour acheter quelque chose de précis, qu'ils ont repéré auparavant sur internet, et ceux pour qui le centre-ville est un lieu de promenade. » Ce que confirme Morgane Peuziat, torréfactrice et gérante de Café Thé Sens, dans la zone artisanale du Saule-Fendu à Maillot. « Beaucoup de gens me disent qu'ils m'ont connue grâce à Internet, mais aucune commande n'est passée en ligne », explique celle qui possède son propre site internet, une page Facebook et une vitrine sur Achetez Sénonais. « Tout cela est très complémentaire et permet aux gens de trouver ma boutique qui est assez enclavée. Ça reste malgré tout très chronophage, j'essaie de préparer au maximum pendant les périodes creuses », ajoute-t-elle.

Après avoir changé de plateforme au 1 er mai 2018, Achetez Sénonais revendique entre 2.000 et 3.500 visites quotidiennes. Au total, 1.776 produits y sont référencés. Les salariés de l'OCAS s'attachent à ajouter un maximum de mots clés pour améliorer le référencement du site. Depuis peu, ils misent aussi sur des « phrases clés », afin de répondre au mieux aux enceintes à commande vocale (Google Home, HomePod etc.)

En vingt-quatre mois, les chiffres sont encourageants, mais ils peuvent encore progresser au regard de ce que représente l'e-commerce aujourd'hui en France. Selon la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad), les Français ont dépensé 81,7 milliards d'euros en ligne en 2017. On recense ainsi 37,5 millions de cyberacheteurs dans l'Hexagone. « C'est vrai que cela prend plus longtemps que ce que l'on pensait, concède Nicole Langel, adjointe au maire de Sens en charge du commerce. On doit le développer auprès d'un plus grand nombre de commerçants et artisans de l'agglomération. »

37,5 millions de Français ont acheté en ligne en 2017

La mouture d'Achetez Sénonais sera également amenée à être modifiée. Pour Francis Sarlin, c'est aussi « un outil qui permet de valoriser le territoire ». En témoignent la vitrine de la boutique des musées de Sens, les inscriptions au trail du Grand Sénonais ou aux visites guidées de l'office de tourisme. « Tout cela va de pair avec ce que l'on met en place pour redynamiser le centre-ville, à travers le projet cœur de ville, le plan façades, le réaménagement des rues et les divers travaux », conclut Nicole Langel.

Les peintures murales exposées

Le Réseau des peintures murales de Puisaye-Forterre et les Amis de Moutiers proposent, jusqu'au 22 juillet, une exposition de photographies grand format des dites peintures, à l'église Saint Jean-Baptiste de Saint-Sauveur-en-Puisaye. Les photos, imprimées sur de grandes toiles, ont été réalisées par Denis Brenot.

« C'est une sélection de l'exposition, qui, au total, s'étire sur 90 mètres », précise le photographe. On peut admirer notamment les peintures de Parly, Lindry, Saint-Amand, Saint-Fargeau, Villeneuve-les-Genets et bien sûr La Danse Macabre de La Ferté-Loupière.

Avant Saint-Sauveur, l'exposition a été présentée à Chevannes, La Villotte, Pontigny, Auxerre et Pourrain. Où elle a connu un réel succès. « Il y a eu 3.500 visiteurs sur les cinq précédentes expositions. C'est assez considérable », constate Denis Brenot.

L'église de Saint-Sauveur a été choisie pour l'exposition en raison de sa configuration, de sa luminosité et de sa situation géographique. « Cette église se prête bien à des expositions », constate Jean Massé, président du Réseau des peintures murales. « Je ne doute pas du succès de cette édition, compte tenu de la fréquentation touristique à Saint-Sauveur », avance Suzy Juillet, présidente des Amis de Moutiers.

Exposition. Jusqu'au dimanche 22 juillet, tous les jours de 14 à 19 heures, à l'église Saint Jean-Baptiste. Entrée libre.

Colette, Marie Noël, Augusta Hure... Leurs noms sont immortalisés sur des plaques de rues et dans les esprits des icaunais. Où sont-elles nées ? Qu'ont-elles fait ou écrit ? Six questions pour tester vos connaissances sur les grandes figures féminines de l'Yonne. 

(function(d,s,id){var js,fjs=d.getElementsByTagName(s)[0];if(d.getElementById(id))return;js=d.createElement(s);js.id=id;js.src='https://embed.playbuzz.com/sdk.js';fjs.parentNode.insertBefore(js,fjs);}(document,'script','playbuzz-sdk')); 

Afin de faire la lumière sur les circonstances de l’accident qui a coûté la vie à un piéton de 36 ans, originaire du Val-d'Oise, samedi 7 juillet, le parquet de Sens annonce l’ouverture d’une information judiciaire. Le propriétaire de la voiture, placé en garde à vue depuis lundi 9 juillet après s'être rendu aux gendarmes et passé aux aveux, fait désormais l’objet d’un contrôle judiciaire.« L’intérêt de la mesure est de lui interdire de conduire jusqu’à la fin de l’instruction », relève Marie-José Delambily, procureure de la République de Sens.La victime se rendait à pied à une free party non autorisée le soir de l’accident.

