L'OCKA va devoir maintenir son rang

Les championnats de France qui débutent aujourd'hui dans l'Eure vont durer cinq jours. Cinq jours de courses sur distances olympiques, cinq jours qui marquent l'aboutissement d'une saison entière pour les Icaunais qui évoluent au niveau national, cinq jours enfin qui auront leur importance pour le classement national de l'OCK Auxerrois. Celui-ci s'est toujours classé dans les trois premiers clubs français depuis 2012.

« On était 3 e après les championnats de France de fond, en Picardie le week-end de Pâques, donc on va essayer de se maintenir à cette 3 e place », déclare l'entraîneur de l'OCKA, Mikaël Ortu. « On avait fait 12 médailles. Le but est vraiment de rester dans les trois meilleurs clubs français et d'avoir le maximum de médailles possibles et de titres de champions de France. »

Les performances des athlètes représentent en effet une grosse partie des points attribués au club pour ce classement national annuel.

Décrocher des gros points, l'objectif est hautement réalisable d'autant que les membres de l'OCKA seront au complet. Les trois internationaux seniors Eugénie Dorange, Francis Mouget et Cyrille Carré seront notamment au rendez-vous sur 200 m, 500 m et 1.000 m. « On va voir où ils en sont sur ces distances », souligne Mikaël Ortu avant d'évoquer le reste du contingent auxerrois. « Pour les plus jeunes, il s'agira de se roder sur ces distances. »

Vingt-cinq sociétaires de l'OCKA n'évoluant qu'au niveau national seront aussi de la partie. « C'est l'aboutissement de la saison pour eux parce que ceux qui font de l'international ont d'autres compétitions après celle-ci. Mais pour ceux qui ne font que du "national" c'est vraiment pour ces championnats de France là qu'on s'entraîne toute l'année », insiste l'entraîneur.

Par ailleurs, cinq minimes de l'OCKA vont courir sous la bannière de la Bourgogne-Franche-Comté, mais leurs performances ne rapporteront pas de points au club auxerrois.

le programme

POSES. Championnats de France course en ligne vitesse et National de l'Espoir.

Aujourd'hui. Monoplace : Dames 500 m, hommes 1.000 m.

Demain. Monoplace : Dames et hommes 200 m.

Vendredi. National de l'Espoir : séries 500 m. Courses d'équipages 500 m et 1.000 m.

Samedi. National de l'Espoir : demi-finales et finales 500 m. Courses d'équipages : 500 m et 1.000 m.

Dimanche. National de l'Espoir : course de fond, 3.000 m. Courses d'équipages : séries, demi-finales et finales 200 m.

Les cyclos découvrent les étangs de Puisaye

Entre le départ du Tour de France et la Coupe du monde de football, la Laroussienne, rendez-vous toucycois des cyclosportifs, a eu bien du mal à trouver sa place samedi après-midi.

Les bénévoles du Vélo club de Toucy avaient pourtant préparé trois parcours inédits. Celui « des étangs de Puisaye » permettait de découvrir, au fil des 90 km, les étangs des Barres, de Moutiers, de Charmoy, du Bourdon, sans oublier celui de Toucy. Celui de 65 km faisait un tour vers Fontenoy, Saint-Colombe et Moutiers. Tandis que celui des 40 km partait vers Moulins-sur-Ouanne pour rejoindre Fontenoy et Saint-en-Puisaye. « Nous profitons du cadre bucolique de la base de loisirs gentiment prêtée par la mairie de Toucy », détaillait André Arrault, vice-président du club et chargé de cette organisation. Sans compétition et donc sans classement, le rendez-vous n'en était pas moins sportif et organisé pour se faire plaisir.

Mille étoiles et tant d'histoires pour rêver

Cigarette électronique en bouche, les pupilles de Laurent Develle s'illuminent lorsqu'elles se tournent vers l'empyrée. « Il est tellement passionné qu'il pourrait ne jamais s'arrêter d'en parler », le taquine Estelle Lacour, une amie rencontrée à la Jeune chambre économique.

Décollage de la première de « Je conte les étoiles » : samedi. À 20 heures, les curieux pourront prendre place pour pique-niquer sur des draps à même la pelouse de l'Arboretum. Dès la nuit tombée, vers 23 heures, et l'apparition de « L'Étoile du Berger », le passionné d'Histoire donnera de la voix pour expliquer que cette appellation est erronée : « C'est Vénus, une planète », avant de révéler : « Si, du point de vue du Pôle Nord, toutes celles du système solaire tournent dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, pas elle ». Des anecdotes comme celles-ci, cet érudit en connaît à foison.

