Quantcast
Channel: L'Yonne Républicaine : Les derniers articles
Viewing all 65196 articles
Browse latest View live

Les agences Pôle emploi des Cordeliers, de la rue Guynemer et de la Tournelle regroupées aux Clairions

$
0
0

Au terme de 18 mois de travaux, Pôle emploi vient d'emménager dans un bâtiment qui ne passe pas inaperçu, au 49-51 de la rue Guynemer, dans la zone des Clairions. Pour l'agence de la rue Guynemer, il a suffi de traverser la route mercredi pour prendre place dans les nouveaux locaux. Les agences de la Tournelle et des Cordeliers ont respectivement « mis le cap » sur la rue Guynemer lundi et mardi. Les a rejoints dans ce même bâtiment la direction territoriale Yonne-Nièvre, jusqu'alors rond-point Foch.

Une vingtaine de bureaux pour les entretiens

Ce regroupement des services répond à une tendance générale depuis la fusion ANPE-Assedic. « Il y a eu une répartition des demandeurs d'emploi et des entreprises lors de la fusion Tournelle-Guynemer et les gens ne savaient pas toujours où se rendre, explique Joëlle Camus, directrice Pôle emploi Yonne-Nièvre. Ce regroupement dans un seul bâtiment va nous apporter une meilleure lisibilité pour les demandeurs d'emploi comme pour les entreprises. »

En poussant la porte de ces nouveaux locaux, les visiteurs accèdent au rez-de-chaussée à l'agence Pôle emploi Clairions qui couvre Auxerre et sa périphérie et une diagonale allant de la Puisaye à Saint-Florentin. Trois guichets accueillent le public qui a à sa disposition un espace internet (16 PC) et une salle de documentation qui jouxte une salle de réunion. Une vingtaine de bureaux répartis autour du bâtiment sont dédiés aux entretiens.

L'étage est réservé à l'agence de services spécialisés (recrutement par simulation, orientation, contrat de sécurisation professionnelle). Construits par l'entreprise Sorrimo en partenariat avec Elithis ingéniérie (qui a conçu la tour du même nom, à énergie positive, à Dijon) et le cabinet d'architecture Arte Charpentier, les nouveaux locaux de Pôle emploi sont estampillés BBC, comme bâtiment basse consommation. Dessiné en forme de cacahuète, équipé de brise-soleil, l'immeuble joue au mieux avec la lumière. Reste à lui trouver un bon réglage pour les portes d'entrée qui laissaient hier profiter de la fraîcheur du dehors…

Reste aussi à trouver une solution pour améliorer l'accès à Pôle emploi. Le comité de chômeurs CGT (lire par ailleurs) comme la direction partagent ce même point de vue : un nouvel arrêt de bus est impératif pour éviter aux visiteurs de faire trop de marche à pied.

Christian Picardeauchristian.picardeau@centrefrance.com

Les routes icaunaises en mode hivernal

$
0
0

Depuis hier, avec l’activation du plan de viabilité hivernale, le service routier départemental est en alerte. En cas d’intempéries (gel, chutes de neige, pluies verglaçantes), des patrouilleurs partiront immédiatement sur les routes pour rendre compte des conditions de circulation et être en œuvre, au plus vite, le traitement des chaussées. Trente-six engins, munis d’une saleuse et d’une lame de raclage sont prêts à parcourir le réseau routier.

Les conducteurs pourront donc vérifier sur le site www.yonne-routes.fr, en temps réel, si les voies départementales sont praticables, dégagées et ainsi adapter leurs itinéraires.

Les indications fournies aux automobilistes leur donneront à la fois des renseignements sur l’état de la chaussée mais également quelques conseils relatifs aux équipements qu’ils doivent avoir sur leur véhicule. Afin d’anticiper au maximum les dégradations météo, le service routier dispose, en plus des patrouilleurs de terrain, de dispositifs techniques, notamment de cinq stations météo.

Traitement des routes par ordre de priorité

Le traitement des chaussées se fera fait le plus rapidement possible, mais par ordre de priorité. Les axes les plus empruntés (niveau 1 de traitement), pris en charge en priorité, feront l’objet d’une attention particulière, 24 heures sur 24. Cela concerne 1.080 km de route. Ensuite, viendront les axes secondaires (niveau 2 de traitement), c’est-à-dire 730 km de chaussée, également salés et déneigés 24 heures sur 24, une fois les routes de niveau 1 praticables.

D’autres opérations de désenclavement de différentes communes sont aussi menées lorsque les axes de niveau 1 et 2 sont dégagés. Au service routier départemental, basé à Appoigny (et qui dispose de six agences disséminées sur tout le département), tout le matériel relatif à la viabilité hivernal a été révisé et préparé aux éventuelles intempéries à venir. Les réserves du conseil général comptent, au début de l’hiver, 3.000 tonnes de sel. 2.000 tonnes sont entreposées à Appoigny, les 1.000 restantes sont réparties dans les différentes agences. 

Émilie Zauggemilie.zaugg@centrefrance.com

Série de cambriolage résolue

$
0
0

Huit hommes, âgés de 17 à 20 ans, ont été appréhendés par les gendarmes, mardi. Tous habitent Avallon et sont suspectés d’avoir sévi dans le secteur entre le 21 mars et le 30 juin dernier. Ils auraient commis, par groupe de deux ou trois, voire seul parfois, une série de cambriolages, de vols et même une tentative de vol à l’arrachée.

Plusieurs semaines d’enquête ont été nécessaires avant de les identifier mais grâce aux recoupements d’éléments matériels collectés sur le terrain et à différents témoignages les enquêteurs avallonnais ont réussi à leur mettre le grappin dessus.

Quinze faits imputés à la petite bande

Au total, quinze faits sont imputés à la petite bande : cinq cambriolages, quatre dans des résidences de particuliers et un dans un commerce?; cinq vols de véhicules, une tentative de vol à l’arraché et un vol à la roulotte.