Une procédure a été ouverte à l’encontre des organisateurs suite à la plainte du maire de Serbonnes. Les gendarmes sénonais ont procédé à une saisie administrative du sound system estimé à 21.150 euros. Fr. M.

Ce jeudi 12 juillet, à 7h40, il y a 139 km de bouchons cumulés en région parisienne, avec une vitesse moyenne de 60 km/h. 

À cette heure, en région parisienne, plusieurs gênes à la circulation sont signalées par le site Sytadin. 

- Un véhicule léger est  en panne sur l'A1 dans le sens province-Paris,  de Saint-Denis (N1) vers BP Chapelle (A1xBP). Une voie centrale est fermée sur les quatre voies. - Un véhicule léger est en panne sur l'A86 extérieur de Bobigny (D115) vers La Courneuve (N2). - Un accident s'est produit sur l'A1 dans le sens province-Paris. Un véhicule léger et une camionnette sont impliqués. La voie de droite est fermée. 

Sur l'A6, des travaux d'entretien ont lieu sur six portions de l'autoroute, sur le territoire icaunais, selon le site de Bison Futé. Ces travaux donnent lieu à une réduction du nombre de voies. Une autre réduction du nombre de voies est à noter, sur l'A6, en Seine-et-Marne. L'A5 est également concernée par deux sections de travaux en Seine-et-Marne.

Dans l'Yonne, une dizaine de nouveaux chantiers ont débuté sur les routes départementales, ce lundi. Une dizaine de déviations et une quianzaine d'alternats sont mis en place dans le département selon le site du Conseil départemental, routes.yonne.fr.  

Il y a une croix, il y a des dates, il y a des dédicaces à ses proches et il y a aussi des motifs et symboles "juste parce que c'est beau". A 21 ans, Daniel Mancini arbore de nombreux tatouages sur son corps. Le jeune milieu offensif a "gagné" sur le terrain le droit de se faire tatouer.

"J'ai commencé très jeune mais mon père n'était pas d'accord", se souvient le joueur prêté par Bordeaux. "Il m'a dit : "Tu pourras recommencer quand tu auras joué ton premier match en première division."

Après six années à l'école de foot Proyecto Crecer, partenaire de Bordeaux, puis une saison avec les jeunes de Newell's, ce fameux jour est arrivé : le 12 juillet 2015, Daniel Mancini a fait ses débuts en championnat argentin, à 18 ans. "Alors, dès que j'ai débuté avec Newell's...", sourit l'Argentin. L'encre a de nouveau coulé !

Depuis, le milieu droit a joué 15 autres matches avec Newell's, été recruté par Bordeaux puis été prêté une saison à Tours, avant d'être cédé à l'AJA, cet été.

B. J.

Le même écran que celui utilisé lors de MusicaSens devrait ainsi être monté à côté du marché couvert pour permettre à un maximum de spectateurs de suivre la rencontre.La sécurité aux abords de la place devrait être renforcée et davantage de poubelles provisoires seront installées afin que le public laisse les lieux plus propres qu’ils ne l’étaient mardi soir à l’issue de la demi-finale.  

Où sont situés les accueils de loisirs ? Reste-t-il des places ? Quelles sont les activités prévues cet été ? On vous dit tout. 

Chaque communauté de communes gère ses propres sites. Pour l'Avallonnais, les sites sont situés à Avallon (1, 2, 3 Soleil - 120 places), à Châtel-Censoir (Les Zoulous - 44 places) et à Quarré-les-Tombes (Les Copains d'abord - 32 places).  

Dans le Serein, trois sites sont également mis en place à Guillon, l'Isle-sur-Serein et Noyers. Guillon peut accueillir jusqu'à 60 enfants. Mais en moyenne, le centre en accueille 45. 

À Avallon, Planète Ados accueille les enfants de 11 à 17 ans, mais jusqu'au 4 août uniquement. 

Seul 1, 2, 3 soleil à Avallon accueille les enfants tout l'été. Les sites de Châtel-Censoir et Quarré-les-Tombes fermeront après le 10 août, et les trois accueils du Serein seront ouverts jusqu'au 17 août. Photo d'archives d'une balade à poney 

Oui ! Il est encore temps d'inscrire les enfants. A Avallon et Quarré-les-Tombes, certaines journées sont saturées, mais les jours tels que les lundis ou les mercredis sont plus creux, "sûrement parce que les parents ne travaillent pas ces jours-là", pense Sebastien Negrello, directeur de l'accueil multi-sites de la CCAVM. 

Il reste également de la place dans les accueils de loisirs du Serein. Lorsqu'il n'y a plus de place, une liste d'attente est mise en place. L'ordre des enfants dépend de la date d'inscription, d'où l'importance de s'y prendre au plus tôt. 