La liste de ses constellations préférées est longue : Triangle d'été, Constellation du Cygne, de l'Aigle et de la Lyre, Couronne boréale et, bien sûr, la célèbre Grande Ourse. Les Indiens d'Amérique du Nord y devinent une louche, ceux d'Amérique centrale un unijambiste. Surnommée « L'étoile de mer » par les marins, elle les guidait lors de leurs périples, tout comme les chasseurs-cueilleurs qui, il y a 14.000 ans, ont passé le détroit de Béring, entre la Sibérie orientale et l'Alaska. « Nos panneaux de direction et notre télévision étaient les cieux », s'émerveille le Morvandiau.

La curiosité qui l'habitait à 8 ans, perché sur un voilier où il a appris comment se laisser guider par le ciel étoilé, ne l'a jamais quitté. Depuis, le cosmos n'a plus de secrets pour lui, comme l'étoile Deneb, dont la lumière qui nous parvient a été émise du temps de Saint-Germain, évêque d'Auxerre, aux IV e et V e siècles.

Des connaissances qu'il compte bien partager lors de cette « réunion entre copains, en famille ». Les lampadaires s'endormiront pour laisser place au scintillement des étoiles, rythmé par le chant des grillons et la danse ténébreuse des arbresæ

Envisagée comme un fer de lance dans la lutte contre la désertification médicale et le manque de médecins dans certaines spécialités, la télémédecine tend à se déployer dans l’Yonne, avec une dizaine de projets en voie de concrétisation.

Aujourd’hui, la télémédecine a  essaimé. Mais elle ne s’est pas développée dans l’Yonne autant que dans les autres départements de son territoire de rattachement, selon l’Agence régionale de santé (ARS) de Bourgogne Franche-Comté, qui a fait de son déploiement l’une de sess actions majeures.

Des projets de télémédecine sont appelés à se développer. En premier lieu, dans des spécialités pour lesquelles la demande peine à trouver une réponse rapide. À savoir la gériatrie, la psychiatrie et la dermatologie, cette dernière prenant une longueur d’avance.

Laurenne Jannotlaurenne.jannot@centrefrance.com

Ce mercredi 11 juillet, à 7h40, il y a 139 km de bouchons cumulés en région parisienne, avec une vitesse moyenne de 60 km/h. 

À cette heure, en région parisienne, plusieurs gênes à la circulation sont signalées par le site Sytadin. 

- Un accident de l'A86 intérieur vers l'A6B à Fresnes, un véhicule léger est impliqué, la voie de gauche est fermée. - Un accident sur l'A3 dans le sens province-Paris de Aulnay (D115) vers Bondy (D78). Deux véhicules légers et une moto sont impliquées. Une voie de circulation sur les trois est fermée. - Un véhicule léger est en panne sur l'A86 intérieur, de Nanterre Port (D986) vers Nanterre (A14xA86). - Un véhicule léger est également en panne à Bois d'Arcy, de A12 Paris-province vers la N12 Paris-province. La bande d'arrêt d'urgence est fermée.- Un véhicule léger est en panne sur l'A13 dans le sens province-Paris,de Rocquencourt (A12xA13) vers Vaucresson (A13xA86). La bande d'arrêt d'urgence est fermée. 

Sur l'A6, des travaux d'entretien ont lieu sur six portions de l'autoroute, sur le territoire icaunais, selon le site de Bison Futé. Ces travaux donnent lieu à une réduction du nombre de voies. Une autre réduction du nombre de voies est à noter, sur l'A6, en Seine-et-Marne. L'A5 est également concernée par deux sections de travaux en Seine-et-Marne.

Dans l'Yonne, une dizaine de nouveaux chantiers ont débuté sur les routes départementales, ce lundi. Une dizaine de déviations et une douzaine d'alternats sont mis en place dans le département selon le site du Conseil départemental, routes.yonne.fr.  

À la manière d’un spectacle de fin d’année, ils avaient à cœur de dévoiler le produit fini. Un journal numérique fait de leurs petites mains, les doigts sur une tablette et avec quelques coups de pouce logistiques. « Nous avons pu présenter notre journal de bord de façon innovante grâce au prêt de la classe tablettes de Canopé et de la DSDEN de l’Yonne », indiquent les 21 écoliers dès les premières pages de leur livre numérique, qui en compte une centaine et devrait inspirer d’autres établissements.Le duo grande section-CP de Lainsecq figurait parmi « quatre classes tablettes » à profiter du dispositif dans l’Yonne durant cette année scolaire, précise Sara Tessier, inspectrice de l’Éducation nationale de la circonscription de Sens I en charge du numérique.