Tous ont été auditionnés dans le cadre de leur garde à vue puis mis en examen.

Placés sous contrôle judiciaire, ces jeunes devront s’expliquer prochainement devant la justice, les mineurs devant le tribunal pour enfants et les majeurs devant le tribunal correctionnel d’Auxerre, le 5 mars 2013. 

Émilie Zauggemilie.zaugg@centrefrance.com

Le mariage pour tous en débat

$
0
0

Un débat sur “L’homoparentalité” sera organisé, par l’Union départementale des associations familiales (UDAF), vendredi 23 novembre, à 18?h?30. Les intervenants Pierre Lévy-Soussan, pédopsychiatre, et Éric Deschavannes, philosophe, débâteront tant sur le mariage de personnes de même sexe aussi bien que des différentes possibilité d’homoparentalité (adoption, filiation unique et procréation médicalement assistée).

Un débat ouvert à tous

« Le débat sur le mariage et l’homoparentalité doit être lancé. On le repousse depuis trop longtemps », confie Jean-Louis Druette, président de l’UDAF, qui souhaite que tous les acteurs de la société se penchent sur le sujet. Un débat qui est organisé alors que le gouvernement a adopté en Conseil des ministres son projet de loi sur le mariage homosexuel, début novembre. « L’UDAF se doit de représenter toutes les familles. Nous avons souhaité organiser ce débat afin d’éclairer les gens et non pas pour donner un avis ou un autre », ajoute-t-il.

Les trois députés de l’Yonne, Marie Louise-Fort (UMP), Guillaume Larrivé (UMP) et Jean-Yves Caullet (PS) ainsi que les deux sénateurs Henri de Raincourt (UMP) et Pierre Bordier (UMP) sont invités à cette discussion.

« Je réclame un débat depuis longtemps car il s’agit d’un sujet d’actualité de notre société. Nous avons invité les parlementaires de l’Yonne à ce débat : car il est important d’invité ceux qui décideront des lois. Il s’agit aussi de l’une de nos missions : intervenir et représenter les familles auprès des pouvoirs publics. » 

Audrey Cordovareporters.yr@centrefrance.com

Rendez-vous. De 18?h?30 à 20?h?30 au Phare, 8, avenue Delacroix. Entrée libre. Plus d’informations www.udaf89.fr.

Interdit de stade par Gérard Bourgoin, Alain Hébert demande des explications

$
0
0

« On me prête des propos diffamatoires et injurieux que j’aurais tenu à l’égard de MM. Bourgoin, Maupoil et Hamel, avant le match contre Ajaccio,(N.D.L.R. : le samedi 3 novembre à 14 heures)» , explique le président des clubers. Une accusation qu’il réfute avec force.

Jeudi soir, il a profité de l’assemblée générale de l’association AJA football, pour demander des explications au président de cette structure, Henri Maupoil.

« Il a botté en touche »

« Il a botté en touche », résume Alain Hébert. Joint au téléphone hier,

Henri Maupoil s’en explique : « C’est une décision du président Bourgoin qui relève de la SAOS (N.D.L.R : Foot pro) et non de l’association AJA. Les propos ont été tenus dans les locaux de la SAOS. Je n’étais pas là quand cela s’est produit et je ne veux pas m’impliquer dans cette affaire. »

Tout juste consent-il à commenter l’interdiction prononcée par Gérard Bourgoin : « Les propos ont été reçus de manière très négative et ils ont heurté un certain nombre de salariés de la SAOS qui les ont rapportés au président. J’ai été responsable d’entreprise et si des salariés étaient venus me voir j’aurais réagi de manière très vive. Il en va de la confiance des salariés dans leur direction et de l’autorité de celle-ci ».

« L’AJA n’a pas besoin de ça »

Alain Hébert partage au moins une chose avec Henri Maupoil : « L’AJA n’a pas besoin de ça ».

Le président des clubers a demandé à ce que le Conseil d’administration de l’association AJA et que les membres de la SAOS se réunissent lundi pour que chacun puisse s’exprimer. La réponse de Gérard Bourgoin est on ne peut plus lapidaire : « Je veux bien recevoir les administrateurs de ces associations, mais pas lui. Quand on ne respecte pas les règles ! » Le président de l’AJA est déterminé. Pas question selon lui de revenir sur la sanction. 

Christian Picardeauchristian.picardeau@centrefrance.com

Football (Coupe de France - 7e tour) : Bourg-Péronnas - AJ Auxerre (1-0) [Relire le direct]

$
0
0

Suivez le match en direct commenté ci-dessous :<a href="http://www.coveritlive.com/mobile.php/option=com_mobile/task=viewaltcast/altcast_code=8dc2bca74c" >Coupe de France - Bourg-Peronnas /AJA</a>

Les motards en colère de l'Yonne contre les barrettes rétro-réflechissantes

$
0
0

La Fédération des motards en colère de l’Yonne (FFMC 89) a décidé de frapper fort pour protester contre l’entrée en vigueur, au 1er janvier 2013, de la loi les obligeant à revêtir des barrettes rétro-réfléchissantes lorsqu'ils sont sur leur deux-roues.

Hier soir, vers 21h30, une poignée d’irréductibles a bravé le froid et mené une action symbolique : couvrir les statues d’Auxerre, dont celle de Paul-Bert d’éléments rétro-réflechissants.

Des éléments réfléchissants obligatoiresau 1er janvier

Le décret obligera les motards à porter des éléments rétro-réfléchissants supplémentaires (en plus de ceux de leur casque) sous peine d’être passibles de verbalisation (68 euros d’amende s’ils ne les portent pas) et de perdre deux points sur leur permis de conduire.