Les centres de loisirs sont en mesure d'accueillir les enfants qui résident dans d'autres communes. Par exemple, il est tout à fait possible pour un enfant de Saint-Léger-Vauban d'être accueilli à Avallon. Guillon accueille d'ailleurs des enfants des communes limitrophes de Côte-d'Or comme Toutry ou Epoisses. "Nous pouvons aussi accueillir des petits parisiens qui viendraient en vacances chez leurs grands parents", affirme Leslie Derache, responsable de Guillon. 

D'ailleurs, pour faciliter la tache des parents, des systèmes de navettes sont mis en place dans l'Avallonnais, pour l'aller, et parfois pour le retour également, pour les communes voisines d'Avallon, Quarré ou Châtel.Stage de hip hop planète ados avallon - Archives 2018

À chaque site et à chaque tranche d'âge son programme ! Mais pour autant, on retrouve de nombreuses activités ou sorties communes aux différents centres de loisirs. C'est le cas notamment des sorties au Parc animalier de l'Auxois, à la piscine, ou dans des fermes pédagogiques. Dans les programmes, on retrouve aussi des activités plus classiques, comme des jeux d'éveil, des ateliers autour du crique, des préparations de spectacle, des sorties en nature...

Pour certains sites, des camps sur cinq jours sont proposés aux plus grands. 

Tous les centres fonctionnent de la même façon. Les tarifs sont fixés selon le quotient familial de chaque famille. Pour les centres de l'Avallonnais, les prix s'étalent de 1,90 euro la demi-journée à 63 euros pour une semaine. Dans le Serein, les prix vont de 2,35 euros la demi-journée à 45,75 euros la semaine. Les prix varient également si l'enfant prend son repas ou non. 

Retrouvez plus de détails sur les accueils de loisirs du Serein en cliquant ici, et sur ceux de l'Avallonnais en cliquant ici. 

Maëlle Hamma maelle.hamma@centrefrance.com

Au cours de l’été 1998, Bernard Diomède est devenu champion du monde avec l’équipe de France de football. Le natif de Saint-Doulchard raconte cet événement dont (presque) tout le monde se souvient 20 ans après.

À cette époque, l'ailier gauche est un joueur incontestable de l'AJ Auxerre dans l'Yonne. Mais sa place au sein du groupe France n'est pas forcément une évidence. Jusqu'à l'annonce de la sélection.

Mais une fois la place acquise dans le groupe, Diomède a poursuivi ses efforts. Pour lui, le selectionneur Aimé Jacquet a eu un rôle incontestable pour la construction du groupe France. 

Un match retient particulièrement son attention encore aujourd'hui celui contre le Paraguay. À la fin du temps réglementaire, aucune des deux équipes n'a su marquer. Les prolongations commencent jusqu'à la libération du but en or inscrit par le Président Laurent Blanc. 

À partir de ce moment, l'homme se souvient de la montée de l'engouement populaire autour des Bleus.

Jusqu'à ce soir du 12 juillet 1998. Soulever la coupe du monde est une victoire immense pour lui. Surtout lorsqu'il se souvient de qui, avant lui, a pu embrasser le trophée tant convoité.

Quelques jours après, un documentaire mythique, Les yeux dans les Bleus, est diffusé sur une chaîne cryptée. À un moment le sélectionneur Aimé Jacquet parle des qualités de ses joueurs. "Petit bonhomme c'est pas Zizou" devient une phrase reprise dans toutes les cours de récréation. Mais jamais Diomède ne s'est senti insulté.

À la fin de sa carrière de joueur, Diomède n'a pas laché le foot. Au contraire. Et c'est à découvrir dans un nouvel épisode ici...

Ludovic AuréganMontage et intégration des sons : Olivier CeyracPhoto d'archives AFP, Frédéric Lherpinière et Philippe Bigard. Capture d'écran du documentaire Les yeux dans les Bleus, Stéphane Meunier, 1998.

"Participer à l’ouragan du renouveau ! Parcourir le monde sans compter la distance qui sépare le concert de ce soir au suivant, soutenir chaque groupe et chaque scène locale pour que persiste et résiste le hardcore, rassembler les foules pour défendre le respect à la différence, inviter chacun à s’interroger sur la dérive des valeurs de notre société moderne." Tel est le  mot d'ordre de Beyond The Styx, groupe de metal hardcore, qui se produira demain soir au festival Poet Fest #3, à la Poèterie.

Formé en 2011 à Tours, Beyond The Styx expérimente "une production musicale crossover du fait de ses influences diversifiées." Pas complètement metal, pas complètement hardcore, un peu des deux et plus encore. Le groupe vient de sortir son deuxième album, Stiigma (Diorama Records).

Beyond The Styx a donné plus de 120 concerts à ce jour, joué dans une dizaine de festivals, dont Horizon Fest, récemment dans l'Yonne. Les Tourangeaux se sont produits aux côtés de groupes réputés comme Nasty, Tagada Jones, AQME, Klone, Zuul FX, Hacride, alea jacta est.

Olivier RICHARD

Follow @ORYonneRep