Soutenue également par Yohann Corde, enseignant référent aux usages du numérique, cette classe de 21 élèves de Lainsecq s’est intuitivement approprié la dizaine de tablettes prêtées. Finalité : concevoir un compte rendu de leur classe d’eau, goûtée du 14 au 18 mai derniers.La régie des eaux de Puisaye-Forterre, les propriétaires du Moulin des Lames à Leugny, la commune de Lainsecq jouant les guides pour ses sources et lavoirs ou encore l’association sportive et culturelle de l’école figurent au casting des interlocuteurs et partenaires mobilisés dans cette aventure. Aux multiples étapes : une journée à Sens au salon Récid’eau organisé par l’Agence de l’eau Seine-Normandie, une dans le parc du Morvan, une visite du réservoir de tête du moulin de Perreuse, de la station de captage d’eau des Alosses à Treigny…La classe tablettes de Lainsecq a su habilement varier les supports pour raconter son immersion de terrain. Dans une large palette d’outils, les enfants avaient la possibilité de dessiner directement sur la tablette, prendre des photos, des vidéos… Poser leur voix, s’enregistrer sur certains mots, n’a pas été de tout repos pour nos reporters en herbe. « Il fallait faire attention à ce qu’on disait parce que sinon, ça écrivait vraiment n’importe quoi », témoigne Lucien. En fin de livre, un abécédaire thématique est parsemé de dessins et de fichiers audio. Exemple avec « B comme brochet » et « D comme dauphin ».Sara Tessier s’est montrée particulièrement convaincue par ce concept de « classe d’eau, un moteur de projets qui a vraiment du sens ». Le dispositif classe tablettes aura en outre favorisé « l’apprentissage de la lecture » à Lainsecq.

Autre inspecteur de l’Éducation nationale, Stéphane Duguet était tout aussi impressionné par la production poyaudine, présentée sur tableau blanc interactif et appelée à servir d’exemple. Il a été demandé à ce que ce journal numérique soit disponible sur la plateforme de sa circonscription, celle d’Auxerre 3. « En accès restreint » évidemment, puisque bon nombre d’enfants apparaissent en photo et en vidéo.L’anecdote se révèle d’autant plus surprenante à l’issue de la présentation de ce journal de bord mais l’institutrice, Mme Daguet, n’avait « jamais » utilisé de tablette avant ce travail avec les élèves. Côté remarques, la maîtresse note des différences de son entre les fichiers pas toujours évidentes à gérer.« C’est bien », ont jugé simplement en direct plusieurs écoliers en guise de conclusion. Qu’ils aient appuyé sur « la croix en haut (les outils) » ou sur le symbole « qui ressemble à une montagne » (symbolisant la galerie d’images), tous ont mis des mots et des images sur leur ressenti. Mis du cœur à l’ouvrage aussi, jusqu’à garder cette trace scolaire numérique, vivante et réussie. Vincent Thomasvincent.thomas@centrefrance.com

Ils s'appellent Jade Fagotat, Elsa Pascal, Paul-Arthur Videira, Titouan Ceschin et Nathan Jeannest. Ils viennent de l'OCKA et même s'ils n'apporteront pas de points à leur club puisqu'ils courent pour la grande région en 500 m monoplace, biplace, quatre places et en 3.000 m quatre places, ils ne manqueront pas d'avoir en tête les conseils de leur entraîneur auxerrois, Mikaël Ortu lors des courses de la Régate nationale de l'espoir à Poses, en Normandie.

« C'est une équipe qui a bien travaillé cette année, il y a une bonne dynamique chez les jeunes depuis le mois de septembre donc on espère qu'ils vont faire le mieux possible », souligne Mikaël Ortu.

« Il y a une bonne dynamique chez les jeunes depuis le mois de septembre donc on espère qu'ils vont faire le mieux possible »

Deux des cinq minimes ont déjà participé aux championnats de France. C'était en 2017. Il s'agit des kayakistes Paul-Artuhur Videira, qui avait terminé 5e en monoplace, et Titouan Ceschin. En revanche, c'est une première expérience pour les canoéistes Nathan Jeannest et Jade Fagotat et pour la kayakiste Elsa Pascal. 

Cet engagement dans la plus haute compétition nationale ne se fait pas sans une rigoureuse préparation, sous l'égide des meilleurs, comme le rappelle leur entraîneur de l'OCKA : « Tout au long l'année, ils font des compétitions et sont au contact des plus grands qui ont déjà l'expérience. Ils intégrent le groupe des plus grands et suivent la dynamique en fait. »

« Tout au long l'année, ils font des compétitions et sont au contact des plus grands qui ont déjà l'expérience »

La sélection des cinq jeunes Icaunais pour défendre la place de la Bourgogne Franche-Comté au classement national a été effectuée par une équipe technique régionale. Cette sélection couronne la saison réussie des minimes. Ces derniers ont participé aux compétitions régionales puis ont fait une compétition à Auxerre en juin. À l'issue de celle-ci ils se sont rendus aux régates internationales de Decize le 1er et le 2 juillet. C'est à l'issue de ces régates que le responsable du comité régional a sélectionné l'équipe complète de Bourgogne Franche-Comté et inscrit les bateaux aux championnats de France.