Sur son site, la FFMC 89 explique que la fédération « a déjà déposé un recours auprès du Conseil d’État et dénonce ce décret issu de la précédente mandature […]. »

« Les conducteurs de deux roues motorisés et leur passager ont déjà l’obligation d’allumer leurs feux en toutes circonstances, et d’être coiffés d’un casque doté de dispositifs rétro-réfléchissants; pourquoi leur imposer en plus le port, en toutes circonstances, d’un brassard rétro réfléchissant à partir du 1er janvier 2013? », interroge le communiqué.

Les frênes bourguignons décimés par un champignon tueur

$
0
0

Cinquième essence en France après le chêne, le hêtre, le charme et le châtaignier, le frêne est en grand péril. La faute à un champignon pathogène, le Chalara fraxinea. Contre lequel il paraît n’exister aucun moyen d’action.

Identifiée en 2008 en Haute-Saône

Apparue pour la première fois en Pologne à la fin des années 90, la chalarose sévit dans une vingtaine de pays européens. D’origine inconnue, elle a été identifiée pour la première fois en 2008, en Haute-Saône, et depuis grignote les forêts. « Toute la Bourgogne est désormais touchée, confirme-t-on à la délégation Yonne de l’ONF (Office national des forêts). En particulier la Côte-d’Or où il y a de nombreuses frênaies. L’Yonne est moins concernée. Mais la chalarose se propage via les engins de débardage et le transport du bois. » La vigilance est donc de mise. « Au moment du marquage du bois, on identifie les arbres malades. Le frêne est une essence très recherchée pour l’ameublement, son bois veiné confère une belle qualité aux meubles. »

Mais la chalarose – qui entraîne un lent mais inexorable dépérissement des arbres – menace le frêne de disparition. À l’instar de ce qu’il est advenu entre les années 70 et les années 90 à l’orme, victime de la graphiose, véhiculé par un autre champignon microscopique.

Véronique Sellèsveronique.selles@centrefrance.com


Un Festi'jeunes en ligne de mire

$
0
0

«C’est un cadeau d’être bassiste, si on a envie de bosser », affirme Guillaume Poyet. Entendez par là que les bassistes ne courent pas les rues et qu’ils sont les bienvenus dans les formations. Illustration : Guillaume joue à la fois dans le groupe Heal Heven (fondé le 11/11/2011) et dans le groupe Mezcla (comme « mélange de Metal de flamenco et d’influences classiques ») créé il y a une dizaine d’années.

Le déclic, Guillaume l’a eu en troisième, grâce à son prof de musique au collège à Migennes : « Il nous a donné goût avec une vision moins solfègique. On a fait un concert de fin d’année avec un CPE batteur, deux profs guitaristes et des débutants… »

Guillaume intègre alors la section musique du lycée Jacques-Amyot à Auxerre. Il est élu au conseil d’administration du lycée, ainsi qu’au Conseil de la vie lycéenne. Un CVL au sein duquel il participera à l’organisation de la demi-journée banalisée, une « institution » qui laisse libre cours à l’expression des musiciens, danseurs, graffeurs à l’intérieur du lycée…

Ce concept, ils sont une quinzaine d’élus au conseil consultatif de la jeunesse d’Auxerre (CCJ) à le transposer à l’échelle de la ville : « On espère monter deux scènes place de l’Arquebuse, le mercredi 15 mai après midi. Le Festi’jeunes permettra à plein de gens de faire partager leurs talents. » 

Christian Picardeauchristian.picardeau@centrefrance.com

Un cracheur de feu qui pète la forme

$
0
0

«Je suis fière de lui, et je le trouve très beau quand il fait ça ». Depuis un an, Martine est l’épouse de Thierry Grandioux. Auxerrois de souche, ce grand gaillard de 47 ans vit toujours dans le chef-lieu icaunais. Les éloges émis par sa femme portent sur la passion singulière de son mari. « Je crache le feu depuis trente ans », raconte le quadragénaire, ancien bûcheron, actuellement préparateur de commandes chez Arcelor-Mittal à Chemilly-sur-Yonne.

« J’aime beaucoup les arts de la rue, le cirque, les jongleurs », confie-t-il. Mais c’est un concours de circonstances qui, à l’âge de 17 ans, le conduit à cracher le feu. « J’étais bénévole pour restaurer le château de Saint-Fargeau et figurant dans le spectacle son et lumière », raconte Thierry Grandioux. « Trois jeunes Parisiens y participaient comme cracheurs de feu. On s’entendait bien et leur activité m’interpellait. »

« Cette pratique ne s’improvise pas »

Un week-end, les trois hommes ne peuvent venir assurer leur prestation. « Ils m’ont demandé de les remplacer, car ils m’avaient appris avant, sinon je ne l’aurais jamais fait. Ça ne s’improvise pas?!, insiste l’Auxerrois. La première fois, je n’ai sorti que de petites flammes, car je n’avais pas encore une totale maîtrise. »

Depuis, Thierry Grandioux ne cesse de jouer au lance-flammes « le plus que je peux ». Il intervient dans diverses animations, telles que « des fêtes, des soirées, des mariages, pour des groupes ou des entreprises. Je travaille aussi avec un ami, William, un cuisinier qui propose des banquets médiévaux ». Car si, auparavant, l’ex-bûcheron professionnel n’intervenait que « dans un cercle familial ou pour des amis », il a déclaré son activité annexe depuis plusieurs années. « J’ai des clients réguliers. Ça met du beurre dans les épinards, dit-il. Le pic d’activité se situe de mai à septembre, pendant les beaux jours. » Depuis ses débuts dans cette discipline originale, le cracheur de feu est devenu un vrai pro. « Il s’agit de mettre du pétrole de combustion dans sa bouche, puis de le pulvériser sur la flamme de la torche. » Ses torches, il les fabrique lui-même. « Pour la combustion, je les équipe de joints d’inserts de cheminées. » Le manche est un tuyau d’aluminium de récupération.

« Une osmose entre le feu et l’homme »

L’activité est particulièrement esthétique. « Il y a une véritable osmose entre le feu et l’homme », confirme-t-il. Cracher le feu requiert un vrai savoir-faire. Ainsi qu’une grande vigilance. « Le risque, c’est le retour de flamme dans le visage. Et il faut toujours faire attention à ce qu’il y a autour, aux spectateurs, avoir des yeux de caméléon pour prévenir tout danger », souligne l’artiste.

« Parfois, il y a des gens inconscients qui passent devant moi au moment où je crache. Pour ma part, je ne me suis brûlé qu’une fois, à cause d’un coup de vent. Rien de grave : seulement quelques mèches de cheveux roussies. » Thierry Grandioux n’a nullement l’intention de s’arrêter. « Tant que je le pourrai, je continuerai, car cela nécessite du souffle pour produire les plus grandes flammes possibles. »

Yves Allainyves.allain@centrefrance.com

Contacts. Thierry Grandioux, 06.78.41.40.48?; mail : thierrygrandioux@gmail.com

Des Ivoiriens en formation avec la Maison de l’emploi

$
0
0

Des Ivoiriens en formation

Ils sont à Auxerre depuis le 11 novembre. Ils y séjournent jusqu'à samedi prochain. Sept Ivoiriens d'Attécoubé, Le Plateau et Treichville, communes de l'agglomération d'Abidjan, suivent une formation concernant l'insertion professionnelle des jeunes.

La session se déroule en divers lieux, sous l'égide de la Maison de l'emploi, dirigée par Alain Bernier. Des visites, des rencontres au sein d'associations, sont aussi au programme.

« Pour nous imprégner des pratiques auxerroises »

Le stage résulte d'un partenariat signé en 2010 entre le maire d'Auxerre et son homologue d'Attécoubé, via les missions locales ivoiriennes, celle du chef-lieu icaunais et la maison de l'emploi. Les stagiaires sont déjà, dans leur pays, des professionnels de l'insertion.

À l'instar d'Assepa Sanfo, coordinatrice de la plateforme de service Treichville-Plateau-Attécoubé. « Celle-ci a été mise en place en septembre 2011 », explique la jeune femme. « Et nous avons tenu à nous imprégner des bonnes pratiques auxerroises en matière d'insertion. » Aliman Henoc Nanguissé, conseiller en insertion chargé du pôle entreprenarial d'Attécoubé, est sur la même longueur d'onde.

« Je souhaite partir de cette formation avec des acquis, afin de les mettre en pratique sur notre territoire », note-t-il. Car en Côte d'Ivoire, « contrairement à la France, poursuit Assepa Sanfo, le gouvernement ne prend pas de mesures en matière d'insertion, même si notre plateforme est une structure d'État. » Pourtant ajoute-t-il : « Chez nous, la demande des jeunes est très forte, car chaque année, 500.000 d'entre eux sortent du milieu scolaire sans solution. »

Pour Aliman Henoc Nanguissé, « il y a la volonté, mais nos structures ne sont pas bien équipées comme ici, notamment en informatique et pour l'édition de documents ». Et « le métier de conseiller en insertion est mal reconnu chez nous », ajoute Assepa Sanfo.

Yves Allainyves.allain@centrefrance.com

Corniau s’est fait plaisir

$
0
0

Il aura fallu un tour de chauffe, sur les huit prévus, pour que Geoffrey Corniau prenne la mesure de ses adversaires dans le cyclo-cross de Villemanoche organisé par la Persévérente de Pont-sur-Yonne, hier.

Le départ rapide d'Anthony Picard, équipier de Corniau, a été le facteur déclenchant de la domination du coureur aubois. Celui-ci entraînait dans son sillage le sociétaire des Bleuets de France Thomas Legros, alors que Jauffrey Daguin et Florian Delagneau ne pouvaient suivre le rythme.

La suite était une domination constante de Geoffroy Corniau, même si dans le dernier tiers de l'épreuve, Legros grignotait du terrain pour revenir à une cinquantaine de mètres de l'homme de tête. Grâce à sa force de caractère et sa condition physique, l'Aubois n'allait pas laisser passer cette victoire.

Chez les juniors, Antoine Solignat de l'Entente cycliste auxerroise a signé sa première victoire dans une épreuve de tout terrain. Enfin, chez les cadets, l'Avallonnais Thomas Chiavazza s'est imposé en laissant Alexandre Lesseur (Toucy) à plus d'une minute.

classements

Seniors. 1. G. Corniau (UV Aube), 2. T. Legros (Les Bleus de France), 3. A. Picard (UVA), 4. J. Daguin (CICLO Auxerre), 5. F. Delagneau (SCO Dijon), 6. G. Garnier (Team Mermillot), 7. A. Gaspari (Toucy), 8. B. Duchateau (Pont), 9. T. Leprun (CICLO), 10. R. Joly (Guidon Chalettois).

Juniors. 1. A. Solignat (EC Auxerroise), 2. J. Léonard (Pont), 3. Y. Haultc'ur (EC Auxerroise), 4. A. Closier (VC du Sénonais), 5. L. Serre (Toucy).

Cadets. 1. T. Chiavazza (PAC), 2. A. Lesseur (Toucy), 3. B. Yot (CICLO).

Poussins. 1. M. Gonzalez (ASPTT Auxerre), 2. K. Bekhadda (VC du Sénonais), 3. N. Bèvre (AC Saltusien).

Pupilles. 1. T. Bridron, 2. K. Goulier, 3. H. Viegas (Vc du Sénonais).

D. P.

L’AJ Auxerre prend déjà la porte

$
0
0

Un petit tour et puis s'en va. En déplacement sur le terrain de Bourg-Péronnas pour leur entrée en lice dans la compétition samedi, les hommes de Jean-Guy Wallemme ont été sortis au terme, une nouvelle fois, d'un match insipide.