Programme de la Régate Nationale de l'Espoir

Vendredi 13 et samedi 14 juillet : courses de vitesse de 500 mètres en monoplace, biplace ou 4 places, en canoë ou kayak, dames ou hommes.Dimanche 15 juillet : courses de fond de 3 000 mètres en embarcations 4 places, en canoë ou kayak, dames ou hommes.

Geoffrey Laperrousazsports.yr@centrefrance.com

Côte d'Ivoire : un soldat français tué et un blessé dans le crash d'un hélicoptère

Un soldat français a été tué et un autre grièvement blessé mardi dans le crash d'un hélicoptère militaire près d'Abidjan, selon une source militaire française.

Une Thaïlande en liesse exultait, ce mercredi 11 juillet, après le succès d'une périlleuse mission dans les tréfonds d'une grotte inondée pour secourir 12 jeunes footballeurs et leur entraîneur, qui récupèrent désormais à l'hôpital.

Donald Trump a lancé mercredi, au premier jour du sommet de l'Otan, une attaque frontale contre l'Allemagne, accusée d'être "prisonnière" de la Russie pour ses approvisionnements en énergie et d'enrichir un pays considéré comme l'ennemi de l'Alliance.

Le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, doit se rendre mercredi dans la région sinistrée de l'ouest du Japon où ont péri au moins 179 personnes piégées par les inondations et glissements de terrain provoqués par des pluies diluviennes.

Les Icaunais ont retenu leur souffle jusqu'au bout du match France-Belgique et la victoire des tricolores. Ils étaient 4.800 à Sens, devant l'écran géant, selon les estimations de la municipalité, 300 devant celui mis en place par Avallon, et des milliers en terrasse ou dans leur canapé, à rêver de la victoire de la France dans cette demi-finale de Coupe du Monde. Devant leur écran, 19,1 millions de téléspectateurs ont suivi sur TF1 la victoire des Bleus sur les Diables rouges belges (1-0) en demi-finale du Mondial, un record d'audience depuis 2016, selon des données de Médiamétrie.

On connaissait déjà la thématique de la 11e édition : la transition, qu’elle soit énergétique, écologique ou sociétale. Les organisateurs viennent de dévoiler certains dates qui marqueront les prochaines Rencontres auxerroises du développement durable (Radd).

Silos : acte II. Le grand concours de street-art va être reconduit. Une bonne nouvelle après l’engouement suscité par la dernière édition. Les silos du Batardeau seront de nouveau au cœur des attentions. Cette fois, ce sont les sentinelles de béton qui donnent sur le Silex qui devraient faire l’objet d’un relooking. Un appel aux artistes et le vote d'un jury seront organisés dans les mois qui viennent. Des murs et des façades d’écoles de la ville seront également repensés.

Du solaire 100 % citoyen. Ce sera aussi l’une des actions phares de ces Radd : un projet participatif de toit solaire. « Après le bilan de la dernière édition, nous nous sommes aperçus qu’au-delà des débats, le public aimait bien les actions concrètes et celles qui sont collectives, explique le président des Radd, Denis Roycourt. Je suis certain que ce projet peut unifier beaucoup de personnes. L’objectif ne sera pas de gagner de l’argent mais d’écrire une belle aventure collective. »

Rob Hopkins invité. Un des grands invités de l'édition 2019 sera Rob Hopkins, théoricien anglais de la transition, spécialiste de la permaculture. Le public a notamment pu le découvrir dans le documentaire à succès Demain. Il devrait intervenir le 6 mai à Auxerre sur le thème : du village à la métropole, quelle(s) échelle(s) pour la transition?

Marc Charasson

Au cours de votre carrière d'entraîneur,vous avez participé à la formation de plusieurs grands joueurs, notamment deux grands noms du basket français Tony Parker et Joakim Noah. Quel souvenir gardez-vous de l'ancien meneur de l'équipe de France, quatre fois champion de NBA avec les spurs?  

N.R.

Sophie Montel se retrouverait désormais sans parti. Alors que la présidence du groupe des élus régionaux frontistes de Bourgogne Franche-Comté lui avait été retirée l'été dernier, par la présidente même du Front national (aujourd'hui Rassemblement national), Marine Le Pen, Sophie Montel avait quitté le parti frontiste pour suivre son ami d'alors, Florian Philippot, dans la constitution d'un parti dissident baptisé Les Patriotes.

Mais, selon nos confrères de l'AFP, Sophie Montel (*) aurait "claqué la porte la semaine dernière du parti fondé à l'automne" 2017.

Elle dénonce la "divine solitude" de son président et "l'aspect dysfonctionnel" du mouvement, victime des "mêmes dérives" que le Front national.