Et si les Bressans évoluent en National, soit un échelon plus bas que les Icaunais, difficile de parler de surprise au rythme où l'AJA enchaîne les désillusions (1 victoire sur les sept derniers matches).

Une semaine après leur non-match à Monaco, les Auxerrois voulaient profiter de la Coupe pour se relancer et effacer leur faux-pas. Quatre jours après l'intervention de Gérard Bourgoin dans le vestiaire, Jean-Guy Wallemme et ses hommes avaient également à c'ur de prouver que le message du président avait été entendu. Mais si les Icaunais ont offert une prestation plus cohérente que sur le Rocher, ils n'ont pas pour autant été plus convaincants. Car Bourg-Péronnas n'a pas volé sa qualification.

Comme l'avait demandé le coach auxerrois lors du dernier entraînement, les Ajaïstes étaient patients dans la construction durant le premier acte. Face à une formation bressane, décidée à défendre bas pour ensuite exploser en contre, les Auxerrois se rassuraient en tenant le ballon en espérant finir par trouver l'ouverture. Mais la circulation de balle icaunaise était bien trop scolaire et prévisible pour perturber la meilleure défense du National.

Un manque de spontanéité et de prise de risque qui empêchaient les Auxerrois de se mettre en évidence. Seules une tête de Jullien, de peu au-dessus sur un corner de Kapo, et une superbe frappe d'Hengbart, repoussée par la barre, venaient concrétiser la domination territoriale de l'AJA.

Rarement pris à défaut, les Bressans finissaient par prendre confiance avec plusieurs contres rapides grâce à de longs ballons dans le dos des défenseurs auxerrois. Abou Deraa passait même proche de l'ouverture du score, mais le Bressan ne pouvait récupèrer le cuir après avoir pourtant éliminé Sorin.

Aucune révolte

Conscients de leurs forces face à des Icaunais en cruel manque d'inspiration en phase offensive, les Bressans accéléraient dès la reprise. Boly, grâce à un tacle parfait dans les pieds de Barbet, puis Sorin, vigilant sur la frappe de Kehound, repoussaient l'échéance. Mais incapables de réagir, les hommes de Jean-Guy Wallemme finissaient par céder. Sur une nouvelle ouverture dans le dos de Ramos, Kehound entrait dans la surface, fixait Sorin avant de servir Barbet qui n'avait plus qu'à conclure dans le but vide (1-0, 64 e).

Sonnés, les Auxerrois ne réagissaient pas et la révolte n'arrivait pas. Seules deux sorties manquées d'El Kharroubi, dont ne profitaient pas Jullien, Kapo, puis Makengo, faisaient passer un léger frisson dans le stade.

Les locaux pouvaient exulter. À force de courage et d'abnégation, les Bressans tenaient leur exploit. À l'inverse, battus pour la 3 e fois de suite sans marquer (!), les Auxerrois ont une fois de plus déçu. Sortie des deux Coupes, l'AJA peut désormais se consacrer à la L2. Et ce ne sera pas de trop pour sortir l'équipe de sa mauvaise passe actuelle…

LA Feuille de match

PÉRONNAS (stade municipal). Bourg-Péronnas (Nat.) bat l'AJ Auxerre (L2) 1 à 0. Mi-temps : 0-0 ; 3.500 spectateurs environ ; Arbitre : M. Aubin.

But. Bourg-Péronnas : Barbet (64 e).

Avertissements. Bourg-Péronnas : Moisy (66 e) ; Auxerre : Ntep (68 e).

Bourg-Péronnas. El Kharroubi - Faivre (cap.), Perradin, Settaout, Biaye - Nirlo, Moisy - Kehound, Abou Deraa (Definod, 87 e), Barbet (Ben Chaïb, 88 e) - Dimitriou. Entraîneur : Hervé Della Maggiore.

AJA. Sorin - Rivieyran, Boly, Jullien, Ramos - Hengbart, Segbefia (Langil, 79 e) - Ntep, Kapo (cap.), Sidibé (Makengo, 66 e) - Bourgeois. Entraîneur : Jean-Guy Wallemme.

À Péronnas, Julien Ben Boualijulien.benbouali@centrefrance.com

Vettel compte 13 points d’avance sur Alonso

$
0
0

Hamilton s'impose, Red Bull champion

Le Britannique Lewis Hamilton (McLaren) a remporté le Grand Prix des Etats-Unis, 19 e manche (sur 20) du Championnat du monde de Formule 1, hier sur le Circuit des Amériques, et Red Bull est assuré d'un nouveau titre de champion des constructeurs.

C'est la 4 e victoire d'Hamilton cette saison. Le champion du monde 2008 a terminé devant l'Allemand Sebastian Vettel (Red Bull), 2 e, qui reste en tête du championnat pilotes avec 13 points d'avance sur l'Espagnol Fernando Alonso (Ferrari), arrivé 3 e.

Hamilton, parti à côté de Vettel sur la première ligne, l'a dépassé au 42 e des 56 e tours et a conservé jusqu'au bout une marge suffisante sur le double champion du monde en titre.

Futur pilote Mercedes à partir de 2013, il a fait une course parfaite et remercié son équipe de lui avoir fourni la meilleure monoplace possible pour remporter sa 21 e victoire en F1.

Grâce à la 2 e place de Vettel, Red Bull Racing, motorisé par Renault F1, rafle son 3 e titre consécutif de champion du monde des constructeurs, et cela malgré l'abandon prématuré de l'Australien Mark Webber.

Le suspense reste entier au classement pilotes, car tout est encore possible pour Alonso au GP du Brésil, dimanche prochain, sur le circuit d'Interlagos, malgré ses 13 points de retard.

classements

GP des Etats-Unis. 1. Hamilton (GBR\McLaren-Mercedes), 2. Vettel (GER\Red Bull-Renault), 3. Alonso (ESP\Ferrari), 4. Massa (BRA\Ferrari), 5. Button (GBR\McLaren-Mercedes), 6. Räikkönen (FIN\Lotus-Renault), 7. Grosjean (FRA\Lotus-Renault), 8. Hülkenberg (GER\Force India-Mercedes), 9. Maldonado (VEN\Williams), 10. Senna (BRA\Williams), etc., 20. Pic (FRA\Marussia-Cosworth), etc.