Un coup dur pour les Patriotes, où l'eurodéputée avait "une grande connaissance de la boutique frontiste et un enracinement local" d'élue en Franche-Comté, y enchaînant les mandats jusqu'à être élue en 2014 au Parlement européen, rappelle le politologue Jean-Yves Camus.

Florian Philippot affirme, lui, que Sophie Montel s'était "largement désinvestie ces derniers temps" du mouvement et "n'était plus une force motrice".

Sophie Montel accuse en outre son ancien ami de faux en écriture, qui faisait bénéficier son enveloppe parlementaire au parti Les Patriotes.

Un "pot commun" d'enveloppes parlementaires des trois eurodéputés aurait servi à acheter - à son insu, selon Mme Montel - 1.200 sacs en toile, dont elle estime qu'ils ont été largement surfacturés.

Mme Montel n'avait pas apprécié non plus l'organisation d'une conférence de presse fin avril avec Geneviève de Fontenay, en vue du 1er mai. L'ex-présidente du concours des Miss France y avait entonné l'Internationale, avant d'annoncer le lendemain qu'elle n'apparaîtrait plus au côté de M. Philippot.

L'ancien vice-président du FN pourrait être par ailleurs rattrapé par l'affaire des emplois présumés fictifs d'assistants d'eurodéputés FN.

Un de ses anciens assistants, Mickaël Ehrminger, qui a travaillé trois mois en 2016 à mi-temps pour lui quand il était eurodéputé FN, a demandé à être entendu par l'Office européen de lutte anti-fraude.

Devenu début juin assistant de Sophie Montel, M. Ehrminger affirme avoir travaillé pour le FN à des heures où il était rémunéré sur des fonds européens.

Le cofondateur et ex vice-président des Patriotes, Maxime Thiébaut, parti lui aussi début juin pour des "raisons professionnelles", admet que ces accusations portent atteinte à "la belle image" du parti, qu'il défend toujours. Mais Florian Philippot "est libéré d'un poids, dit-il, car avec Sophie Montel, c'est le conflit permanent".

Catherine Lambertini avec l'AFP

* Nous ne sommes pas parvenus à joindre Sophie Montel

Quinze pompiers des centres de secours de Saint-Julien-du-Sault, Joigny, Villeneuve-sur-Yonne et Sens sont intervenus aux environs de 15 heures, ce mercredi 11 juillet, route de Villeneuve à Saint-Julien-du-Sault.

Des travaux ont actuellement lieu dans cette partie de la commune : il s'agit d'enfouir les réseaux électriques et d'élargir les trottoirs. Durant les interventions liées au chantier - prévues pour durer jusqu'en août - une conduite de gaz a malencontreusement été arrachée et une fuite était redoutée.

Une vingtaine d'habitants a été évacuée par précaution. Cette évacuation a duré vingt minutes. Finalement, aucune fuite n'a été repérée.

Plusieurs gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Julien-du-Sault et Villeneuve-sur-Yonne sont intervenus, ainsi que des agents Enedis.

Guy Bourras, maire de la commune, était également sur les lieux.

Sophie Thomas.

sophie.thomas@centrefrance.com

Plus petit que celui de l'Arbre-sec, de l'Arboretum ou du Merlot, le parc Paul-Bert a Auxerre, et ses près de 5.000 m², est aussi plus intimiste. Bordé par le boulevard Vaulabelle et les habitations du centre-ville, cet écrin de verdure emprunte le nom de l'illustre homme politique local.

D'ailleurs à l'entrée, l'imposante bâtisse se révèle être l'ancienne demeure de Paul Bert, aujourd'hui occupée par l’antenne icaunaise du Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT) et des salles à destination des associations et utilisées pour l’organisation de réunion.L'ancienne maison de Paul Bert trône dans le parc.

"Tout le monde ne le connaît pas à Auxerre"

Accessible par deux ruelles et un passage sous une arche, le visiteur ne devine pas toujours où se cache le parc Paul-Bert. "Je passe devant tous les jours, mais je ne savais pas qu’il y avait un parc", relate une jeune femme en stage à Auxerre depuis quelques mois. Pierre vit ici depuis près de dix ans. "J’ai mis du temps à le découvrir. Au début je pensais que c’était privé."

Nicolas, de la Maison de la randonnée, explique : "tout le monde ne connaît pas ce parc à Auxerre. Il est enfermé dans les bâtiments".

"Quand on le traverse, on est tout de suite en ville"Françoise traverse le parc pour se rendre en centre-ville et s'y arrête pour pique-niquer.

Au premier abord, le plus important parc du centre-ville est une zone de passage, un raccourci, "pratique" pour grimper au centre-ville sans effort.

Au téléphone ou le pas rapide, les passants longent le chemin, sans détours pour relier la rue Germain-Bénard à celle du Puits-des-Dames. "Quand on le traverse, on est tout de suite en ville", confirme Françoise.