CHAMPIONNAT DU MONDE.

Pilotes. 1. Vettel (GER) 273 pts, 2. Alonso (ESP) 260, 3. Räikkönen (FIN) 206, 4. Hamilton (GBR) 190, 5. Webber (AUS) 167, 6. Button (GBR) 163, 7. Massa (BRA) 107, 8. Grosjean (FRA) 96, etc. 17. Jean-Eric Vergne (FRA) 12.

Constructeurs. 1. Red Bull 440 pts (champion), 2. Ferrari 367, 3. McLaren 353, 4. Lotus 302, 5. Mercedes-AMG 136, 6. Sauber 124, 7. Force India 99, 8. Williams 76, 9. Scuderia Toro Rosso 22.

Villeneuve-Genlis, 21-23

$
0
0

Villeneuve s'incline de peu

Les joueurs de Villeneuve-sur-Yonne ont concédé une cinquième défaite, samedi soir à domicile, face à Genlis (21-23). Pourtant, Sébastien Chamfroy et ses hommes ont bien cru qu'ils pouvaient renverser les Côte-d'Oriens. En vain.

Villeneuve connaissait une entrée de match difficile, perdant trop de balles en contre-attaque et manquant le cadre à plusieurs reprises. Face à une défense trop perméable, Genlis multipliait les buts, atteignant la mi-temps sur le score de 17 à 11.

Le combat changeait d'aspect en seconde période. Avec une défense mieux organisée, beaucoup de volonté et d'agressivité, les Villeneuviens entamaient une remontée progressive. Pour revenir à seulement deux unités d'écart à deux minutes du terme. Mais Genlis parvenait à gérer son avance et l'emportait de deux petits buts, 23 à 21.

Si la situation comptable de Villeneuve-sur-Yonne reste inquiétante, cette belle deuxième mi-temps est encourageante pour la suite du championnat.

Sébastien Chamfroy confirme : « Après notre non-match contre Sens, celui-ci est très encourageant. Avec une meilleure circulation de balle, un jeu d'attaque plus construit, nous nous sommes mieux parlés en défense aussi. On ne peut que regretter notre passage à vide dans la deuxième moitié de la première mi-temps : les 6 buts de retard ont constitué un handicap un peu trop lourd pour obtenir au moins le nul ».

LA FICHE

VILLENEUVE-SUR-YONNE (Gymnase Emile-Chicanne). Genlis a battu Villeneuve-sur-Yonne samedi soir, 23-21 (17-11).

Les buts : pour Villeneuve-sur-Yonne, F. Allali (3), K. Allali, Chamfroy (1), Daudinet (1), Fernandes (6), Furgazut (2), Guidat (2), Guillaume (1), Lahaye (3), Seguin (2) ; pour Genlis, Brenot (2), El Alouani (4), Hraga (7), Machado (3), Perrin (4), Raoul (2), D. Vaillant (1).

Jean-Claude Salvinien

Les favoris ont encore été au rendez-vous de la course des As

$
0
0

Tavernier et Christen toujours trop forts

Le pronostic était exact. La postière auxerroise a gagné comme l'an passé, et le policier sénonais aussi. Il réalise même la passe de trois victoires consécutives. Ils étaient vraiment les plus forts et l'ont démontré en prenant la course à leur compte pour faire le vide, avec maîtrise.

Dans la catégorie féminines (juniors, seniors et vétérans) Nathalie Tavernier (ASPTT Auxerre) a gagné pour la « énième » fois, hier. Elle est incapable de dire combien de fois cela lui est arrivé. Mais en descendant du podium, elle ne cachait pas sa joie. « J'ai envie de crier tellement je suis heureuse de cette victoire. »

Austrui prive l'ASPTT d'un triplé

Elle qui ne savait pas trop où elle se situait après son marathon de Francfort, il y a trois semaines, a montré qu'elle avait récupéré. Même si avant la course, elle craignait quelques douleurs dorsales. « Comme on courait avec les cadets qui partent vite, je suis restée tranquille. Et puis devant, j'ai vu une concurrente avec une natte (NDLR : Justine Bonneau, non licenciée de Gy-l'Évêque) que je ne connaissais pas. Je me suis dit qu'il ne fallait la laisser partir. » Nathalie avait alors dans son sillage sa coéquière Valérie Vitry (indécise, mais finalement au départ). La « doyenne », comme certains la surnomment, embrayait alors pour prendre la course à son rythme et faire le vide.

Caracolant en tête, elle devançait Vitry de 28" sur la ligne sans jamais avoir été inquiétée.

Le tiercé aurait même pu être signé par l'ASPTT. En effet, Emilie Favière était devancée d'un souffle (12\100 e) par Anne-Sophie Austrui (AJA Marathon) en belle forme. Idéal pour aborder en décembre la SaintéLyon, un trail redoutable en nocturne, qu'elle affectionne.

Chez les garçons, Aurélien Christen n'avait pas caché ses ambitions avant la course. Il ne doutait pas, et il a prouvé qu'il était prêt.

Christen met le feu

Le temps de finir son échauffement, le Sénonais laissait Sébastien Montagne (AJA Marathon) prendre les devants avec Régis Raymond (ancien vainqueur venu en voisin de Semur-en-Auxois), Abder El Badaoui et Saïd Lyafori (ASPTT Auxerre).

Puis Aurélien a mis le feu, lui aussi, pour s'envoler loin devant dans un rythme qui en dit long sur sa préparation. El Badaoui renonçait, Raymond (ancien champion de France du 100 km) s'accrochait pour finir à une trentaine de secondes sur la ligne. Lyafori lui aussi luttait pour conserver sa place habituelle sur le podium, au prix d'un bon final avec Montagne, dans le dernier virage.