Pour le "calme" et "pour prendre l’air"

Si cette enceinte tranquille semble un peu oubliée ou méconnue, elle est appréciée des passants moins pressés. "J’habite à côté. Je passe tout le temps par ici parce que c’est pratique, mais je m’y arrête", signale Françoise, retraité auxerroise. Perchée sur son vélo, elle vient ici avec sa famille pour pique-niquer. "C’est calme." Pour Maris et Angélique, c’est aussi un endroit où se rafraîchir en été. Même chose pour Pierre qui vient se promener ici lorsqu'il fait chaud.

Et si certains riverains regrettent le manque d’animations dans ce site, occupé une fois par an en juin à l’occasion de la journée de la Terre, d’autres savourent au contraire la période estivale. Durant l’année il y a beaucoup de monde, notamment aux sorties d'écoles. "Là ça commence à être calme, c’est super." 

“Un beau petit coin qui manque d’aménagements"

Muriel y vient aussi lorsqu’elle "trouve du temps. Avec les enfants. Ce n’est pas loin de chez moi à pied. Mais il manque juste des jeux." En effet si le parc possède des arbres centenaires, des bambous, un puits ou des statues, la petite fontaine est actuellement à sec.

Et seul le promontoire et ses petits chemins circulaires offrent un espace ludique ou pour apercevoir Auxerre d’en haut. "C’est un beau petit coin qui manque d’aménagements", confirme Marie. Pour Muriel, "un petit rafraîchissement ne serait pas de trop."

"Un écrin de verdure au milieu du centre-ville"

Installée dans l’enceinte du parc, la Maison des randonneurs accueille, dans 25 lits, entre 3.000 et 4.000 marcheurs, cyclistes ou professionnels de passage par an. "C’est un cadre sympa. Un écrin de verdure au milieu du centre-ville", signale l’un des employés. Les personnes de passages, trois nuits maximum, profitent du parc, fermé la nuit. En plus de son activité de gîte d’étape (en délégation de service public), la Maison des randonneurs propose une exposition avec les cartophiles de l’Yonne sur le thème de l’école dans les années 1920-1930. 

Rendez-vous. À l’occasion des séances de cinéma en plein air, les Auxerrois pourront se retrouver le 16 août au parc Paul-Bert pour visionner The Grand Budapest hôtel, à partir de 22 heures. Renseignements au 03.86.18.02.90.

Lydia Berthomieu

La Journée mondiale pour le don du sang, le 14 juin dernier, a permis à la Bourgogne-Franche-Comté de battre tous ses records, grâce aux huit collectes organisées. Pas moins de 2.073 donneurs se sont déplacés (dont 596 pour la première fois) : 228 à Nevers, 154 à Auxerre ou encore 68 à Sens.

L’Établissement français du sang lance cependant un nouvel appel : pour éviter la pénurie, il a besoin de la mobilisation de tous, qui tend à fléchir l’été avec les départs en vacances. 

Quinze pompiers des centres de secours de Saint-Julien-du-Sault, Joigny, Villeneuve-sur-Yonne et Sens sont intervenus aux environs de 15 heures, ce mercredi 11 juillet, route de Villeneuve à Saint-Julien-du-Sault.

Des travaux ont actuellement lieu dans cette partie de la commune : il s'agit d'enfouir les réseaux électriques et d'élargir les trottoirs. Durant les interventions liées au chantier - prévues pour durer jusqu'en août - une conduite de gaz a malencontreusement été arrachée et une fuite était redoutée. 

Une vingtaine d'habitants a été évacuée par précaution. Cette évacuation a duré vingt minutes. Finalement, aucune fuite n'a été repérée.

Plusieurs gendarmes de la communauté de brigades de Saint-Julien-du-Sault et Villeneuve-sur-Yonne sont intervenus, ainsi que des agents Enedis.

Guy Bourras, maire de la commune, était également sur les lieux.

Sophie Thomas sophie.thomas@centrefrance.com

Ce mardi 10 juillet, Emmanuel Macron prenait un Falcon pour assister à la demi-finale du mondial de football en compagnie de cinq invités.

Dans l'avion présidentiel se trouvaient donc l'ex-entraîneur de l'AJA Guy Roux, l'ex-buteur de l'OM Jean-Pierre Papin, Sylvain Porthault (président du club de foot de Suresnes), un jeune garçon que le président avait rencontré en 2017 et l'écrivain Olivier Guez. 

Envoyé spécial en Russie pour le journal Le Monde, Olivier Guez a profité de cette invitation pour raconter les coulisses de ce voyage sur le site du quotidien national, ce mercredi. 

Il raconte ainsi que Guy Roux se trouvait à l'opposé de Jean-Pierre Papin dans l'avion. "L'Elysée a commis un petit impair : pour des raisons que j'ignore, l'ancien entraîneur de l'AJA et "JPP" ne s'adressent plus la parole", explique-t-il dans son article.