À souligner aussi la belle course de Philipppe Bultel du Stade Auxerrois, 2 e du cross court derrière l'espoir d'Amilly, Grimault.

Tous les Icaunais ont rendez-vous maintenant avec le Cross de Noël du Comité de l'Yonne, à Charbuy le 9 décembre. Puis au menu, se profileront les départementaux d'Avallon le 13 janvier 2013, alors que les régionaux auront lieu à Cosne\Loire (Nièvre) le 27 janvier.

Patrick Bonnotpatrick.bonnot@centrerfrance.com

Les Auxerrois rentrent bredouilles

$
0
0

Trois minutes. C'est le temps qu'il fallait à Pontarlier pour emballer un match abordé tambour battant. Vehabovic profitait d'un relais avec Dubail pour marquer entre les poteaux. Peu après, une pénalité réussie de Vehabovic donnait au CAP une avance intéressante (10-0) mais en aucun cas décisive.

Un temps décontenancé par cet ouragan, Auxerre retrouvait vite ses esprits. Pontarlier défendait alors sur sa ligne, peu avant que Champeau, de plus de 40 mètres, ne manque deux pénalités (18 e, 20 e).

Le public assistait à une première mi-temps de qualité, marquée par beaucoup de vitesse et d'engagement de part et d'autre. Axant son jeu sur les extérieurs, Pontarlier, alors que le RCA était de plus en plus fréquemment dans son camp, inscrivait un essai somptueux par l'inévitable Vehabovic, neuf ou dix joueurs touchant le ballon (17-0, 34 e).

Seabela, au terme d'un sprint irrésistible, subtilisait le ballon dans les pieds de Sordia surpris, ajoutant un nouvel essai que l'arbitre refusait, estimant qu'il avait « gratté le ballon. » Comprenne qui pourra…

Conscient que la messe n'était pas dite, Pontarlier ne lâchait rien. Une opiniâtreté qui se traduisait par un troisième essai signé Jourdan au terme d'une belle poussée collective (24-0, 50 e).

Cette fois, Pontarlier était vraiment en route pour s'adjuger une… seizième victoire consécutive à domicile.

Baroud d'honneur auxerrois

L'Auxerrois Poitevin (61 e) inscrivait bien un essai mérité, imité par Massot (77 e) alors que l'arbitre causait l'énervement général en prenant des décisions peu compréhensibles, mais ce baroud d'honneur auxerrois pour essayer de grappiller le point du bonus défensif échouait d'autant que Paulin, dans les dernières secondes, y allait de son essai après une folle chevauchée sur le côté (31-14).

Disciplinés, les Pontissaliens venaient à bout d'un adversaire classé deuxième. Le CAP s'installe désormais comme un solide pensionnaire de cette poule qui demeure celle de tous les dangers compte tenu de son homogénéité. Le RCA est 4 e.

LA FICHE

PONTARLIER (stade Paul-Robbe). Pontarlier bat RC Auxerrois 31-14 (17-0). Arbitre : M. Silvan. 1.200 spectateurs environ.

Les points. Pour Pontarlier : 4 essais de Vehabovic (3 e, 34 e), Jourdan (50 e), Paulin (79 e). 1 pénalité de Vehabovic (7 e), 4 transformations de Vehabovic (3 e, 34 e, 50 e, 80 e) ; pour Auxerre : 2 essais de Poitevin (61 e), Massot (77 e), 2 transformations Champeau (61 e) Valle (77 e).

Cartons blancs. Pour Pontarlier : Clément (65 e) ; pour Auxerre : Pajot (10 e), Poitevin (65 e).

Un projet annoncé sur la friche de l’avenue Grévin

$
0
0

Leclerc va réinvestir son site

Chaque année, la traditionnelle cérémonie d'accueil des nouveaux arrivants est l'opportunité, pour l'association AVF (Accueil des villes françaises), de mettre en avant les atouts de la ville. Pour le maire, c'est également l'occasion de rappeler les projets aboutis et ceux en cours. Samedi soir, la dizaine de nouvelles têtes a eu droit à un scoop. « Je vous annonce l'implantation d'un Brico Jardin Leclerc dans l'avenue Alfred-Grévin », a informé André Fourcade.

Depuis plus de deux ans (septembre 2010 pour être précis) et le déménagement de l'enseigne Leclerc vers la route de Paris, le site était devenu une friche. « Le dossier est passé en commission départementale de l'aménagement commercial (CDAC) il y a quelques jours seulement, a poursuivi le maire. Elle a rendu un avis favorable sur ce projet. Il n'y aura pas besoin de permis de construire : l'ossature est déjà là. »

L'ouverture devrait se faire rapidement, dans le courant de l'année 2013. « Leclerc va finalement reprendre tout le site. C'est une friche qui disparaît et un gain en attractivité pour la ville », s'est félicité André Fourcade. « C'est une bonne chose pour Tonnerre qui souhaitait une vraie entrée de ville », a commenté Emmanuel Dezellus, adjoint chargé du développement économique.

L'annonce de cette arrivée a été immédiatement suivie d'un commentaire dans l'assistance : « Cela va faire du tort à la concurrence ! » Le concurrent implanté à Tonnerre « n'était justement pas intéressé par ce site », a précisé André Fourcade. La mairie a été approchée pour racheter ce site, mais a également décliné l'offre.

Concernant une autre arrivée, André Fourcade a apporté quelques précisions. Le projet d'implantation de l'enseigne McDonald's suit son cours. « Le permis de construire pour le futur site près de la zone commerciale Auchan a été déposé. »

Marc Charassonmarc.charasson@centrefrance.com

L’Union donne la leçon à Autun

$
0
0

Le Stade Auxerrois-Héry a mérité sa victoire, hier à Autun. Le score ne souffre d'ailleurs aucune contestation : 102-76.