Raisons que L'Yonne républicaine n'ignore pas, puisqu'elles sont liées aux événements de janvier 2017, lorsque Papin, préssenti pour être le prochain entraîneur des Auxerrois, et Guy Roux, avaient eu des échanges houleux au sujet de cette nomination.

Dans la voiture qui nous conduisait à la base aérienne de Villacoublay (Yvelines), il m’a raconté que Fidel Castro lui avait promis une île en cadeau s’il réussissait à imposer le football à Cuba (à la place du base-ball yankee) et que son épouse était une grande lectrice.

Olivier Guez rapporte également qu'à la sortie des vestiaires, l'ancien entraîneur d'Auxerre se serait "fait tancer par Deschamps, qui a peu goûté ses dernières critiques. Sur Europe 1, Guy Roux avait notamment affirmé que la Belgique était plus forte que la France. 

Myriam Lebret myriam.lebret@centrefrance.com

Le succès de la France face à la Belgique, mardi 10 juillet, a fait pencher la balance. Dimanche 15 juillet, à 17 heures, les Joviniens pourront regarder ensemble la finale de la Coupe du monde de football. La municipalité a en effet décidé de la diffuser gratuitement dans les salons de l'Hôtel de Ville.

« Nous avons eu cette réflexion depuis le début de la semaine, explique le maire Bernard Moraine. Mais on attendait le résultat de la demi-finale, car on ne se voyait pas retransmettre une finale Belgique/Croatie, par exemple. Et il a fallu faire avec les moyens du bord, tout en respectant les consignes données par le Préfet. »

Le coût de location d'un écran géant ainsi que l'interdiction d'organiser un tel rassemblement dans l'espace public ouvert ont donc déterminé le lieu d'accueil. Dans lequel sera donc installé le dispositif habituellement utilisé pour les soirées électorales : un vidéo-projecteur diffusant sur une toile les images télévisées. 

« Un service de sécurité se chargera de la fouille des personnes à l'entrée, explique le premier édile. L'évacuation se fera aussitôt après la remise du trophée. Aucune bouteille en verre ne sera autorisée et l'alcool sera formellement interdit. Nous invitons donc les gens à venir sans sac. Une buvette sera tenue par une association, à laquelle reviendront l'intégralité des revenus. »

Dimanche, jusqu'à 400 personnes pourraient ainsi venir se regrouper afin de vibrer avec les Bleus. Et repartir, on l'espère tous, avec des étoiles plein les yeux. Et une seconde sur le maillot...

La qualification de l'équipe de France en finale entraîne des changements d'horaires au cinéma Agnès-varda de Joigny :

Lucas Simonnet lucas.simonnet@centrefrance.com

L'alerte a été donnée peu avant minuit, dans la nuit du mardi 10 au mercredi 11 juillet. Un incendie s'est déclaré au niveau de la stabulation située au lieu-dit Les Cognats, à Diges. Les sapeurs-pompiers de Toucy se sont rendus sur les lieux, mais le sinistre a été maîtrisé avant leur arrivée.

Suite aux faits, un homme a été interpellé par les gendarmes. "Son état de santé étant incompatible avec la garde à vue, la procédure a été levée, explique le vice-procureur de la République d'Auxerre. Il a été interné et sera auditionné à sa sortie de l'hôpital psychiatrique."

Plusieurs feux se sont déclarés dans le secteur, ces derniers jours. Dans la nuit du vendredi 6 au samedi 7 juillet, 250 ballots de paille ont été détruits par les flammes, toujours à Diges. L’incendie ne s’est pas propagé.

En revanche, dimanche 24 juin, un incendie avait détruit un hangar de 2.600 m², avec les 500 tonnes de fourrage et le matériel agricole qu'il contenait. Les sapeurs-pompiers avaient instauré un dispositif de surveillance jusqu'au lundi 25 juin.

La perspective de ne pas se rendre à au moins un match du Mondial 2018 de football en Russie - ce qui aurait constitué, pour lui, une première depuis 1966 - chagrinait Guy Roux. Alors l'ancien entraîneur de l'AJA, par ailleurs consultant pour la radio et la télévision, a fait « de l'avion-stop » pour assister à la demi-finale France-Belgique à Saint-Petersbourg, remportée 1-0 par les Bleus, mardi 10 juillet. Et il n'a pas embarqué dans n'importe quel avion.

« Il y avait deux avions : celui de la Fédération, mais il était plein ; et celui du président de la République. J'avais le moyen de l'atteindre, par un ami commun qui pouvait lui suggérer de m'emmener, parce que je suis l'entraîneur de l'équipe de France des députés de l'Assemblée nationale, ainsi que de celle des généraux de l'Armée française. Cela me donnait un petit vernis... Il m'a dit que c'était une très bonne idée, que j'avais bien fait de l'appeler et qu'il était content de m'emmener », témoigne Guy Roux.