Le public de Saône-et-Loire, réputé chaud comme la braise, était venu voir l'ancien professionnel Paul Storozynski. Il a vu Djamel Belkaïd. L'ancien Curgéen, auteur de 28 points, a dominé partenaires et adversaires.

Le CSA, lui, n'a fait illusion que dans le premier quart-temps (16-9, 7 e). Belkaïd et Kanté remettaient leur équipe dans le bon sens avant la mi-temps (41-37), ceci malgré Radnic et Abena, 19 points chacun.

Après un troisième quart-temps au cours duquel les deux équipes firent jeu égal - le seul du match-, Autun sombrait dans le dernier acte, n'inscrivant que 4 points en cinq minutes (81-66, 35 e).

De leur côté, les Icaunais faisaient enfler la marque par Belkaïd, le banni de la deuxième mi-temps face à Tour puis lors de la démonstration face à Boigny (N3) en Trophée Coupe de France, la semaine dernière (105-53).

Dans un dernier quart-temps où les Auxerrois empilaient 34 points, Storozynski inscrivait symboliquement le 100 e point de son équipe. Avec ce troisième succès consécutif, ses coéquipiers pouvaient laisser éclater leur joie au coup de sifflet final d'une rencontre qui ne restera pas dans les mémoires locales mais qui pose les jalons d'un avenir meilleur pour les visiteurs.

Troisième succès consécutif pour l'Union

Les hommes de Christophe Lefort ont enfin conquis de manière probante leur premier succès à l'extérieur, après être passés très près au Mée-Melun (84-86) et à Vichy (76-80, après prolongation).

Avec cette victoire, ils intègrent à la 6 e place un peloton de 5 équipes à trois victoires (Lons-le-Saunier, Jura dolois, CLAR Lyon, Vichy et… Autun) et peuvent légitimement croire au maintien.

LA FICHE

AUTUN (salle de l'Arquebuse). Stade Auxerrois-Héry bat CS Autun 102-76 (21-18, 20-16, 28-28, 33-14). Arbitres : Mlle Ragonneau et M. Koudri. Autun. Pochon (9), Clochet (1), Durand (7,) Vaudelin (8), Gueye (6), Rizzo (1), Seremes (3), Lucas (3), Abena (19), Radnic (19).

Stade Auxerrois-Héry. Jacquemard (6), Pesant (2), Blouet (16), Belkaïd (28), Borsato (4), Kanté (15), Boketshu (9), Coly (9), Storozynski (13).

Ils ont 12 ans et suivent, depuis samedi, la formation de jeunes sapeurs-pompiers

$
0
0

Les jeunes sapeurs font leur rentrée

Le 3 novembre, deux pompiers de Dignes-les-Bains, âgés de 16 et 35 ans sont morts lors d'une intervention sur un banal incendie de poêle à bois. L'annonce de la mort de l'adolescent a suscité une polémique que le directeur du service départemental d'incendie et de secours des Alpes de Haute-Provence a rapidement fait taire en rappelant que « les textes permettaient de recruter un sapeur-pompier volontaire de 16 ans ». En ajoutant par ailleurs que « le pompier volontaire avait été entraîné et exercé depuis l'âge de 13 ans. » Il était effectivement issu de la filière des jeunes sapeurs-pompiers (JSP), une formation dispensée pendant trois ou quatre ans, à partir de 12 ans, et sanctionnée par un brevet national.

Un examen sanctionne chaque année de formation

C'est ce même cursus que treize jeunes avallonnais ont débuté, samedi, au centre de secours d'Avallon. Ce n'est pas la première fois que l'unité dispense cette formation. « La dernière session a permis à six jeunes brevetés d'intégrer comme pompiers volontaires les centres de secours d'Avallon et de Quarré-les-Tombes », relève le capitaine Rémy Vincent.

Lors de la campagne de recrutement 2012, l'officier dit avoir évoqué le drame de Dignes-les-Bains avec les familles. « En plus de trente ans de service, je n'ai pas eu à vivre ce cas de figure, mais il est important d'expliquer aux parents dont les enfants rêvent de devenir pompier que les risques font partie intégrante de notre métier. Et que le cursus JSP permet justement de les appréhender au mieux. »

Encadrés par une équipe de douze pompiers volontaires et professionnels, les apprentis vont suivre, pendant quatre ans, une séance hebdomadaire de quatre heures (le samedi) : une heure de sport et trois d'apprentissage du métier et de connaissances générales. La validation des acquis se fera en contrôle continu, « mais chaque fin d'année sera sanctionnée par un examen », précise le lieutenant Guittet, chargé des formations au sein du groupement sud de l'Yonne.

« Afin de s'assurer que la scolarité ne pâtit pas de leur engagement, et en accord avec les familles, on observera attentivement les bulletins scolaires trimestriels », renchérit le capitaine Vincent. Chaque élève sera jugé sur la base de critères drastiques : présentation générale, participation et implication dans le groupe, capacité d'adaptation, sens du dialogue et du service. « Ils vont apprendre à être responsable, mais aussi à écouter et respecter un référent nommé, chaque semaine, au sein du groupe. Le cadre est rigoureux, mais cela est indispensable. Les chiffres l'attestent : 70 % des JSP brevetés deviennent sapeurs-pompiers volontaires », explique le patron du centre de secours d'Avallon.

Le brevet national des JSP en poche, les diplômés bénéficient ensuite d'une formation complémentaire de six semaines afin de devenir sapeur-pompier volontaire. « Ils peuvent alors partir en intervention, mais jusqu'à 18 ans, ils seront toujours accompagnés de tuteurs, chargés de veiller sur eux au plan sécuritaire et psychologique », précise l'officier.

Franck Moralesfranck.morales@centrefrance.com
Viewing all 65196 articles
Browse latest View live




Latest Images