Dans cet avion se trouvait aussi Jean-Pierre Papin. Or, la relation entre les deux hommes est tendue depuis l'affaire de l'arrivée de JPP comme entraîneur de l'AJA en 2017. 

« On s'est serré la main. Deux fois. Je vous dis la vérité. Et quand, en revenant, on a ouvert le champagne, on a trinqué ensemble. Et on a décidé de se revoir pour bien préciser les choses. On n'est pas complètement idiots... juste un peu !.. » rigole Guy Roux.

Après 2 h 30 de vol environ, la délégation a embarqué dans des véhicules qui l'a conduite au stade sous bonne escorte. « On est arrivé quinze minutes avant le match, avant que les équipes ne pénètrent sur le terrain, témoigne Guy Roux. On avait chacun notre place sur un fauteuil. Moi, j'étais à dix places du président. C'est pour ça que je n'ai pas été dans la photo ! J'étais sur le même rang que lui, très bien placé. Il n'y avait que des chefs d'Etats autour de moi ! »

À la fin de la rencontre, les membres de la délégation sont descendus dans les entrailles de la Piter Arena. « Moi, je n'ai pas voulu pénétrer dans les vestiaires. Depuis que je ne suis plus entraîneur, je ne pénètre plus jamais dans un vestiaire d'après-match. Je suis resté à la porte. Le président est entré, comme Jean-Pierre Papin. Il a été ovationné par les joueurs, il a fait un petit discours qu'on a entendu à travers la porte. Un discours très bref : deux minutes. Ils ont applaudi, chanté. Il y avait une ambiance folle. Après, ils sont sortis pour aller à la zone mixte. Plusieurs m'ont salué, tous ceux que je connais un peu. »

Guy Roux ne connaissait pas personnellement le président Emmanuel Macron avant ce déplacement commun. « J'ai parlé avec lui tout le retour, indique l'ancien entraîneur. On était d'ailleurs à table avec Jean-Pierre Papin : dans l'avion, on a mangé un vrai repas chaud. Ils ont ouvert le champagne avant, pour fêter la victoire. On est resté à... son mot, au président, c'est : "papoter". Ça fait partie du vocabulaire ancien qu'il emploie de temps en temps. On a "papoté" avec lui, Papin, et Madame (Laura, ministre des Sports, NDLR) Flessel, qui est extrêmement sympathique. Je ne la connaissais pas. Le sujet de conversation, c'était, par exemple, le problème des jeunes des cités, comment sont-ils insérés dans des clubs de foot... Moi, il m'a demandé de parler des centres de formation, qui sont les meilleurs. Je lui ai expliqué que les trois meilleurs sont ceux des clubs les plus riches parce qu'ils peuvent se payer les meilleurs joueurs... »

Sélectionneur des équipes de France des députés et des généraux des Armées, Guy Roux a tenté de recruter Emmanuel Macron pour l'une de ces équipes, dont le chef de l'Etat, fan de foot, n'a encore jamais fait partie. « J'avais demandé s'il voulait venir, mais il n'était pas venu. Avec les députés, il ne viendra jamais, pour une question de rang. Je lui ai dit : "Vous êtes le chef des Armées, vous pourriez donc venir avec les généraux ?" Et... il n'a pas dit non. Il y a deux matches en septembre. Les généraux, c'est au profit des blessés de guerre ; les députés, c'est au profit d'un hôpital parisien. »

Les deux hommes pourraient ne pas se revoir d'ici-là. Une certitude : Guy Roux ne devrait pas se rendre à Moscou pour la finale du Mondial, dimanche 15 juillet. 

« J'ai des engagements contractuels : vendredi et samedi à L'Equipe et dimanche avec Europe 1 pour la finale, détaille-t-il. Mais je suis content : je ne voulais pas ne pas aller à cette Coupe du monde. »Sabrina Huard

Si ses "motivations restent à affiner, le principe de son implication n'est pas contesté", a résumé ce mercredi 11 juillet le vice-procureur de la République d'Auxerre, en fin de journée.

L'homme interpellé mardi 10 juillet et placé en garde à vue a reconnu une série de vols à main armée, ou tentative, commis entre Champs-sur-Yonne, Saint-Bris-le-Vineux et Escolives-Sainte-Camille, depuis la fin du mois de juin.

Un stand de cerises, une boulangerie, un bureau de tabac mais aussi des plaisanciers avaient été visés. "Il a aussi reconnu d'autres faits commis en novembre 2017, précise le magistrat. Il s'était attaqué à un commerçant."

Toujours en garde à vue, l'homme doit être présenté en comparution immédiate devant le tribunal correctionnel d'Auxerre, jeudi 12 juillet. "Pour extorsion et tentative d'extorsion", souligne le vice-procureur.